Récemment, à l'école du dimanche où je suis monitrice, nous avons lu à haute voix ce verset des Psaumes: « Les peuples te louent, ô Dieu ! Tous les peuples te louent. » (Ps. 67:4) En lisant, l'idée m'est venue que si l'on reconnaît que tous les peuples louent Dieu, ou encore que tous aspirent, d'une façon ou d'une autre, au bien infini, on reconnaît implicitement la fraternité de tous les hommes, et par conséquent, on ne peut entretenir de préjugés nationaux défavorables, tels que « les Anglais sont comme ceci..., les Allemands comme cela..., les Américains, etc. »
J'en ai parlé aussitôt pendant la classe avec mes élèves et nous avons eu un bon échange à ce sujet. Or l'après-midi même et dans les quelques jours qui ont suivi, je me suis surprise plusieurs fois à exprimer ou à penser de tels préjugés, y compris à propos de la mentalité des habitants de mon propre pays !
Si l'on reconnaît que tous les peuples louent Dieu, on reconnaît implicitement la fraternité de tous les hommes.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !