La Première Fois que je suis entrée dans une église de la Science Chrétienne, j’ai remarqué, sur le mur, l’inscription suivante: « L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours » (Science et Santé de Mary Baker Eddy, p. 494). Je me suis dit que c’était une jolie pensée, mais que j’avais vu bien des besoins humains qui n’avaient pas réponse, y compris les miens.
Cependant, après avoir fréquenté plusieurs mois cette église, j’ai commencé à me rendre compte que cet énoncé était exact, mais que nous devions faire l’effort de revendiquer ce que l’Amour met à notre disposition, et qui est déjà là. C’est un peu comme si nous étions dans la misère à avoir froid et faim, sans nous rendre compte que nous avons une fortune à la banque, qui n’attend que d’être réclamée.
Lors d’une de mes premières guérisons, j’ai eu à revendiquer le fait que l’Amour était présent à l’endroit même pour m’aider. J’avais mis un plat rempli de graisse et de jus de viande à chauffer au four, et, lorsque j’ai ouvert la porte, la graisse bouillante a jailli sur moi. Mon visage, mes bras, mes jambes et mes pieds en étaient couverts. Je suis restée immobile un instant, puis la douleur s’est faite sentir.
Cependant, au lieu de réagir à cette douleur, j’ai pensé: « N’estce pas merveilleux de savoir qu’il n’y a en réalité ici que l’Amour divin ? » J’ai senti la présence de l’Amour remplir ma conscience, et toute douleur a disparu. J’ai rapidement changé de vêtements et j’ai fini de faire cuire la viande sans rien dire de l’incident. Mais, dans la soirée, alors que je faisais de la couture, je me suis sentie tout à coup si mal que j’ai cru que j’allais m’évanouir. La tête penchée sur mon ouvrage, je me suis demandé ce que je devais penser de cela. La réponse m’est venue clairement: c’était une réaction aux brûlures. J’ai alors raisonné de manière scientifique en affirmant que ce n’était qu'un mensonge, qu’il ne pouvait y avoir de réaction à quelque chose dont j’avais correctement vu la fausseté en présence de l’Amour divin.
Cet affreux malaise a disparu aussi vite qu’il était venu, et, tout le reste de la soirée, j’ai apprécié avec joie une merveilleuse sensation de bien-être. C’était là un beau secret que je désirais garder pour moi ce soir-là. Mais, le lendemain matin, j’en ai parlé à mon mari qui, après avoir examiné mon visage, mes bras et mes jambes, a refusé de me croire avant d’avoir vu les vêtements pleins de graisse que j’avais portés.
Mon corps ne présentait aucune marque qui puisse faire penser qu’un accident s’était produit. Cependant, sur le front, à la racine des cheveux, j’avais une petite tache rouge, là où j’avais frotté la graisse sans réfléchir. Elle a disparu en un jour ou deux, et m’a rappelé combien il est important de ne pas rendre un accident réel dans notre pensée.
Depuis, j’ai prouvé bien des fois l’amour et la sollicitude de Dieu: tous mes besoins, grands et petits, ont été satisfaits. J’apprécie vivement ce que la compréhension croissante de la Science Chrétienne a accompli et continue d’accomplir pour moi.
Gosport (Hampshire)
Angleterre