L'Assemblée annuelle de L'Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, s'est tenue à Boston, Massachusetts, le 6 juin 1994. Vous trouverez ici un rapport condensé de la réunion.
K. Dieter Förster, président sortant, a souhaité une très cordiale bienvenue à tout le monde et en particulier aux nouveaux membres. Il a ouvert la réunion en invitant les assistants à chanter le cantique 307 de l'Hymnaire de la Science Chrétienne, puis il a lu des passages de la Bible et des œuvres de Mary Baker Eddy.
Les assistants ont prié ensemble en silence, puis ils ont récité à haute voix la Prière du Seigneur.
M. Förster a donné la liste des officiers de L'Église Mère à la date du 6 juin 1994: Révérende Mary Baker Eddy, Pasteur Émérite ; John Lewis Selover, Olga M. Chaffee, Virginia S. Harris,
J. Anthony Periton, membres du Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne ; Ruth Elizabeth Jenks, Présidente ; Premier Lecteur ; Seconde Lectrice ; Olga M. Chaffee, Secrétaire ; John Lewis Selover, Trésorier.Après avoir donné le nom des officiers, M. Förster a présenté la nouvelle présidente de L'Église Mère, Mme Ruth Elizabeth Jenks.
REMARQUES DE LA NOUVELLE PRÉSIDENTE
Je voudrais vous demander de réfléchir à ce qui se serait produit dans le monde, si, depuis un siècle, dans chaque église, chaque synagogue ou chaque communauté religieuse vouée au culte de Dieu, le pasteur, le rabbin, le prêtre, le ministre du culte ou la personne qui conduit le service avait annoncé, à la fin de son sermon, que chaque membre allait recevoir une copie du sermon qui serait prêché la semaine suivante. On lui aurait demandé de l'emporter, de le lire, de l'étudier tous les jours, de s'efforcer de mettre en pratique ses enseignements, d'obéir à ses exhortations, de garder en mémoire ses promesses, de comprendre ses exigences morales et ce qu'il affirme de l'omnipotence et de l'omniprésence de Dieu dans tous les domaines de la vie. Dans tous les domaines, y compris son bien-être physique. On lui demanderait alors de revenir le jour du sabbat et il entendrait ce même sermon !
Quelle idée révolutionnaire ! Elle offre tant de possibilités ! Cependant, nous savons tous que, même si cette idée semble radicale, elle est raisonnable et apporte beaucoup, puisque c'est ce que notre pasteur — la Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy — accomplit depuis plus d'un siècle. Ce pasteur donne chaque semaine au monde entier le même sermon sous la forme d'une leçon qui est étudiée puis écoutée.
Mary Baker Eddy écrit: « Humblement et, comme je le crois, divinement guidée, j'ordonne, par la présente, la Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures seul pasteur désormais de l'Église du Christ, Scientiste, dans notre pays et dans les autres contrées. » Voir Luc 8:41–56.
Cependant, Mary Baker Eddy n'a pas supprimé le « pasteur personnel ». Je voudrais reprendre ses propres termes qui sont pleins d'éloquence spirituelle et dont on peut démontrer la véracité. Le passage suivant est tiré du message qu'elle a adressé à notre Église en 1901: « Il est exact que j'ai institué pasteur de toutes les églises de la Science Chrétienne la Bible et "Science et Santé avec la Clef des Écritures", mais cela n'empêche pas notre pasteur de prêcher ! » Elle continue ainsi: « La Parole de Dieu est un puissant prédicateur, et elle n'est pas trop spirituelle pour être applicable ni trop transcendantale pour être entendue et comprise. Quiconque dit qu'il n'y a pas de sermon sans une prédication personnelle oublie ce que les Scientistes Chrétiens n'oublient pas, savoir, que Dieu est une Personne, et qu'il devrait désirer entendre le sermon de son Dieu personnel ! » Science et Santé, p. 570.
En octobre dernier, au moment des bouleversements politiques et des émeutes qui ont eu lieu à Moscou, La Société d'Édition de la Science Chrétienne a reçu une lettre d'un Scientiste Chrétien qui habite en Russie. En voici un extrait:
« Vous ne pouvez pas savoir comme c'était merveilleux pour moi d'avoir la Leçon bibliqueIbid., p. 170. de cette semaine lorsque, lundi dernier, une vague de violence a déferlé sur la ville de Moscou. Je me suis totalement immergé dans les idées de la leçon, depuis l'aube jusqu'à midi. J'étais si heureux de constater qu'elle portait sur la loi, la loi de Dieu qu'Il a Lui-même mise "au-dedans" de l'homme et qu'Il a écrite "dans leur cœur". Et j'ai beaucoup médité sur le fait que, comme le montre la leçon, un peuple appartient à son Dieu. Ce qui est remarquable, c'est que cette nouvelle signification de la loi me devient de plus en plus claire, et je me mets à l'appliquer aux différentes situations qui se présentent. Les Leçons bibliques sont mes meilleures amies... Merci de me les avoir données. »
Et grâce à la vision de notre Leader, notre double pasteur impersonnel n'apportait pas seulement son soutien à ce membre de Russie, il répondait également aux besoins qui se présentaient partout par l'intermédiaire de nos « amies », les Leçons bibliques.
Nous qui étudions la Science Chrétienne avons le privilège, le devoir, de nous tourner chaque jour vers notre pasteur pour méditer, dans une communion silencieuse, « la parole inspirée de la Bible » afin d'apprendre ce que signifie être disciple de Christ Jésus, afin d'être de plus en plus reconnaissants envers les premiers prophètes, les disciples et les apôtres, et afin de jouer un rôle, aujourd'hui, dans le rétablissement du christianisme primitif en chérissant le Consolateur promis que notre livre d'étude, Science et Santé avec la Clef des Écritures, a donné au monde.
RAPPORT DE LA SECRÉTAIRE DE L'ÉGLISE MÈRE
En découvrant la Science Chrétienne et en ordonnant la Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures pasteur de son Église, Mary Baker Eddy a ramené les hommes à l'Église chrétienne originelle. Ce pasteur donne à l'humanité la possibilité d'entendre et de comprendre les paroles et les œuvres de Jésus, et de guérir par la prière.
Partout, les Scientistes Chrétiens prennent davantage conscience du besoin qu'a le monde du message de notre pasteur. Il est encourageant de voir comment le mouvement répond à ce besoin. Églises filiales et sociétés cherchent de nouveaux moyens de rendre plus accessibles au public leurs services, leurs salles de lecture et leurs conférences.
Les membres des filiales sont de plus en plus conscients de l'urgente nécessité d'aider les jeunes. Les moniteurs et les directeurs d'écoles du dimanche nous ont raconté comment ils faisaient savoir aux parents et aux enfants de leur quartier qu'ils étaient cordialement invités à assister à leurs cours hebdomadaires. Afin d'aider le Champ dans ce domaine, nous avons récemment achevé une vidéocassette en anglais sur l'école du dimanche que les filiales pourront passer dans leur localité.
Cette année, des membres d'organisations à l'université ont réfléchi ensemble, d'une façon unique, à la mission qu'ils poursuivaient: une liaison téléphonique spéciale, à L'Église Mère, a permis aux membres des États-Unis d'échanger des idées au sujet de leurs activités. Maintenant, une liaison par ordinateur est à l'étude pour permettre aux organisations du monde entier d'échanger des idées et de faire connaître le lieu et l'heure de leurs réunions.
Les lettres, les appels téléphoniques et les témoignages reçus cette année ont fourni d'abondantes preuves que le pasteur atteint de nouveaux chercheurs. Aujourd'hui, plus de deux cents sociétés sont prêtes à se former en Europe, en Amérique latine, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Asie, en Afrique, en Amérique du Nord et du Sud. Cinquante d'entre elles ont démarré depuis la dernière assemblée annuelle.
Parmi les églises et sociétés nouvellement inscrites dans The Christian Science Journal, on en compte deux dans l'ancienne Allemagne de l'Est. En Ouganda s'est formée la toute première Société de la Science Chrétienne. Les autres sont en Inde, en Australie, au Cameroun, au Congo, au Ghana, au Kenya, aux États-Unis et au Mexique.
Des conférences uniques sur la Science Chrétienne ont eu lieu, cette année, dans le monde. Le Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne a organisé, pour la première fois, des conférences à Moscou et à Saint-Petersbourg. De nombreuses filiales d'Afrique du Sud ont organisé une conférence spéciale pour faire face aux difficultés qui précédaient leurs premières élections démocratiques.
Cette année se sont unis à L'Église Mère des membres résidant dans plus de cinquante pays différents. Ils ont fait le récit de nombreuses guérisons: rhumatismes, tumeur à l'œil, hémorrhoïdes, esclavage du tabac et de l'alcool, problèmes de la vue. Un enfant a été guéri, en deux heures, d'une entorse à la cheville, et ce nouveau membre nous raconte qu'un de ses camarades de classe lui a demandé Science et Santé après avoir été témoin de sa guérison.
De nouveaux praticiens se sont inscrits dans le Journal au Zaïre, en Suisse, en Espagne, en Afrique du Sud, au Kenya, en Italie, en Angleterre, au Canada, aux États-Unis, au Brésil, en Autriche, en Australie et en Argentine. Parmi eux se trouvent bon nombre de jeunes hommes et de jeunes femmes, dont certains ont encore des enfants d'âge scolaire.
On comprend aussi davantage que le rôle de la garde-malade fait partie du ministère chrétien et l'on perçoit mieux que le Statut du Manuel de L'Église Mère relatif à ce ministère peut préparer tout membre de notre Église, où qu'il soit dans le monde, à cette activité naturelle. Voir Manuel, Art. VIII, sect. 31.
Nous sommes infiniment reconnaissants à Dieu de ces manifestations de guérison et d'amour de la part des membres et des églises. Il se passe encore bien d'autres choses heureuses dans le mouvement, mais nous n’avons pas le temps de tout décrire aujourd’hui. Cela ne nous donne-t-il pas une idée de la raison d’être de l’Église originelle fondée par notre Sauveur, et de l’Église de notre Leader, La Première Église du Christ, Scientiste, organisée pour commémorer les guérisons de Jésus? Membres de cette Église, nous connaissons les deux choses qui ont priorité dans notre vie, ainsi que l’a enseigné Christ Jésus. « Prêchez la bonne nouvelle à toute la création » et « Guérissez les malades », a-t-il dit à ses disciples. Ne serait-il pas intéressant de se demander ce que serait une église qui n’aurait que deux comités, l’un chargé d’annoncer l’évangile — la Bible et Science et Santé — et l’autre consacré à la guérison? C’est là une question que nous pouvons tous méditer ensemble. Nous serons heureux de faire connaître, l’an prochain, quelques-unes de vos réponses.
RAPPORTS DU CHAMP
Ce que vous allez entendre témoigne de l’esprit animant un très grand nombre de rapports qui nous sont parvenus du Champ cette année.
De la part d’une église filiale d’Australie:
Merci de votre lettre nous invitant à vous faire savoir comment notre filiale «... remplit la mission de guérison évangélique du christianisme primitif ».
Les mesures spécifiques que nous avons prises à cet effet ont commencé quand nous avons mieux compris la mission de guérison de notre Église. Cette prise de conscience a modifié la façon dont nous nous concevons et dont nous concevons notre travail au sein de l’église. Elle nous a amenés à cesser de penser que notre église est petite; à cesser de limiter le travail que nous accomplissons; à cesser d’agir comme si notre église n’existait que pour nous seuls; à nous mettre à vivre pour autrui; à comprendre que notre église est au service des habitants de notre localité; à prier au sujet des maux dont souffre notre localité en vue de les guérir; être à l’affût des occasions de faire connaître le Consolateur autour de nous.
Nous voyons maintenant comment chaque activité fondée sur le Manuel — les services du dimanche, les réunions du mercredi, l’école du dimanche, la salle de lecture et les conférences — nous fournit l’occasion de faire connaître la Science Chrétienne à notre prochain et nous permet de remplir notre mission de guérison.
De la part d’un président de comité de conférences appartenant à une église filiale de Floride:
Cette année, notre saison de conférences s’est terminée avec une conférence « en personne » sur la criminalité à l’échelle de la localité, de l’État et de la nation. Nous avons invité, dans notre ville, une centaine d’églises et de synagogues de toutes confessions à prier ensemble, pendant une semaine, sur le sujet suivant: « Faire disparaître la violence par la prière. » Cette « semaine de prière » a atteint son apogée avec notre conférence, donnée dans le vaste amphithéâtre d'une école du centre-ville, lieu public bien connu de tous.
Cent deux églises ont accepté de prier avec nous cette semaine-là. Nous ne leur avons pas expliqué comment faire, nous avons seulement demandé à chacune de prier à sa façon pour faire disparaître la violence. Des résultats concrets ont commencé à se produire pendant cette semaine-là: un de nos membres a remarqué que le nombre de crimes rapportés dans le journal local avait bien diminué.
Le jour de la conférence, un certain nombre d’assistants appartenaient aux différentes églises qui avaient prié avec nous. D’autres personnes étaient venues grâce à des invitations que nous avions distribuées dans le parc. Nous avons offert de nombreuses publications, dont vingt-cinq exemplaires de Science et Santé avec la Clef des Écritures.
De la part d'un membre de la toute première filiale d’Ouganda:
J’ai connu la Science Chrétienne à l’organisation de la Science Chrétienne à l’université de Corvallis, dans l’Oregon. A la fin des années 60, il y avait, en Ouganda, quelques jeunes Scientistes Chrétiens américains qui travaillaient pour le « Peace Corps ». Nous nous sommes réunis tous ensemble, eux, un autre Scientiste Chrétien et moi-même, pour célébrer des services religieux. Mais cela n’a pas duré longtemps, car presque toutes les religions « étrangères » étaient interdites.
En 1984, alors que la guerre civile faisait rage en Ouganda, je suis allé suivre le cours de Science Chrétienne aux États-Unis. J’en suis revenu tout imprégné d’idées spirituelles et animé d'un esprit nouveau.
En 1986, l’Ouganda a enfin secoué le joug de la dictature la plus horrible qu’ait connue ce pays. Cela avait duré vingt ans. Nous qui avions travaillé et prié pour cette libération savions que Dieu avait exaucé nos prières et les prières des autres chrétiens d'Ouganda. L’homme est né libre, et la Science Chrétienne nous apprend à le prouver.
RAPPORT DU DIRECTEUR DES COMMITTEES ON PUBLICATION
En considérant le travail accompli par le Committee on Publication cette année, nous pouvons, avec reconnaissance, parler des nombreuses tâches accomplies et des victoires remportées pour l’humanité et pour la cause de la Science Chrétienne. Nous attribuons ces progrès à une seule et unique chose: la prière scientifique efficace, faite chaque jour par tous les Scientistes Chrétiens du monde entier, « des hommes et des femmes prêts à agir à la minute » comme notre Leader décrit « les serviteurs de Dieu. » Écrits divers, p. 158.
L’année dernière, nous avons mis à la disposition des Committees du monde entier une brochure intitulée Setting the Course: Alfred Farlow and the Mission of the Committee on Publication (Tracer la voie: Alfred Farlow et la mission du Committee on Publication). Premier directeur des Committees on Publication, fonction décrite par le Manuel de L’Église Mère, Farlow s’est constamment efforcé d’apprendre en suivant l’exemple de Mary Baker Eddy. Dans une lettre qu’il lui avait adressée, il écrivit: « Je viens de lire dans Écrits divers certaines de vos réponses à des critiques qui vous avaient été faites il y a près de vingt-cinq ans.
« Les Committees on Publication feraient bien d’étudier les méthodes chrétiennes et avisées auxquelles vous aviez déjà recours au tout début. Vos réponses sont comme une ondée rafraîchissante qui dissout la poussière de façon si douce et si complète qu’on oublie qu’elle a existé. » Setting the Course (Boston: The Christian Science Publishing Society, 1993), p. v.
La brochure, Setting the Course, est à présent mise à la disposition de tout Scientiste Chrétien qui désire participer au travail de correction. Il vous suffit simplement de la demander au Committee on Publication de votre État ou de votre pays.
Lorsqu’on passe en revue l’activité du Committee au cours de l’année qui vient de s’écouler, on remarque un certain nombre de réalisations.
En novembre dernier, dans un esprit d’unité et de dévouement à la mission du Committee, environ cent vingt Committees du monde entier se sont réunis à Berlin, en Allemagne, pour une conférence internationale de cinq jours.
La ville de Berlin symbolise l’esprit d’unification, et nous avons tous compris l’importance d’être rassemblés dans cette ville et dans ce pays réunifiés. Il n’existait pas d’endroit plus adéquat, puisque la Science Chrétienne est universelle, sans bornes, sans frontières ni limites.
La publication d’un guide destiné aux médias est encore une réalisation du Committee on Publication. Ce guide a pour but de prévenir toute information erronée en fournissant aux journalistes des renseignements exacts sur la Science Chrétienne et sur notre Leader.
Au cours de l’année 1993, L’Église Mère s’est jointe au Conseil religieux des relations publiques, association interconfessionnelle rassemblant six cents professionnels de la communication qui travaillent pour des organisations et des agences ayant un lien avec la religion. Un grand nombre de Scientistes Chrétiens ont participé à la téléconférence nationale du Conseil portant sur les relations avec les médias.
L’an dernier, le ministère américain de la Santé et des Affaires sociales a exercé de plus en plus de pressions sur les parlements des différents États afin qu’ils retirent les aménagements apportés aux lois en faveur de la pratique de la Science Chrétienne dans le cas de maladies d’enfants. Il est cependant intéressant de noter que, au cours de l’année passée, nous n’avons perdu que trois aménagements, mais en avons gagné 39 nouveaux. Cela montre que des difficultés peuvent se transformer en victoires.
Un travail de C2ommittee efficace ne consiste pas simplement à améliorer les relations humaines avec le public, les médias et l’administration. Tout comme les premiers Scientistes Chrétiens pénétrés de l’esprit d’evangélisation, chacun d’entre nous doit s’engager à sensibiliser la pensée du public à l’accessibilité, au pouvoir et à la mission du « ... christianisme primitif et [de] son élément perdu de guérison” » Mary Baker Eddy, Manuel de l’Église, p. 17.. Et nous faisons cela, non seulement pour nous-mêmes, mais pour le bien de toute l’humanité.
RAPPORT DU TRÉSORIER DE L’ÉGLISE MÈRE
Ce rapport exprime notre gratitude la plus profonde pour la générosité continuelle des membres, des filiales, des associations, des fondations et des sympathisants.
Conformément aux exigences du Manuel de l’Église, je veux vous apporter certaines précisions. Afin de donner plus de sens aux chiffres, je vais vous indiquer ceux de l’année budgétaire qui s’est terminée le 30 avril 1994 avec les chiffres correspondants des deux années précédentes. Ainsi, le total des revenus de cette année, provenant de différentes sources, a atteint 74,9 millions de dollars. En 1993, ces revenus s’élevaient à 76,3 millions de dollars et, en 1992, à 70 millions de dollars. Cette année, les dépenses couvrant toutes les activités se sont élevées à 63,3 millions de dollars contre 64,2 millions de dollars en 1993 et 215,5 millions de dollars en 1992, somme qui comprenait les frais de fermeture de la station de télévision.
Voici maintenant le solde des fonds qui sont divisés en Fonds général et fonds spéciaux. Le Fonds général présente un solde négatif de 70 839 000 dollars. En 1993, ce solde négatif était de 84 077 000 dollars et, en 1992, de 114 698 000 dollars. En résumé, le Fonds général s’est amélioré, ces trois dernières années, de 43 859 000 dollars. Dans le même temps, les fonds spéciaux, eux, ont augmenté de 11 804 000 dollars. Le total atteint cette année était de 115 856 000 dollars. Le total atteint cette année était de 115 856 000 dollars, alors qu’il se montait à 110 879 000 dollars en 1993 et à 104 052 000 dollars en 1992.
Les cinq millions de crédit éventuel accordés par la banque de Boston n’ont pas du tout été utilisés au cours de l’année qui vient de s’écouler. Ce crédit a été renouvelé cette année pour le cas où il serait indispensable d'y avoir recours afin de faire face aux variations saisonnières des sommes disponibles.
Conformément aux instructions du Manuel de l’Église, le Comité des finances a demandé une vérification des registres de L’Église Mère dans tous les domaines de ses activités. Mary Baker Eddy, Manuel de L’Église Mère, Art. XXIV, sect. 4. Ce travail touche à sa fin et les audits, Ernst & Young, ont, encore une fois, exprimé leur intention de donner une approbation sans réserve. (Les membres qui le désirent pourront obtenir, en juillet, une copie de ce rapport en anglais.)
Bien que nous n’ayons aucune dette extérieure, mis à part le leasing d’équipement pour une somme de 800 000 dollars, nous avons deux obligations internes: la réserve des pensions et les Trustees under the Will of Mary Baker Eddy. Les remboursements aux Trustees ont commencé en avril dernier avec un versement de 500 000 dollars, ce qui réduit la dette à 4 millions et demi de dollars. Pour commencer à rembourser le capital de la réserve des pensions, nous avons prévu un versement d'un million de dollars pendant l’exercice à venir. Nous avons rempli toutes nos obligations à l’égard des retraités grâce aux intérêts courants de la réserve des pensions.
Dans notre travail, il est nécessaire de bien observer la tendance suivie par les finances, l’économie et l’organisation. Nous nous sommes efforcés de discerner avec intelligence les orientations importantes et les exigences essentielles. Nous avons réexaminé nos structures ainsi que nos méthodes de service et de gestion. Des ajustements s’avéraient nécessaires, et des mesures ont été prises. Cette année a vu se poser, dans l’organisation, un fondement d’unité qui servira pendant de nombreuses années. Depuis que je travaille ici, je n’ai jamais vu une telle coopération ni un tel travail d’équipe au sein de toute l’organisation, ainsi qu’entre l’administration de l’Église et la Société d’Édition. Une stricte évaluation des activités, une attribution réfléchie des ressources et un ordre bien pensé des priorités ont abouti à une concentration du travail, à la suppression des chevauchements, à un dévouement accru, à une plus grande courtoisie dans notre façon de servir nos semblables et toute l’humanité.
L’un des plus grands avantages dont notre Église ait été pourvue par sa Fondatrice est le Comité d’affaires. Il en est question dans le Manuel de l’Église sous le titre « GESTION TUTÉLAIRE DU PATRIMOINE DE L’ÈGLISE ».Ibid., Art. XXIV, sect. 9. Comme le savent la plupart d’entre vous, les métaphysiciens chevronnés qui font partie de ce comité sont à la disposition des Directeurs pour donner un traitement spécifique par la Science Chrétienne en vue de soutenir la conduite du travail de l’Eglise. Ils ont accompli fidèlement leur tâche cette année, ainsi qu’en témoignent les progrès réalisés par l’Église, et nous leur en sommes très reconnaissants.
Je désire mentionner aussi, cette année, le service juridique de L’Eglise Mère. Celui-ci aide les Directeurs ainsi que l’administration de l’Eglise et la Société d’Edition pour tout ce qui concerne les lois du pays, aux Etats-Unis comme à l’étranger. On s’y occupe des droits d’auteur, des contrats, des fiducies, des biens immobiliers, des assurances, des ressources humaines, de l’immigration, etc. Ces dernières années, il faut y ajouter les procès. Le service juridique a joué un rôle par la prière, la compassion et l’efficacité lors des différentes poursuites engagées contre L’Église Mère ou contre les membres qui ont défendu courageusement, devant les tribunaux, la guérison par la Science Chrétienne. L’an dernier, un tribunal a condamné l’Église à payer une lourde somme, mais l’affaire et en appel.
Un autre procès en cours conteste au Manuel de l’Eglise son autorité ultime dans le gouvernement de L’Église Mère. S’appuyant sur les provisions du Manuel et d’autres lois, une décision d'un tribunal de Californie a refusé de reconnaître l’autorité juridique d’un groupe de membres qui se nomment « Les objecteurs de l’Église ». Ces objecteurs ont essayé, par ce qu’on appelle dérivative action d’exercer un contrôle sur les actes du Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne. La décision prononcée par le tribunal était conforme au Manuel, mais la menace de modifier le Manuel ou d’écarter les dispositions prévues par notre Leader s’avère persistante. Une partie de cette affaire est encore en appel. Le système de gouvernement de notre Église sera défendu et protégé avec la plus grande diligence spirituelle possible.
L’année 1994 commémore le choix du pasteur de notre Église par notre Leader. La présence et l’activité de notre pasteur bénit le travail du Trésorier avec ces paroles du berger-psalmiste: « L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien. » Ps. 23:1. Cette phrase précieuse prend une autre dimension sous la plume de notre Leader: « [L’Amour divin] est mon berger: je ne manquerai de rien. » Écrits divers, p. 355. Nous ne manquerons ni de substance, ni d’inspiration, ni d’intuition, ni de raison, ni de ressources, et nous aurons l’intégrité et la sagesse de les utiliser au service de Dieu, de notre Leader et de toute l’humanité.
MESSAGE DU CONSEIL DES DIRECTEURS DE LA SCIENCE CHRÉTIENNE ET DE L’EDITEUR DES OEUVRES DE MARY BAKER EDDY
Retournons en arrière, à l’époque du ministère de Christ Jésus. Revenons à une scène que notre étude de la Bible a rendue familière.
Jésus vient de traverser la mer de Galilée.1 Il est entouré d’une très grande foule — sans doute des artisans, des commerçants, des gens qui cherchent la vérité, des curieux, des disciples, des sceptiques et des critiques. Et puis, il y a une femme en grande difficulté, une femme qui crie intérieurement, qui essaie de trouver du secours. Elle a dépensé tout l’argent qu’elle avait pour guérir, mais elle est toujours à la recherche de la guérison. A présent, en dernier recours, après douze années de souffrance, elle cherche Jésus.
Cette femme est guérie. Jésus demande, sans crainte et avec une immense compassion: « Qui m'a touché? »
Aujourd’hui, il se produit une scène semblable, alors que notre pasteur — la Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures — va bientôt entrer dans un nouveau siècle en guérissant les fils et les filles de l’humanité. C’est notre pasteur qui présente la Science du Christ, le « nouveau Messie » de cet âge, en procurant le remède qui guérit non seulement les maladies, mais également les péchés qui minent la société. Mais qui est dans cette foule? Guérisseurs spirituels de notre temps, sommes-nous dans la foule, avec notre pasteur, pour écouter et répondre? Sommes-nous bien convaincus qu’il existe « des millions d’esprits sans préjugés » 2?
Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy affirme: « La causation spirituelle est l’unique question à considérer, car, plus que toute autre question, la causation spirituelle a trait au progrès humain. Il semble que notre siècle soit prêt à aborder ce sujet, à méditer tant soit peu la suprématie de l’Esprit, et à toucher au moins le bord du vêtement de la Vérité. » 3
« Il semble que notre siècle soit prêt »... le sommes-nous aussi?
En contemplant le paysage de la pensée humaine contemporaine, nous discernons ce qui est à la fois « une promesse resplendissante et une sombre pénurie », ainsi que l’exprime Mary Baker Eddy dans son article intitulé « Le chemin » 4. La « pénurie », ce sont les grandes difficultés que notre Église rencontre aux États-Unis à différents niveaux et dans différents secteurs de l’administration. Quels sont les signes prometteurs de notre époque?
• Les recherches effectuées sur la prière par les instituts médicaux et holistes;
• le grand nombre d’ouvrages qui existent sur la spiritualité et la santé;
• le clergé parlant ouvertement de la nécessité d’un évangile qui guérit;
• les millions de dollars dépensés dans l’utilisation de méthodes de guérison non médicales, alors que certaines études continuent de remettre en question les inconsistances de la médecine classique.
Ne sont-ce pas là des signes encourageants qui montrent la justesse de la prédiction de Mary Baker Eddy affirmant que cette époque est prête à comprendre tant soit peu la causation spirituelle ? Elle écrit: « Si la vie des Scientistes Chrétiens atteste leur fidélité à la Vérité, je prédis qu'au XXe siècle toutes les églises chrétiennes de notre pays, et quelques-unes dans des pays lointains, s’approcheront suffisamment de la compréhension de la Science Chrétienne pour guérir les malades en son nom. » Pulpit and Press, p. 22.
En réfléchissant à ces paroles de notre Leader, il est bon de nous demander si nous ne voyons ces églises chrétiennes qu'à travers la loupe de la tradition et des rites. Comprenons-nous que l’Église n’est pas tant un édifice que « tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède » Science et Santé, p. 583.? Même devant la façon implacable dont le public remet en question la guérison par la Science Chrétienne, discernons-nous le désir inexprimé de celui qui veut savoir si tout cela est bien vrai, s’il peut, lui aussi, être guéri?
Tout comme un très grand nombre d’entre vous, de par le monde, Le Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne écoute ces voix. Nous avons alors constaté que, même les difficultés sont véritablement des occasions qui s’offrent à nous. « Temps nouveaux, tâches nouvelles » dit le cantique 258. Hymnaire de la Science Chrétienne.
Il n’a jamais été plus évident que la réponse à la question: « Que doit accomplir notre Église aujourd’hui? » est de suivre l’exemple de Mary Baker Eddy lorsqu’elle écrit: « dans l’espérance et la foi, là où les cœurs se rencontrent et sont mutuellement bénis, buvez avec moi l’eau vive de l’esprit de ce qui est le but de ma vie: imprégner l’humanité de la véritable récognition de la Science Chrétienne pratique et efficace. » Écrits divers, p. 207.
Nous sommes les disciples du « nouveau Messie », et tout comme les premiers disciples de Jésus, nous sommes le message du Christ.
Examinons cela en trois points fondamentaux:
Premièrement, être un disciple, c’est être éveillé et actif — apprendre, guérir, apporter la paix de façon active — c’est être une église qui bouge.
Deuxièmement, c’est être à l’écoute pour pouvoir entendre — à notre époque, cela veut dire être prêt, du fond du cœur, à demander: « Qui m’a touché? »
Troisièmement, être un disciple signifie être un véritable évangéliste, apporter le message du « nouveau Messie » à l’humanité avec amour et sans crainte.
D’abord, une Église éveillée et active fait carrément face à tout ce qui prétend la Science Chrétienne éloignée, inaccessible, artificielle ou même nuisible, et recommande que sa pratique soit restreinte.
Le ministère américain de la Santé et des Affaires sociales a décidé que quarante et un États ainsi que le District de Columbia devaient supprimer les aménagements apportés aux lois, il y a des décennies, qui autorisaient la pratique de la guérison par la Science Chrétienne pour les enfants. Membres d’une Église active et éveillée, nous répondons avec vigueur.
Dans différents endroits, des Scientistes Chrétiens, éveillés et actifs, apportent leur soutien au clergé et à d’autres églises de leur région qui s’opposent à des mesures gouvernementales cherchant à restreindre la pratique de leur religion.
Et nous aussi, nous recevons des marques de soutien. Un ministre du culte nous a écrit: « Les jours qui viennent vont être terribles pour les croyants. Cependant, si nous restons ensemble et si nous soutenons mutuellement, nous réussirons avec l’aide de notre Dieu. Puisse Dieu continuer de vous combler de Ses bienfaits. Si je puis vous apporter mon aide (en témoignant par exemple), n’hésitez pas à faire appel à moi. »
Après avoir vu ce qu’est une Église éveillée et active, examinons à présent le deuxième point: être à l’écoute pour pouvoir entendre, et voyons ce qu’est un guérisseur attentif aux voix émanant de la foule, un disciple qui accepte d’être touché.
Dans le courant de l’année, des officiers de l’Église, dont des Directeurs, ont rendu visite à des membres dans un certain nombre de pays où les cœurs réceptifs, enfin libres après presque deux générations de répression, peuvent à présent se tourner ouvertement vers l’Esprit. Par exemple, à Bucarest, en Roumanie, nous avons eu la possibilité de travailler avec des membres qui sont en train de fonder une église filiale et qui tentent de faire reconnaître la Science Chrétienne par leur gouvernement. Nous nous sommes également rendus à Prague, dans la république tchèque, afin de tenir une réunion sur Science et Santé en compagnie de membres et de lecteurs du livre.
Notre voyage en Russie — à Saint-Petersbourg et à Moscou — nous a permis de commencer à organiser une série de quatre conférences sur la Science Chrétienne, qui ont eu lieu depuis. Et, à Saint-Petersbourg, nous avons rendu visite au maire adjoint et nous nous sommes entretenus avec lui d’un sujet qui lui tient à cœur: le sort des enfants et leur besoin spirituel d’amour et de guérison.
Le troisième point, notre esprit évangélique, nous renvoie tout naturellement aux œuvres de notre Leader et à ce qu’elle demande des Scientistes Chrétiens.
Rien ne convainc davantage l’humanité de l’aspect pratique de la Science Chrétienne que l’existence de Scientistes Chrétiens qui ne cessent d’obtenir des preuves de guérison. Il est nécessaire d’être prêts à prier et à agir en utilisant « l’energie divine dont nous sommes revêtus comme d’une armure » Ibid., p. 176. — d’être prêts à vaincre la résistance qui nous empêche de prêcher la bonne nouvelle. C’est là l’essence des devoirs que le Manuel assigne aux membres. Dans le Manuel de l’Église, Mary Baker Eddy nous assure que « lorsque Dieu appelle un membre à rendre témoignage à la Vérité et à défendre la Cause du Christ, ce membre le fera avec amour et sans crainte » Manuel de L’Église Mère, Art. VIII, sect. 25..
Existe-t-il une plus belle croisade, une meilleure occasion d’explorer les trois points dont nous venons de parler, que de faire connaître à nos concitoyens l’« évangile » de ce merveilleux livre? Avec la Bible, il est notre pasteur qui nous guide, nous nourrit, nous réconforte.
En réponse à la demande de plus en plus forte de Science et Santé sur la « place publique », j’ai le plaisir de vous annoncer que, cet automne, une nouvelle édition de Science et Santé, spécialement destinée à ceux qui le lisent pour la première fois, va remplacer l’édition brochée actuelle aux couleurs vives. La nouvelle édition fera son apparition sur le marché mondial en octobre.
Grâce à leurs prières, les Scientistes Chrétiens de Bombay, de Bucarest, de Prague et de Moscou, de Flint, de Tulsa et du district de Columbia — les Scientistes Chrétiens du monde entier — contribuent à la réalisation de ce merveilleux projet. Mettre davantage Science et Santé à la portée de l’humanité, ce n’est pas un événement qui se produit une seule fois pour notre Église. C’est au contraire un aspect essentiel de la mission permanente que notre Leader nous a confiée: « ... commémorer la parole et les œuvres de notre Maître, et... rétablir le christianisme primitif et son élément perdu de guérison. » Ibid., p. 17.
L’augmentation des ventes et le fait que les membres donnent davantage le livre d’étude montrent que le précieux message de cet ouvrage est de plus en plus apprécié et accepté. Mais ce qui compte, ce n’est pas le nombre de livres vendus ou distribués. Ce qui compte, c’est de transmettre le message de guérison et de rédemption du Consolateur. C’était là le but de la vie de notre Leader, et elle a établi l’Église du Christ, Scientiste, pour que soit poursuivi ce but sacré.
Si nous restons fidèles au but de la vie de notre Leader, « imprégner l’humanité de la véritable récognition de la Science Chrétienne pratique et efficace », nous sommes alors les disciples du nouveau Messie, qui est aussi l’ancien Messie, qui est le Messie éternel. Oui, nous sommes une Église éveillée et active; nous sommes attentifs aux voix de notre époque; et nous sommes des gens à l’esprit profondément évangélique, qui apportons la bonne nouvelle de la « précieuse Science du Christ » Hymnaire, n° 221 (traduction littérale)..
Les assistants ont ensuite chanté le cantique n° 258, et l’assemblée a été close par Mme Jenks.