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RÉPONSES A DES QUESTIONS

Sur La Science Chrétienne

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1993


Le profond désir de se comprendre les uns les autres est aussi irrépressible que la venue d'une nouvelle saison. Nous désirons tous mieux connaître nos semblables, en pénétrant au-delà des apparences; nous aimerions en particulier savoir ce qui motive vraiment leur vie.

Dans cette série d'articles, nous reproduisons des réponses à des questions qui ont été posées récemment au cours de conversations individuelles, de discussions de groupe ou d'échanges de correspondance avec des personnes qui veulent en savoir plus sur la Science Chrétienne et ceux qui l'étudient. Bien sûr, les réponses rapportées ici ne prétendent pas faire autorité. Elles ne représentent pas non plus la seule façon de répondre à une question donnée. Mais elles proviennent d'échanges qui ont effectivement eu lieu entre des Scientistes Chrétiens et leurs semblables.

La lutte universelle que mène l'être humain pour surmonter le péché le conduit souvent à se poser des questions très profondes. L'échange suivant a eu lieu au cours d'une causerie sur la Science Chrétienne donnée à un séminaire de théologie protestante.

Question: Du point de vue de la Science Chrétienne, existe-t-il un rapport entre le péché et la maladie ?

Réponse: Oui, bien sûr, mais cela ne veut pas dire qu'une personne malade soit forcément coupable de quelque péché personnel. Le péché, la maladie et la mort ont, toutefois, un point commun: ils proviennent de ce que nous ne parvenons pas à vivre notre être véritable, créé par Dieu. Dieu ne place pas l'homme dans un corps mortel destructible pour y souffrir et mourir. En guérissant les malades et en triomphant des limites imposées par la matérialité, Jésus a montré qu'il ne considérait pas la souffrance et la destructibilité physiques comme naturelles, normales ou voulues par Dieu.

Question: S'il en est ainsi, quelle est l'origine du mal et de ce que les Scientistes Chrétiens appellent « l'entendement mortel » ?

Réponse: Je pense que personne ne peut prétendre donner une réponse satisfaisante d'un point de vue théorique. Beaucoup de gens ont critiqué certaines réponses au problème du mal proposées par le protestantisme traditionnel. Il leur paraît impossible qu'un Dieu bon et omnipotent permette l'existence du mal et encore moins celle d'un diable personnel capable de s'opposer à Lui. Partant de là, les Scientistes Chrétiens croient que le mal n'a ni origine ni existence réelle et que cela doit, en fin de compte, se prouver dans l'existence de chacun. J'ajouterai que, du point de vue de la Science Chrétienne, l'être véritable de l'homme et le lien qui l'unit à Dieu ont été révélés dans la vie de Christ Jésus, et nous pouvons, nous aussi, avoir cette révélation si nous le suivons pas à pas. Il ne serait ni logique ni efficace de renoncer à comprendre notre être véritable et notre relation à Dieu parce que nous nous demandons pourquoi nous n'y sommes pas encore parvenus, ou d'échafauder des hypothèses sur l'origine de ce qui peut entraver nos efforts.

Question: En admettant que le péché et le sentiment d'être séparé de Dieu soient surmontés, que dire de la culpabilité qui subsiste pour les péchés déjà commis ? Ne faut-il pas l'éliminer d'une manière ou d'une autre, et ne persiste-t-elle pas une fois que le péché lui-même est abandonné ?

Réponse: Je voudrais dire d'abord que le mot péché est utilisé dans un sens très large par la Science Chrétienne, un sens à distinguer — comme vous le faites — des péchés précis qui découlent de la notion traditionnelle du péché. Nous ne pensons pas que la victoire sur le péché dans son ensemble soit facile ni rapide à remporter. Mais nous croyons que, dans la mesure où cette victoire est remportée, dans la mesure où le péché est détruit, Dieu nous pardonne. Il n'y a alors plus de punition ni de sentiment de culpabilité.

Si nous continuons à nous sentir coupables, c'est peut-être parce que nous n'avons pas complètement abandonné la façon de vivre et de penser qui nous a amenés à pécher. Par ailleurs, si nous nous sommes réellement repentis et si nous avons été transformés, nous avons alors besoin de mieux accepter la grâce et le pardon de Dieu. Il nous faudra peut-être procéder à un examen de conscience honnête pour déterminer si ce sentiment de culpabilité tenace indique encore un besoin de repentir. Mais si nous nous efforçons de manifester l'esprit de Marie-Madeleine, qui est allée trouver Jésus dans la maison de Simon et lui a baigné les pieds de ses larmes, le chemin s'ouvrira devant nous.

Les questions qui suivent ont été posées pendant une causerie donnée au lycée dans le cadre d'un cours de religion comparée.

Question: Pourquoi devrais-je me donner la peine de prier quand je peux prendre un médicament pour me guérir ?

Réponse: La guérison spirituelle va bien au-delà de la guérison physique. La prière s'accompagne d'un sentiment de renouveau. Celui qui a fait l'expérience de la guérison spirituelle ressent, d'une manière nouvelle, combien Dieu est proche et combien Il nous aime tous. Ce sentiment imprègne chaque aspect de la vie du Scientiste Chrétien et a aussi un impact spirituel sur les autres. Il n'est pas rare que l'on demande à un Scientiste chrétien ce qui l'aide quand les choses n'ont pas l'air d'aller très bien à l'école ou au bureau. Ce genre de question nous est souvent posé quand nous venons d'avoir une guérison, quand nous avons une vision nouvelle de ce qu'est Dieu et de ce qu'Il fait pour l'homme !

Question: J'ai entendu dire que l'esprit humain contribuait au processus de guérison, que c'était notre attitude positive qui intervenait. Si c'est le cas, quel rôle Dieu joue-t-Il ?

Réponse: Nous ne considérons pas que c'est l'entendement humain en soi qui apporte la guérison. Dans son Épître aux Philippiens, Paul écrit: « Ayez en vous cet entendement qui était aussi en Jésus-Christ » Phil. 2:5. (d'après la version King James). Cet entendement ne saurait être la simple intelligence humaine. C'est forcément l'Entendement qui est Dieu. Jésus lui-même a déclaré: « Je ne puis rien faire de moi-même... parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. » Jean 5:30.

Pour le Scientiste Chrétien, le rôle de l'entendement humain dans la guérison consiste à céder au bien que Dieu a en réserve pour Sa création. Essayer de déterminer la façon dont la guérison devrait s'opérer grâce à l'entendement humain, ce n'est pas céder pour se laisser pénétrer de cet « entendement qui était aussi en Jésus-Christ ».

Question: Si je vous demandais de prier pour moi, m'amèneriez-vous à Dieu, ou amèneriez-vous Dieu à moi ?

Réponse: A vrai dire, si vous étiez malade ou blessé, ou si vous vous trouviez dans quelque difficulté, et que vous me demandiez de prier pour vous, ma prière aurait pour premier but de vous amener à voir par vous-même que Dieu ne vous a jamais quitté !

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