Dans Mon Enfance, les moniteurs de l'école du dimanche de la Science Chrétienne m'avaient très tôt enseigné les valeurs spirituelles et, à la maison, mes parents m'avaient appris à respecter de strictes normes morales. Cependant, devenue adulte, j'étais attirée par les romans et les images très explicites, au point d'en devenir presque esclave. J'étais aussi influencée par les théories qui voient dans la moralité une attitude démodée et excusent les actes immoraux, prétendant que des pratiques sexuelles variées ne représentent que des choix de vie différents. Comme je ne fréquentais personne à l'époque, et que j'avais bien l'intention de ne pas avoir de relations sexuelles avant d'être mariée, je ne voyais rien de mal à m'intéresser ainsi à la sensualité. Je ne me rendais pas compte à quel point mes pensées m'entraînaient vers la chute.
Qu'entendez-vous par là ? — La sensualité peut avoir un effet hypnotique. Lorsqu'on lui cède, lorsqu'on s'y abandonne, on s'enfonce dans un tel brouillard mental que les limites entre le bien et le mal paraissent confuses. Cet état d'esprit amène à faire des choses auxquelles on n'aurait jamais consenti en ayant la pensée claire.
Cela s'est-il passé ainsi pour vous ? — Oui. J'ai eu une liaison avec une amie. Nous ne l'avions pas prévue. Notre relation avait été différente au début. Je désirais échapper à la solitude. Cette liaison était un secret bien gardé, mais j'avais toujours peur que cela finisse par se savoir.
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