La Science Chrétienne est avec moi depuis ma naissance, et j'ai été aidée de bien des manières grâce à ses enseignements. Un jour, alors que j'avais huit ou neuf ans, je jouais chez une amie, tout près de chez moi. Il y avait un toboggan dans le jardin et, au cours d'une glissade, j'ai atterri sur le bras, le tordant de manière bizarre. Le bras me faisait très mal et s'est mis à enfler. Mon amie m'a raccompagnée à la maison, où m'attendait maman. Nous avons lu le poème de Mary Baker Eddy intitulé « Satisfait ». En voici le premier verset:
Quoi qu'il advienne, si tu suis
L'Amour parfait
Au long des jours, au long des nuits,
Grande est ta paix.
Une nurse de la Science Chrétienne est venue prendre soin de moi. Le lendemain, nous sommes allées chez ma grand-mère, qui était aussi Scientiste Chrétienne. Je me souviens que, pendant que je lui racontais ce qui était arrivé, le bandage est tombé de mon bras. L'enflure avait disparu et, peu après, les bleus s'en allaient de même. J'étais une enfant très active, et je ne me souviens pas avoir ensuite été gênée par ce bras.
Je suis aussi très reconnaissante d'avoir été guérie de la rougeole et de la rubéole, d'avoir été aidée alors que j'avais à passer des examens, et d'avoir pu surmonter la crainte dans diverses situations. En me montrant la totalité de Dieu et de Son royaume, et l'irréalité du mal qui en découle, la Science Chrétienne a donné à ma vie un but limpide. La joie d'être membre de L'Église Mère et d'une de ses filiales m'emplit de gratitude.
Liverpool (Merseyside), Angleterre
Je suis la mère de Janet et j'ai été témoin des guérisons qu'elle a eues pendant son enfance. La blessure au bras dont elle parle nous a permis de bénéficier du dévouement plein d'amour d'une nurse de la Science Chrétienne; la guérison a été rapide et permanente.
Une autre fois, Janet a été ramenée de l'école le matin, avec les symptômes d'une mauvaise rubéole, et on nous a demandé d'appeler le médecin. En Grande-Bretagne, la loi stipule que, si un enfant de moins de seize ans semble souffrir d'une maladie contagieuse, les autorités médicales doivent en être informées. Nous avons donc fait venir un médecin.
Pendant qu'il était en route, nous avons prié Dieu, certains que « rien d'inharmonieux ne saurait pénétrer l'être, car la Vie est Dieu ». Ces mots sont extraits d'une phrase de Science et Santé de Mary Baker Eddy: « La transmission de la maladie ou de certains traits caractéristiques de l'entendement mortel serait impossible si ce grand fait de l'être était compris, savoir que rien d'inharmonieux ne saurait pénétrer l'être, car la Vie est Dieu. »
Le médecin arriva bientôt et confirma le diagnostic de l'école. Il nous conseilla de laisser Janet au lit pendant un ou deux jours, de lui faire prendre les comprimés qu'il prescrivait, et de ne pas la renvoyer à l'école avant deux semaines. Le médecin devait être très occupé, car il s'était montré peu aimable, mais, comme il se préparait à partir, ma fille l'appela pour lui dire qu'elle n'avait pas besoin de médecin, parce qu'elle allait à l'école du dimanche de la Science Chrétienne et qu'elle avait recours à Dieu. Il demanda alors pourquoi nous l'avions fait venir. Je lui répondis que c'était la loi, et que les Scientistes Chrétiens respectaient les lois de leur pays.
Son attitude changea alors du tout au tout; il s'assit au bord du lit et parla avec Janet de l'école et de ses activités préférées. Tout à coup, il se tourna vers moi en s'exclamant: « Je peux voir l'éruption disparaître de son visage et de son cou, et sa température est à nouveau normale. » Il se leva, serra solennellement la main de l'enfant et lui dit: « C'est là la guérison la plus rapide que j'aie jamais vue. Tu vas bien, tu peux donc te lever tout de suite, et tu n'auras plus besoin de me revoir. » Janet et moi étions très heureuses, et nous nous réjouissions de tout raconter à son papa lorsqu'il rentrerait. En vérité, ce fut là une magnifique guérison.