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Et voilà pourquoi je suis Scientiste Chrétienne !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1986


Un enfant de trois ans, maladif et dorloté, fut invité par ses voisins Scientistes Chrétiens à aller à l'École du Dimanche. C'était en 1914. S'inquiétant de sa conduite, sa mère fut très surprise qu'on l'autorise à revenir à l'École du Dimanche après sa première visite, car il était d'ordinaire impossible, même avec elle. Il se mit a répéter, à la maison, certaines petites vérités qu'il avait apprises. Sa mère, fort étonnée de voir à quel point il était transformé, demanda à ses voisins si elle pourrait aller à l'église avec eux, pour voir ce qui s'y faisait. Peu de temps après, elle commença à y aller régulièrement et économisa sou à sou pour s'acheter son premier exemplaire du livre de Mary Baker Eddy, Science et Santé.

Au moment de la naissance de son deuxième enfant, le docteur dit à son mari qu'il serait impossible de sauver à la fois la mère et l'enfant. Le mari demanda au docteur de sauver sa femme. Le bébé, mort-né, fut mis de côté et recouvert d'un drap. Mais la sœur de la mère priait avec ferveur pour ressentir la présence de Dieu autour d'eux. Elle avait récemment commencé à étudier l'exemplaire de Science et Santé que sa sœur (la mère du bébé) lui avait montré. Avec autorité spirituelle, elle entra dans la pièce, retira le drap, prit le bébé et déclara en priant: « Dieu est sa Vie ! » Le bébé se mit à respirer et fut ramené à la vie. Cet enfant grandit et devint par la suite professeur de Science Chrétienne.

Quatre ans après la naissance de cet enfant, un troisième fils vint au monde; à l'âge de deux ans, il fut pris d'une série de violentes convulsions et perdit finalement conscience. Le père, qui buvait, fumait, jurait et qui était d'un tempérament violent, quitta la maison, parce qu'il ne voulait pas voir son fils mourir et savait qu'il ne pourrait ébranler la foi de sa femme. Il n'y avait pas d'autres Scientistes Chrétiens à l'endroit où vivait maintenant cette famille, alors la mère se mit à bercer son fils inconscient, en chantant des cantiques, donnant à lire à son fils aîné (l'enfant dont la conduite avait été transformée à l'École du Dimanche) le livre d'étude, Science et Santé. Elle demanda aussi à son fils cadet de travailler métaphysiquement. Elle pria toute la nuit, et quand son mari rentra à trois heures du matin, l'enfant était complètement guéri. Le père fut stupéfait. Il alla directement à l'armoire à pharmacie et jeta tous les médicaments à la poubelle. Jamais plus il ne s'appuya sur autre chose que la Science Chrétienne. Dans les mois qui suivirent, il fut guéri du désir de fumer et de boire; et au bout de deux ou trois ans, tout vestige de mauvais caractère avait été éliminé — à tel point qu'il devint réputé pour sa douceur.

Sa femme et lui devinrent tous deux des praticiens de la Science Chrétienne dévoués, furent inscrits dans The Christian Science Journal, et continuèrent ce travail pendant plus de vingt ans.

Leurs fils continuèrent à étudier la Science Chrétienne, vivant comme si cette Science était tout pour eux, et elle l'était effectivement. Fille du deuxième fils, je fus témoin, en grandissant, de ce dévouement total. Par exemple, je me rappelle un certain jour d'Actions de grâces de mon adolescence. La famille et les invités venaient de se mettre à table après l'église — une occasion rare et précieuse de se retrouver ensemble — lorsque le téléphone sonna. C'était une dame âgée de notre église qui appelait pour dire que son mari se trouvait dans un état grave; elle demandait que quelqu'un veuille bien venir tout de suite. Sans toucher à son dîner, mon père prit immédiatement la voiture pour aller chez elle, à environ vingt minutes de là. Il n'était pas, à l'époque, un praticien inscrit dans le Journal, mais simplement un homme d'affaires qui aidait les gens faisant appel à lui. Il prenait rarement des vacances et travaillait généralement les jours fériés, et je me rappelle ma déception de le voir partir, car je chérissais les rares moments que nous passions ensemble; mais nous savions tous que c'était toujours « l'église d'abord ».

Quand mon père arriva, l'homme était livide et avait perdu conscience, il ne donnait aucune réaction, aucun signe de vie. Mon père pria en silence et à voix haute, jusqu'à ce que, une heure plus tard, l'homme commence à remuer. Mon père le ranima, lui parlant de Dieu. L'homme commença à reprendre vie et à réagir. Mon père resta à parler avec lui deux heures encore. A ce moment-là, notre repas d'Actions de grâces était terminé. Mais la véritable Action de grâces de notre père ne faisait que commencer. Trois jours plus tard, devant moi, un dimanche à l'église, ce couple vint vers mon père; ils lui prirent les mains et avec des larmes de gratitude, ils le remercièrent en utilisant des expressions inoubliables. Je compris, en cet instant, comme dans beaucoup d'autres cas similaires, ce que c'est qu'être Scientiste Chrétien.

Dans le livre d'étude, Mary Baker Eddy écrit qu' « il faut que le moi humain soit évangélisé ». Elle dit: « Dieu nous demande d'accepter aujourd'hui même cette tâche avec amour, d'abandonner aussi vite que possible le matériel, et de travailler au spirituel qui détermine ce qui est extérieur et réel. » Science et Santé, p. 254. Ainsi, être Scientiste Chrétien signifie sacrifier parfois même les choses humaines bonnes et justes, telles que des réunions de famille, pour accomplir le travail de Dieu. C'est vraiment donner la priorité aux choses essentielles. C'est servir Dieu et l'homme avant toute autre chose. C'est ne pas avoir d'allégeances moindres. C'est vouloir le Christ, la Vérité à tel point que rien d'autre ne semble aussi important. Je me rappelle ma grand-mère, qui devait quitter la maison à cinq heures et demie de l'aprèsmidi, faire trois kilomètres à pied, puis prendre un autocar pendant quarante-cinq minutes, puis un tramway, pour assister, à huit heures, à une réunion de témoignage du mercredi soir. Après cela, elle n'était pas de retour chez elle avant minuit, à cause des correspondances d'autocar. Malgré tout ce qu'elle avait à endurer pour y aller, elle ne manquait jamais un service d'église, ni le mercredi ni le dimanche. Pourquoi ? Par amour, par amour pour le Christ, la Vérité. Parce que la Science Chrétienne était devenue l'essence de sa vie. Elle voulait en apprendre plus sur ce qui avait guéri ses trois fils et son mari; et rien, aucun inconvénient, aucune activité humaine, ne pouvait l'empêcher de l'obtenir.

Oui, je suis Scientiste Chrétienne en raison de cette éducation, parce que j'ai été élevée dans une famille où Dieu, la Science Chrétienne et l'église passaient toujours d'abord, guérissaient toujours, guidaient toujours. Mais chaque Scientiste Chrétien doit aussi trouver lui-même ce style de vie — même s'il y a reçu son éducation. Il n'en hérite pas automatiquement. Il doit l'adopter sincèrement et c'est ce que j'ai fait.

Bien qu'aimant la Science Chrétienne, pendant des années, au lycée et à l'université, j'ai poursuivi sans relâche la réponse à la question: « Qu'est-ce que la Vérité ? », lisant tous les philosophes, examinant toutes les religions et tous les livres sur lesquels je pouvais mettre la main, à la recherche de la réalité suprême. La Science Chrétienne m'a révélé la Vérité pratique que j'avais cherchée tout ce temps-là. Elle m'a permis de résoudre des problèmes de santé, de travail et de relations, et parfois j'y ai eu recours pour aider des amis sur leur demande. Elle est devenue quelque chose de beaucoup plus qu'une religion dans laquelle j'avais été élevée. A l'âge de vingt et un ans, je vivais seule, de mes propres moyens, et la Science Chrétienne est devenue tout pour moi, satisfaisant tous mes besoins. A l'âge de vingtdeux ans, le cours de Science Chrétienne était ce que je désirais le plus au monde; et l'année suivante, divinement guidée, j'ai trouvé le bon professeur et cette expérience unique et sacrée m'a été donnée, m'enracinant indissolublement dans mes raisons d'être Scientiste Chrétienne.

Étant mère, épouse et membre actif d'église, j'ai trouvé la Science indispensable. Mais elle est beaucoup plus qu'une simple méthode de guérison. C'est la vérité suprême enseignée et démontrée par Christ Jésus. C'est la réalité, ce qui est. Le potentiel dynamique qu'a la Science Chrétienne de résoudre les problèmes du monde devrait inciter ceux qui se disent ses adeptes à traiter métaphysiquement l'immoralité, le crime, la guerre, la maladie et même la mort, universellement. Tout est là dans nos livres, la Bible et Science et Santé: les réponses à tout, applicables à toutes les situations, qu'il s'agisse de traiter avec un associé injuste ou d'empêcher les guerres nucléaires. Sommes-nous vraiment conscients du pouvoir de ce que nous possédons ? La Science Chrétienne est révolutionnaire, et nous devrions vivre comme des révolutionnaires, avec un seul but devant nous.

Mary Baker Eddy écrit: « La Science est absolue et définitive. Elle est révolutionnaire dans sa nature même... » Écrits divers, p. 99. Vous rendez-vous compte ? Nous avons la vérité suprême, la clef pour résoudre nos problèmes et ceux du monde ! Nous maintenons que la vie n'est pas matérielle, mais entièrement spirituelle, éternelle et parfaite, gouvernée par le seul Entendement, ici même et maintenant même. Nous considérons que cet Entendement unique est notre Entendement et le seul Entendement de tous. Nous affirmons que l'Amour sans limites nous entoure, qu'il est tout ce que nous pouvons ressentir ou exprimer. Nous soutenons que nulle erreur du sens personnel, telles que jalousie, haine, ou fausses opinions, ne peut nous influencer. Nous certifions que nulle limitation, nul accident, maladie ou mort, ne peuvent avoir de pouvoir sur nous, car l'Entendement, Dieu, est Tout.

La Science Chrétienne offrant une telle compréhension, la question, au fond, n'est pas « pourquoi suis-je Scientiste Chrétienne ? », mais plutôt: « Pourquoi pas tout le monde aussi ? »

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