La puissance curative de la Science Chrétienne se manifeste dans la vie de ceux qui l'étudient. Quand une guérison est lente, elle a du prix en raison de la foi, de la patience et du courage qui sont exigés. Mais la destruction immédiate de la maladie ou de l'inharmonie doit être notre but. Le caractère inévitable et la simplicité de la vérité rendent cela possible.
J'avais besoin une fois d'un travail temporaire à temps partiel pour m'occuper durant quelques heures de temps libre et pour augmenter un petit revenu. Dans une grande ville comme Londres, cela pouvait revenir à chercher une aiguille dans une meule de foin. Un après-midi, je me rendis dans une Salle de Lecture de la Science Chrétienne pour étudier et prier à ce sujet. Il y avait tout ce qu'il fallait pour étudier, ce qui m'apparut comme l'évidence de ressources spirituelles, « une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde » (Luc 6:38).
Fortifié par mon étude inspirée, je pris l'autobus pour rentrer chez moi. Celui-ci passait devant une maison de commerce que je connaissais, et dans laquelle mes services pouvaient être appréciés. Je descendis du bus et l'on me permit de parler immédiatement au patron. Tout ce qu'il me demanda fut: « Combien voulez-vous, et quand pouvez-vous commencer ? » J'étais au travail le lendemain à des conditions très satisfaisantes pour nous deux, conditions qui doublaient à peu près mes revenus. J'avais appris à m'attendre au bien dans la vie, car le bien est l'évidence naturelle de l'amour de Dieu, mais je dois dire que ce jour-là, je fus passablement surprise d'avoir la preuve immédiate que l'Amour divin guide.
Une autre fois, je rencontrai un sculpteur sur cire — membre d'une famille qui était réputée pour ce genre de travail. Il avait besoin d'un canapé français doré pour une de ses expositions. Il ne s'attendait pas à pouvoir en trouver un, et il ne voulait pas non plus mettre cher dans une pièce d'antiquité coûteuse. Je me chargeai de chercher le canapé pour lui. Cette recherche aurait pu me prendre beaucoup de temps, et la récompense était maigre.
Je rendis visite à un marchand qui était spécialisé dans ce genre de meubles, et il me montra un canapé de ce style à un prix très raisonnable. C'était probablement le seul exemplaire à Londres — et sans aucun doute le seul à ce prix-là. Cela prouva que le hasard ne gouverne pas ma vie, et confirma que Dieu sait tout, et qu'Il communique toute connaissance véritable à Son idée, de façon permanente.
L'artiste fut tellement satisfait de mon aide qu'il s'attacha à nouveau mes services. La tâche qu'il m'assigna alors paraissait quasiment impossible, comme cela avait été le cas la fois précédente. Mais en moins d'un après-midi, je repérai un lot de meubles convenables que je n'aurais jamais cru exister, grâce à une visite dans un entrepôt, alors que je ne savais pas qu'il appartenait au marchand. Mon client n'eut aucune difficulté à choisir exactement ce qu'il désirait. Il trouva que j'avais beaucoup de chance, mais je savais que c'était là la preuve du gouvernement infaillible du seul Entendement qui sait tout.
Mrs. Eddy nous dit (Science et Santé, p. 206): « Dans la relation scientifique de Dieu à l'homme, nous trouvons que tout ce qui bénit l'un bénit tous, ainsi que Jésus le montra avec les pains et les poissons — l'Esprit, non la matière, étant la source de toute subsistance. » En cette circonstance, il fut pourvu au besoin de mon client; le marchand et moi avons bénéficié de la transaction, et le public put profiter de l'exposition qui en résulta. Et maintenant, dans bien des parties du monde, des lecteurs peuvent se réjouir avec moi de ma gratitude !
Il est faux de croire que quelque chose soit trop bon pour être vrai. Dans la totalité de l'amour de Dieu, tout ce qui est inférieur au bien est trop mauvais pour être vrai.
Eastbourne (East Sussex), Angleterre
