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Lorsque l’on commence à étudier et à mettre en pratique la Science Chrétienne,...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1982


Lorsque l’on commence à étudier et à mettre en pratique la Science Chrétienne, une période de progrès soutenus est parfois suivie d’une série de difficultés tenaces. Mais en creusant pour comprendre spirituellement Dieu et l’homme, en nous élevant au-dessus de la chimicalisation, c’est-à-dire l’agitation mentale qui se produit quand on passe de croyances matérielles à une plus grande conviction spirituelle, et en apprenant des leçons nécessaires de sagesse et d’humilité, nous sommes à nouveau prêts à aller de l’avant.

Pendant environ dix ans, je dus affronter l’inharmonie au foyer, des problèmes et une santé incertaine. Par moments le sentiment d’être enfermée dans une situation désespérée était presque insupportable. Un travail à plein temps, des responsabilités à l’église, ainsi que des obligations domestiques, ne me laissaient que peu de temps pour moi. Néanmoins je découvris des façons de demeurer active sur le plan spirituel. En plus de l’étude régulière de la Leçon-Sermon indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, je reprenais chaque soir ma deuxième lecture consécutive des écrits de Mrs. Eddy là où je l’avais interrompue. Invariablement, le passage auquel j’ouvrais ces livres répondait à mon besoin immédiat de paix, de courage ou de confiance. Des messages directs me parvenaient également, tels que: « La seule façon de s’en sortir, c’est d’aller plus haut. » Pendant toute cette période, et notamment lorsqu’il y avait des crises, j’essayai de vivre les qualités dérivées de Dieu que sont la patience, la justice et la sollicitude.

Après avoir perdu mon mari et avoir été à l’écoute de Dieu pendant plusieurs mois pour savoir quelle était la voie que je devais suivre, je vendis ma maison et en achetai une autre bien différente. Les cinq années suivantes me procurèrent un environnement tranquille. Ma santé s’améliora, un nouveau travail m’apporta un champ d’activité plus large, un meilleur revenu et les tensions du passé furent oubliées.

Un hiver, peu après avoir changé de maison, j’appris qu’il sévissait une grave épidémie de grippe. L’article de Mrs. Eddy « Contagion » devint alors un compagnon journalier, car j’avais de la joie à l’étudier chaque jour (voir Écrits divers, p. 228). Une nuit, je m’éveillai dans un état de détresse, mais je fus convaincue que le travail de prière que j’avais consacré à cette question ne pouvait rester vain. Après m’être accrochée phrase par phrase, pendant une heure et demie, à Science et Santé de Mrs. Eddy, je devins clairement consciente que les symptômes n’étaient pas des conditions inévitables ou inchangeables, mais seulement la conséquence de la suggestion mortelle agressive.

La Bible nous dit de Dieu (Actes 17:28): « En lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être. » Cette promesse des Écritures, je le savais, était un fait, et je me rendis compte aussi que les craintes des autres à mon sujet (parce que je vivais seule dans un endroit isolé) ne pouvaient pas m’affecter ou agir comme une loi préjudiciable à ma vie; la loi de Dieu est suprême. Le lendemain après-midi j’étais guérie.

Vers la fin 1973, bien que je fusse fort attachée à ma maison, je fus poussée par la prière à faire un changement complet. La propriété immobilière, dans ma région, était considérée comme impossible à vendre à cette époque, mais ma maison fut achetée du jour au lendemain, à la pleine valeur du marché, par le premier acquéreur. Deux ans plus tard, je rencontrai puis épousai un Scientiste dévoué; ce lien continue de contribuer à notre croissance spirituelle mutuelle.

Plus récemment, deux épreuves me forcèrent à aimer « mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur » (II Cor. 5:8) — afin de gagner une compréhension plus ferme de l’Esprit comme étant la substance. Il y a cinq ans, je fus renversée par un cycliste qui roulait très vite et n’avait pas respecté un feu rouge. Une blessure à la tête fut rapidement guérie. Mais pendant plusieurs jours, je ne pus monter un trottoir ou monter les escaliers sans souffrir beaucoup. La praticienne de la Science Chrétienne que j’appelai me fit remarquer que, parce que l’Esprit est la seule substance, ma mésaventure n’était en fait qu’une collision d’ombres. Cela m’aida beaucoup, et alors que je m’efforçais de mettre mes pensées en accord avec l’Amour divin, la lésion au dos fut guérie. Finalement, des périodes persistantes d’étourdissements furent surmontées lorsque je reconnus la signification de cette déclaration de Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 204): « Dieu est à la fois le centre et la circonférence de l’être. » Je ne manquai qu’un seul jour de travail.

Il y a quelques années, en été, je me suis baignée dans une piscine dans laquelle on avait mis une dose trop forte de produits chimiques. Cela parut déclencher une infection de la cheville. Ce que je devais voir, cependant, c’était que l’environnement matériel ne s’applique qu’à la fause conception que l’homme est physique et mortel. L’univers réel dans lequel l’homme existe en fait ne contient aucun élément destructif ou nuisible. L’homme est spirituel, et en tant que tel, il inclut dans sa conscience un environnement pur. En moins de dix jours, l’abcès s’ouvrit, se vida et disparut.

Lorsque nous remplaçons la volonté humaine et les croyances non inspirées par la compréhension et la démonstration progressive de l’identité spirituelle de l’homme, nous voyons des preuves de la puissance de Dieu. Et quelles que soient les circonstances, nous apprenons que la croissance spirituelle véritable peut avoir lieu.

La Science Chrétienne est là pour libérer la conscience humaine de toute erreur et pour nous montrer la réalité de la famille universelle de Dieu. Cette réalité est une déduction inévitable tirée de l’unité de l’homme avec son Père-Mère Dieu. Si nous avons soif de comprendre, nous pouvons trouver des réponses à nos questions les plus profondes par l’étude et la pratique de cette Science. Christ Jésus nous montra le Chemin. La loi spirituelle à la base de sa vie de guérison et de triomphe fut révélée à Mrs. Eddy comme étant la Science du Christ. Comment pourrions-nous en être autrement que reconnaissants ?


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