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La véritable prière chrétienne rétablit et régénère

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1982


La Bible nous raconte l’histoire d’un homme qui avait semé dans son champ. Lorsque les épis commencèrent à mûrir, ses serviteurs remarquèrent que l’ivraie croissait au milieu du blé. « C’est un ennemi qui a fait cela », observa le maître de la moisson. Alors il donna à ses ouvriers l’ordre suivant: « Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier. » Matth. 13:28, 30. Ce n’est que lorsque le grain se fut développé que les moissonneurs purent distinguer l’ivraie du froment.

Ce sont les qualités de la pensée, tout comme les caractéristiques d’une plante, qui en déterminent la valeur. L’inspiration, l’amour et la compréhension sont des qualités spirituelles qui élèvent la pensée au cours du traitement en Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce), et le fruit de cette prière est la guérison.

La prière inspirée permet de revendiquer que Dieu gouverne Sa création, l’homme et l’univers, de déclarer la plénitude, l’harmonie et a totalité de leur éternelle perfection d’origine. Par la prière, nous affirmons la totalité de Dieu et nous dénions toute autorité à l’erreur.

La capacité de donner un traitement n’est pas limitée par l’âge, par l’éducation ou par le milieu. La prière qui guérit est une humble communion avec Dieu, un abandon à Sa volonté. L’inspiration divine exclut les formules toutes faites. C’est la conviction spirituelle qui communique à la prière son élan de guérison.

La Prière du Seigneur est l’expression de la pensée pure et scientifique qui guérit. « Notre Père » établit la reconnaissance de la relation eternelle de l’homme à son unique Parent, dont la sollicitude aimante répond à tout besoin. L’homme vit dans le royaume de la Vie; il reflète le pouvoir de la Vérité, et il accomplit tout cela pour la gloire de l’Amour.

La pensée inspirée de Christ Jésus provoqua la guérison instantanée d’une femme qui recherchait son aide. Comme le raconte Matthieu: « ... Elle se disait en elle-même: Si je puis seulement toucher son vêtement, je serai guérie. » Mais Jésus l’empêcha tout de suite de croire que c’était le fait de toucher son vêtement qui l’avait guérie. Il lui dit: « Prends courage, ma fille, ta foi t’a guérie. » Matth. 9:21,

Il nous est demandé d’avoir le même Entendement que Christ, cet Entendement qui est Dieu. Lorsque nous déclarons l’unité de l’homme avec l’Entendement divin — et que nous vivons cette unité aussi pleinement que nous le pouvons — nous nous ouvrons aux possibilités illimitées de la guérison-Christ. Plus nous devenons conscients de la bonté toujours présente, plus notre vision s’empreint du christianisme et plus nos guérisons sont instantanées et scientifiques. « Celui qui étudie la Science Chrétienne doit d’abord séparer l’ivraie du froment, discerner si la pensée, le mobile et l’action sont déterminés par le faux motif ou le vrai — l’intention et la volition émanant de Dieu — et il doit mettre un frein au premier et obéir au second » Écrits divers, p. 117., écrit Mary Baker Eddy, qui découvrit et fonda la Science Chrétienne.

La pensée juste n’est ni négative ni humainement positive, elle est spirituelle. Le fait que l’Entendement infini inclut tout en Lui-même n’autorise aucune négation du bien. La pensée négative, centrée entièrement sur le problème, ne se préoccupe pas du tout de trouver une solution. Le mal mental, ou mauvaise pratique mentale, accepte la discordance comme étant réelle, normale et même probable, tandis qu’il rejette tout ce qui est bon et vrai. L’ivraie de la pensée mortelle négative n’a jamais pu rendre la terre plate ni trouvé un remède à la pénurie ni transformé un mensonge en fait exact. Ce qui manque aux négations morbides, c’est l’expectative du bien.

« Je vieillis et personne ne s’en inquière ! » « Il ne m’arrive jamais rien de bon. » « Je n’ai jamais eu une bonne mémoire des noms. » Est-ce que nous croyons vraiment à ces dénégations de notre identité véritable? ... Alors pourquoi leur donner la parole, même en plaisantant ? Les vraies pensées ne sont jamais perdues et les pensées limitatives ne sont pas le fruit de notre véritable conscience spirituelle, de toute façon. « A moins que ses yeux ne soient ouverts aux méthodes de la mauvaise pratique mentale, qui agit si subtilement que nous confondons ses suggestions avec les impulsions de notre propre pensée, la victime se laissera dériver sans le savoir dans la mauvaise direction », dit Mrs. Eddy. « Soyez toujours sur vos gardes face à cet ennemi. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 213.

Nous pouvons commencer par rejeter ce qui est faux et affirmer ce qui est vrai selon la loi suprême de Dieu. Si nous prions au lieu de critiquer, et si nous guérissons au lieu de condamner, nous neutralisons la pensée négative en élevant nos pensées à la réalité de la suprématie de Dieu.

Exprimer des notions mortelles négatives, ce n’est rien moins que faire parler la crainte. Le Psalmiste nous dit avec assurance: « Je me confie en Dieu, je ne crains pas ce que peut me faire la chair. » Ps. 56:5 (d’après la version King James). Si nous avons peur de la matière comme d’un pouvoir, nous nions en fait l’omnipotence de Dieu et nous désobéissons au premier commandement. La crainte n’a pas le pouvoir par elle-même d’envahir notre pensée et de se manifester sous forme d’infection ou de maladie. Mrs. Eddy nous dit à ce sujet: « Ne craignez pas que la matière puisse souffrir, enfler, et s’enflammer en vertu d’une loi quelconque, puisqu’il est évident en soi que la matière ne peut ressentir ni douleur ni inflammation. » Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 393.

L’Esprit est la substance de la perfection immuable de l’homme. Il n’y a pas de matière dans la substance, par conséquent, il ne peut y avoir d’infection en l’homme. La matière n’a ni intelligence, ni cause, ni existence.

Il ne faudrait pas confondre une solide affirmation des vérités immortelles avec ce que l’on appelle la pratique de l’affirmation mentale positive. Une telle pensée ne peut que trop facilement tomber dans la catégorie du mesmérisme ou du contrôle de la pensée. De prime abord, elle peut sembler exprimer un raisonnement juste, mais elle manipule les gens par la volonté humaine et cherche en fait à usurper le pouvoir de Dieu.

Toute pensée non chrétienne ne guérit pas scientifiquement; elle est l’antipode impuissant du traitement par la Science Chrétienne; elle peut mesmériser le penseur et le plonger dans une apathie et une suffisance sans espoir. Le pouvoir de la Vérité agit comme l’antidote de toute suggestion mesmérique en nous soumettant à l’influence divine.

Nous ne devrions pas non plus nous laisser entraîner à rêver tout éveillés, à prendre nos désirs pour des réalités, car cette attitude mène à bien des déceptions. Comptant sur le hasard, le changement ou le bien-être dans la matière, cet état trompeur n’a aucune fondation véritable ni aucune validité.

En vérité, qu’elle soit négative, craintive, volontaire ou attentiste, la mauvaise pratique mentale n’a ni pouvoir ni lieu où opérer. En réalité, Dieu seul communique avec l’homme. Le mal n’a ni voix ni message. Les pensées de Dieu manifestent la santé, l’harmonie, la sagesse — la substance de Sa bonté.

En soupesant les éléments qui constituent notre pensée, nous en déterminons la qualité. Nous les identifions, comme l’ivraie et le froment, à leurs fruits. Sont-ils faits d’honnêteté, d’amour, de pureté ? Nous mènent-ils à Dieu ? Sont-ils en harmonie avec Sa loi ? En embrassant scientifiquement les faits véritables de l’être, et en les appliquant avec consistance dans toutes nos occupations et dans nos relations, nous atteignons la conscience spirituelle qui nous élève à l’altitude du traitement en Science Chrétienne, altitude qui permet de guérir. Dans ce royaume de Vérité, nous trouvons la joie de la régénération et de la guérison.

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