On recherche souvent le prestige dans les affaires ou dans sa profession. Ce n’est que naturel. Lorsqu’il est étayé par des capacités hors de pair, ce prestige peut être amplement justifié. Mais nous devrions être beaucoup plus vigilants que nous ne le sommes généralement quand il s’agit de conférer du prestige au mal.
C’est ce que nous faisons inconsciemment lorsque, par exemple, nous admettons en nous-mêmes qu’une maladie peut traîner quelques jours de plus ou lorsque nous décidons que tel problème d’argent est insoluble. Dans la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce), toute autorité et toute gloire appartiennent à Dieu. Nous ne devrions les attribuer à quoi que ce soit d’autre. Dieu, ou l’Entendement, est l’auteur de tout ce qui est réel. « L’Entendement est le grand créateur, écrit Mary Baker Eddy, et il ne peut y avoir de pouvoir sauf celui qui dérive de l’Entendement. Si l’Entendement était le premier chronologiquement, s’il est le premier potentiellement, et s’il doit être le premier éternellement, alors accordez à l’Entendement la gloire, l’honneur, la domination et la puissance dus éternellement à son saint nom. »Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 143; S’il est un cas où le prestige peut prendre son sens véritable, c’est bien dans celui-ci ! Rien en dehors de l’Entendement et de ses innombrables idées spirituelles ne devrait nous paraître réel. Rien d’autre n’est authentique ni valable.
La maladie, le manque, l’inquiétude n’ont que le prestige et le poids que nous leur attribuons. Intrinsèquement, ils n’ont aucun poids. Mais si nous donnons une réputation à ces négations, nous nous exposons à supporter le poids de cette erreur.
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