« Quarante ans sans avoir jamais pris une pilule ? » Ce commentaire était accompagné d'un sursaut de surprise. La personne qui avait prononcé ces paroles regarda tristement les deux ou trois boîtes de pilules dans son sac et avoua que ce n'était là qu'un échantillon de la collection de pilules qu'elle avait chez elle et dont elle dépendait à présent de façon alarmante.
Cette femme n'est qu'une personne parmi les millions de celles qui constituent les statistiques publiées dans les derniers rapports relatifs à l'emploi abusif des substances chimiques. Les chiffres publiés révèlent que la facilité avec laquelle on se procure sédatifs et stimulants, calmants et analgésiques a asservi un nombre d'individus plus élevé que celui de la population de la plus grande ville des États-Unis. L'attention apportée récemment au problème de l'abus des substances chimiques a éveillé un grand nombre de ces personnes à la nécessité de se libérer de cet asservissement à l'égard des médicaments prescrits et même des médicaments pré-emballés encore plus facilement accessibles dans n'importe quelle pharmacie.
Le désir de se libérer de l'emploi de médicaments constitue un pas de géant vers cette liberté même, mais ce désir ne suffit pas. Selon la croyance générale, le corps humain qui s'est accoutumé à cette dépendance ne s'adapte pas facilement à un nouveau régime.
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