« Voyons maintenant si la Science Chrétienne a de l'effet », me dit avec défi un membre de la famille comme j'entrais en clopinant dans la salle de séjour, avec une sérieuse entorse à la cheville et souffrant vraiment du choc. J'étudiais la Science Chrétienne depuis peu à cette époque-là, il y a environ vingt ans, et je désirais sincèrement m'appuyer sur le traitement par la Science Chrétienne pour être guéri.
Le praticien que j'avais essayé d'atteindre par téléphone n'était pas chez lui. J'avais besoin d'être soulagé immédiatement de la douleur et de nausées. Selon l'adage, « la dernière extrémité de l'homme est l'opportunité de Dieu ». Je pris donc Science et Santé et j'allai dans une chambre où je pourrais étudier et prier sans être dérangé. Je ne me souviens pas exactement des passages que je lus, mais environ une demi-heure plus tard je me tenais debout sur mes deux pieds, sans douleur, et je marchai jusqu'à la cuisine pour y prendre un souper tardif. Je travaillai le lendemain, je marchai beaucoup, et le soir même je mis une paire de bottes de l'ouest très ajustées, et j'allai danser le quadrille.
Je n'ai pas cessé d'être reconnaissant à notre Père-Mère Dieu pour cette première guérison par l'étude de la révélation de Mrs. Eddy, contenue dans Science et Santé. Plusieurs guérisons suivirent la lecture de ce livre au cours des années.
Plus récemment, j'ai été guéri d'une oreille bouchée et qui coulait. Cet état durait depuis un mois environ. Pendant ce temps je me référai à la Concordance de Science et Santé pour acquérir une compréhension plus spirituelle de mots tels que « oreille », « entendre », « ouïe », « facultés ». Un soir, avant d'aller me coucher, je lus (Science et Santé, p. 41 1): « Dans votre traitement, commencez toujours par calmer la crainte de vos patients. » Que de fois n'avais-je pas lu et relu cette phrase ! Maintenant elle prenait un nouveau sens. C'était la réponse. J'étais guéri et je le savais ! Auparavant, je n'avais pas appliqué cette première règle du traitement mental. J'avais eu peur. Il y avait toujours beaucoup de « si », de « peut-être » et de « pourquoi moi », qui flottaient dans mon esprit. J'avais été hypnotisé par la croyance à la vie dans la matière, le magnétisme animal, une croyance qu'un organe corporel inintelligent pouvait produire une obstruction et ensuite expulser un liquide qu'il aurait fabriqué.
« Lorsque la crainte disparaît, le fondement de la maladie a disparu », écrit Mrs. Eddy (ibid., p. 368). Quel imposteur illusoire que l'entendement mortel ! J'avais oublié que « l'oreille qui entend, et l'œil qui voit, c'est l'Éternel qui les a faits l'un et l'autre » (Prov. 20:12). Il n'y avait pas de raison pour que l'oreille, et l'œil également — tous les deux étant des facultés spirituelles — pussent être modifiés dans leur fonction par un opposé irréel, la corporalité.
Pour terminer, je désire exprimer ma gratitude au sujet de l'Hymnaire de la Science Chrétienne. Ses pages contiennent de nombreux messages de guérison. Il y a environ deux ans, j'ai été guéri d'un déchaussement de plusieurs dents de la mâchoire inférieure lorsque les quatre premiers mots du cantique n° 123 vinrent à ma pensée avec une signification spirituelle nouvelle: « Solide est l'assise. » Le cantique se rapporte à une solide assise de la foi en Dieu et en Sa Parole. Le résultat de ma pieuse méditation de ce cantique fut que je n'eus plus jamais de déchaussements de dents.
Long Beach (Californie), U.S.A.
