Aucun effort valable ne peut être voué à l'échec si nous reconnaissons sa véritable origine. Et pour ce faire, nous devons comprendre que l'identité de l'homme est l'idée bien-aimée de Dieu, l'Entendement divin. Cet Entendement est le bien toujours présent; en conséquence, nous ne dépendons que du bien, de la volonté parfaite de Dieu à l'égard de Son idée, l'homme.
Nous semble-t-il parfois qu'un début prometteur ou un fervent espoir doive être suivi par une déception ? Ou bien encore, une légère frustration paraît-elle nécessaire avant que nos espoirs se réalisent ? La création de l'Entendement n'est pas sujette aux fluctuations d'une vie matérielle dirigée par le hasard. Le plan de Dieu pour Son idée est entièrement bon, et l'application de cette vérité apporte un sens de sérénité et de stabilité dans notre vie. Mrs. Eddy écrit: « Il n'est pas nécessaire que la défaite suive la victoire. La joie qui couronne les bonnes œuvres et le travail bien fait ne devrait pas être éclipsée par quelque occasion perdue, par quelque exigence impérieuse non encore satisfaite. »The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 134;
Comprenant que l'homme est la ressemblance de l'Entendement, nous démontrons progressivement notre liberté quant à l'influence de circonstances telles que les hauts et les bas économiques. L'Entendement et son idée, l'homme, ne varient jamais. Dans l'univers de l'Entendement, l'offre et la demande sont parfaitement coordonnées.
En tant qu'idée de l'Entendement divin, l'homme n'est pas matériel. Il ne vit pas dans un corps matériel. Il n'est pas gouverné par un entendement matériel personnel ni par d'autres entendements personnels. Il est spirituel; il n'y a pas d'entendements matériels personnels, car il n'y a qu'un seul Entendement, Dieu. L'idée de l'Entendement divin, l'homme, ne fait qu'un et concorde avec chacune des autres idées spirituelles. Toutes sont gouvernées par l'Amour divin.
Le mensonge au sujet des autres, peut-être à propos de nos camarades de travail, savoir, qu'ils sont parfois vindicatifs ou moroses, et qu'ils peuvent nous rendre tristes nous-mêmes, exige que notre compréhension éclairée le réfute. Ce qui apparaît comme inégalité d'humeur ou insensibilité n'est ni vrai ni réel. Cela ne fait pas partie de la création de l'Entendement et ne peut exister dans le royaume de l'Amour divin qui englobe tout. La haine n'est jamais attachée à un individu particulier, bien qu'elle puisse paraître personnelle, parce que Dieu n'a jamais fait un mortel envieux ou pécheur. Ses idées, sans exception, sont joyeuses, aimantes et aimées. Le rayonnement spirituel de l'Amour, quand nous le reflétons, bannit les nuages discordants de la crainte et de la haine.
Christ Jésus dit: « Nul ne vous ravira votre joie. » Jean 16:22. La joie, qui est une qualité divine, est à nous pour toujours, et rien ni personne ne peut nous la ravir. Les idées de Dieu sont toujours unies à leur source, l'Entendement divin. Lorsque nous voyons la totalité de Dieu comme la seule réalité, ce sens spirituel nous donne la compréhension permanente de la joie qui est nôtre. Nous cessons de réagir aux erreurs d'un prétendu entendement mortel matériel et elles cessent de nous influencer. Nous nous appliquons plutôt à voir l'homme réel spirituel, et nous nous efforçons de bénir chacun.
En ce qui concerne notre santé, elle n'a pas à être chancelante. L'homme n'est pas gouverné par des organes, un cerveau ou des nerfs matériels. Entièrement spirituel, il est gouverné par la Vie divine, Dieu. Les prétendues forces de la matière n'ont pas la maîtrise des fonctions de l'homme, parce que ces fonctions, tout comme l'homme, sont spirituelles et indestructibles. L'univers de Dieu est entièrement parfait et spirituel. Vivant dans l'atmosphère de l'Entendement, de l'Esprit, l'homme est libre et droit. Son être reflète la paix spirituelle.
Soutenant fermement les faits de la Science Chrétienne — Dieu parfait, homme parfait et univers parfait — en dépit de toute évidence contraire perçue par les sens matériels, nous nous maintenons en bonne santé et faisons bénéficier les autres de cette saine influence. Le mal ou la maladie sont irréels, faux, parce que Dieu ne les a jamais créés; quelle que soit leur durée apparente, ils n'ont jamais eu leur origine en Dieu; ils ne peuvent donc jamais faire partie de notre pensée ou de notre vie. Aucune erreur mensongère ne peut gâter le maintenant de la Vie, le bien que Dieu tient en réserve pour chacun de nous. Il n'y a ni hauts ni bas dans la santé et l'intégralité parfaites de l'homme.
Si nous sommes tentés d'être déprimés ou tristes à la perspective de l'avenir, nous pouvons savoir que la paix et le contentement émanent de l'Ame, l'Amour divin; ils demeurent en nous si nous maintenons notre pensée en harmonie avec l'Amour, la conservant libre à l'égard de l'apathie, de l'amertume, de la haine. Nous pouvons savoir que nous sommes à l'abri de toute influence autre que celle de Dieu. Dieu, le bien, élimine toutes pensées déprimantes et restrictives par Sa présence éternelle et infinie. Elles sont sans origine, sans pouvoir et sans entendement dans lequel résider.
L'homme n'est gouverné ni par les nerfs ni par le cerveau. L'Entendement ordonne toutes les pensées et gouverne chacune de ses idées dans une activité harmonieuse — dans un calme et une stabilité parfaits. Nous n'avons pas besoin d'un coup de pouce extérieur pour nous redonner de l'entrain ou calmer nos craintes. L'idée de l'Ame est sereine et assurée parce que Dieu l'a faite ainsi pour toujours.
Nous identifiant en tant qu'idées de l'Entendement, nous aurons toute la compréhension nécessaire pour chasser le découragement, l'instabilité, la crainte d'un danger imminent ou la déception. Le mal n'a pas le pouvoir d'assombrir ou de détruire notre bonheur. Le Christ, la Vérité, nous met à l'abri des préoccupations de crainte ou de dépression. Il illumine notre chemin et nous enveloppe toujours d'amour.
Il n'est jamais trop tard pour commencer à reconnaître que toutes choses sont sous le gouvernement de Dieu. Peu importe depuis combien de temps l'entendement mortel dit que nous avons des hauts et des bas. L'homme n'a, en réalité, jamais été le jouet de circonstances matérielles. La loi progressive du bien, si elle est observée, dirige chacune de nos activités et de nos relations en conformité avec l'action ordonnée de la Vie. Elle nous place sur un terrain ferme où les hauts et les bas sont inconnus.
