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Ne prononçons que des paroles saintes

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1975


Christ Jésus démontra le pouvoir que possèdent quelques paroles de faire du bien quand il s'adressa aux malades, aux infirmes et aux aliénés, et qu'ils furent guéris. Toutefois ses paroles seules n'auraient pu recéler ce pouvoir de guérison. En eût-il été ainsi, nous pourrions répéter aujourd'hui les mêmes paroles et obtenir des résultats comparables. Mais nous ne le pouvons pas à moins que, lorsque nous les prononçons, elles ne représentent, entretenues en nous, les mêmes pensées-Christ qui habitaient la conscience de Jésus lorsqu'il les prononçait.

La Science Chrétienne montre que le traitement audible des malades par le Maître avait ce remarquable pouvoir de guérir parce que les paroles qu'il prononçait étaient uniformément basées sur la compréhension spirituelle. Elles procédaient de sa claire compréhension du pouvoir et de la présence de Dieu et de la perfection de la création comme étant l'émanation de la Divinité. Ses paroles correspondaient à sa conviction immuable que l'homme est l'enfant de Dieu, créé et maintenu à la ressemblance divine, manifestant éternellement les qualités de la Divinité.

Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé: « Dites la vérité à l'erreur sous quelque forme qu'elle se présente. » Science et Santé, p. 418; Ce que fit Christ Jésus. Il était prompt à réfuter l'erreur et à déclarer la vérité. En conséquence, lorsque se présentait une condition qui requérait la guérison, il n'avait aucun effort spécial à faire pour rassembler les pensées-Christ et prononcer les paroles spirituellement puissantes qui répondraient au besoin. Par exemple, lorsqu'on lui présenta un homme qui avait une main desséchée, ce fut chose naturelle pour lui que d'ordonner à l'infirme: « Étends ta main. » Il comprenait déjà clairement que, dans la Science, l'homme, en tant que création de Dieu, est toujours parfaitement sain. Il n'y avait aucun obstacle pour l'empêcher de prononcer immédiatement les paroles qui inciteraient l'infirme à prouver qu'il était capable d'étendre sur-le-champ sa main « saine comme l'autre ». Matth. 12:13;

La fidélité du Maître à la Vérité ne variait pas. Lorsqu'on lui demandait de guérir, il ne déclarait pas parfois la vérité et parfois l'erreur. L'évidence des sens physiques ne l'impressionnait pas et ne suscitait de sa part aucun commentaire d'acquiescement. Mrs. Eddy écrit: « Il ne tint pas compte de la remarque sarcastique: “Cette main paraît réellement desséchée, tant à la vue qu'au toucher,” mais il coupa court à cette vaine prétention, et détruisit l'orgueil humain en supprimant l'évidence matérielle. »Unité du Bien, p. 11; Ses paroles étaient saintes. Même lorsqu'il lui arrivait de parler sévèrement, ses paroles étaient une bénédiction pour ses auditeurs parce qu'elles étaient motivées par la Vérité et l'Amour. Il réprouvait le mal et intronisait le bien.

Nous aussi nous pouvons bénir les autres par ce que nous disons si nos pensées sont en harmonie avec la Vérité et l'Amour et si nos paroles les expriment avec précision. Mais si, quand nous parlons, nos pensées ne sont pas pures et spirituelles et si nos paroles sont hypocrites, professant simplement la piété sans l'exprimer, nous n'accomplirons rien pour la race humaine. « Si quelqu'un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son cœur, déclare l'épître de Jacques, la religion de cet homme est vaine. » Jacques 1:26;

Ou bien, si nous sommes inconséquents, nous permettant parfois d'être infidèles à la vérité que nous déclarons normalement — si nous disons, par exemple: « Je sais que je ne devrais pas dire cela, mais... » et puis que nous nous laissions aller à exprimer des concepts et des sentiments qui ne s'accordent pas avec notre plus haute compréhension du Principe divin — non seulement nous serons incapables d'opérer la guérison, mais nous pourrons paraître faire du mal jusqu'à un point qui, parfois, semblera hors de proportion avec l'importance de ce que nous avons dit: « Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt ! » poursuit l'épître. « La langue aussi est un feu; c'est le monde de l'iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie. » 3:5, 6;

La Parole de Dieu, de la Vérité et de l'Amour, est puissante dans sa capacité de briser le mesmérisme de la croyance mortelle erronée, de détruire l'évidence de la maladie, de réformer le pécheur et même de ressusciter les morts. Considérant l'immense pouvoir qui nous est donné d'exprimer cette Parole qui bénira si abondamment l'humanité, nous pouvons bien examiner s'il nous est possible de jamais nous permettre d'abaisser la norme de nos pensées et d'employer notre voix à l'expression de concepts qui sont moindres que les plus élevés que nous connaissions — ou même d'oser le faire.

Mrs. Eddy écrit: « L'Entendement divin exige à juste titre de l'homme toute son obéissance, son affection et sa force. Aucune restriction n'est faite en faveur d'une fidélité moindre. L'obéissance à la Vérité donne à l'homme pouvoir et force. La soumission à l'erreur entraîne la perte du pouvoir. » Science et Santé, p. 183 ; Assurément, nous voudrons surveiller notre langue et la tenir bien en bride, de façon qu'elle ne nous trahisse pas et ne nous fasse pas perdre la capacité de guérir qui nous vient de Dieu.

Tenir sa langue en bride, cela paraît facile, mais il nous faut être constamment sur nos gardes pour être assurés de ne jamais nous abandonner aux commérages, de ne jamais déclarer des demi-vérités, déformer les faits et donner des impressions fausses par ce que nous disons — ou ne disons pas. Il se peut que nous n'ayons pas l'intention d'exprimer l'erreur mais, pour ne prononcer que des paroles saintes, il nous faut fournir un effort honnête et conséquent.

De nos jours où, plus qu'à une autre période de l'histoire du monde, un plus grand nombre de personnes entendent prononcer davantage de paroles, il se présente en plus grand nombre que jamais auparavant des occasions de bénir autrui en exprimant, en temps opportun, une parole de guérison. Nous voudrons en tirer le meilleur parti. Et nous en serons capables si nous maintenons cette humble attitude de prière: « Reçois favorablement les paroles de ma bouche et les sentiments de mon cœur, ô Eternel, mon rocher et mon libérateur ! » Ps. 19: 15.

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