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Inséparables du bien omniprésent

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1975


La Science Chrétienne
Christian Science: Prononcer 'kristienn 'saïennce. peut nous montrer comment prouver la vérité spirituelle selon laquelle nous ne sommes jamais séparés du bien et nous sommes toujours en dehors de tout ce qui semble être mauvais. Pour prouver cela il faut de la spiritualité et de l'humilité, mais en cultivant ces qualités nous serons à même de commencer à démontrer dans notre propre vie que le bien est présent et que tout ce qui voudrait le nier est toujours absent, toujours néant. La nécessité première, le point de départ de cette démonstration, consiste à prendre conscience que l'homme, l'idée spirituelle de Dieu, ne se trouve jamais nulle part où le bien divin ne soit pas. « La Science explique que l'existence en dehors de la divinité est chose tout à fait impossible »,Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 522 ; dit Mary Baker Eddy. Il nous est donc non seulement possible de trouver l'existence inséparable de Dieu, mais celle-ci est la seule réalité de notre être.

La prétention que l'homme et le bien existent dans l'espace matériel est ce qui tenterait de nous séparer de notre bien-être. Prétendre que la santé est ailleurs, loin de nous, que d'autres en jouissent mais que nous en sommes séparés, voilà ce qui constitue en partie la croyance à la maladie. Mais ce qui constitue la véritable santé, c'est la pure conscience spirituelle de l'Ame, et cette conscience est ici parce que l'Ame y est. L'Ame et la conscience de l'Ame ne sont pas exclues par la matière, mais elles excluent complètement la matière. Là où la matière et les troubles fonctionnels semblent se manifester, l'action et l'idée de l'Ame sont en réalité présentes.

Le sens matériel témoigne de l'existence d'objets matériels et il donne à certains d'entre eux le nom de mortels. Le sens spirituel confirme la seule existence d'idées spirituelles toutes inséparables de l'Esprit. Chaque idée est parfaite et fonctionne sous l'égide de l'Esprit.

L'homme que l'Esprit crée englobe toutes les idées spirituelles. Savoir que l'homme, notre moi véritable, se compose d'idées et non pas d'organes, telle est la base à partir de laquelle on surmonte la maladie et l'on jouit d'une meilleure santé. La santé spirituelle est une bonne chose et aucun espace-matière ne sépare l'homme de cette bonne chose. En outre, puisque l'homme n'est jamais séparé de Dieu, il est toujours en dehors de la souffrance. La souffrance n'est positivement jamais réelle.

Dans la Science l'Amour divin entoure à jamais l'homme de sa tendre et intelligente sollicitude. Dans notre moi véritable, nous ne sommes jamais en dehors de cette sollicitude. On pourrait croire, selon le sens matériel, que non seulement nous sommes l'objet de la tendresse de l'Amour, mais que nous sommes exposés à la violence. La violence présuppose que l'homme est séparé de Dieu, qu'il est mortel, qu'il est au-delà des directives de Dieu et qu'il n'exerce sur lui-même qu'une maîtrise insuffisante. Mais en tant qu'émanation de l'Amour, l'homme n'est ni la source ni l'objet de la violence. La violence, quelle que soit la manière dont elle semble éclater et quel que soit le lieu où elle semble éclater, est souvent la manifestation extérieure de la croyance par trop entretenue par le genre humain que les blessures ou la mort des autres peuvent être des jalons sur la voie du bien ou qu'elles peuvent être les protectrices du bien.

Les instruments de violence que la technologie a développés — depuis le revolver jusqu'aux armes hautement sophistiquées — bien qu'ils puissent, en certains cas, paraître désirables pour protéger les plus hautes réalisations de l'humanité contre ceux qui voudraient les détruire, peuvent être peu à peu abandonnés. Ils le seront, grâce au progrès de l'humanité dans la compréhension scientifique que l'homme est inséparable de l'Amour divin et toujours en dehors de la volonté mortelle et de ses objectivations violentes.

Le Christ est le message de l'Amour nous assurant que nous sommes inséparables du bien. Au début de sa carrière, Paul s'était montré violent vis-à-vis des chrétiens, mais le Christ illumina sa conscience et il se convertit au christianisme. Son affirmation catégorique de notre unité avec Dieu a tout autant d'impact aujourd'hui qu'elle en eut jamais: « J'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »  Rom. 8:38, 39 ;

Dans le christianisme scientifique l'existence en dehors de l'infinité est impossible. Tout ce qui est bon n'est ni restreint ni limité. Il n'existe pas de simples fragments du bien, accompagnés de choses moindres que le bien. Toute évidence de bien véritable que nous puissions avoir — relations humaines constructives, vie de famille satisfaisante, santé robuste — qui semble limitée ou temporelle n'est tout simplement qu'une vue relativement limitée du bien. La Science élargit notre vision de telle sorte que nous voyons le bien d'une façon moins restrictive et comme véritablement permanent. Cela nous aide à affermir nos rapports utiles avec autrui, nous aide en cas de fréquents changements de résidence à trouver promptement une nouvelle demeure et donne de la stabilité à notre bien- être physique.

L'homme lui-même est inséparable de l'infinité. L'homme n'est pas un être mesurable enfermé dans la matière comme dans une cage, frustré par les insuffisances d'une personnalité mortelle. L'homme est l'expression sans fin de l'Ame, de Dieu. Le fait d'être cette expression est, en un sens, sa carrière. Si nous sommes sur le point d'embrasser une carrière ou de changer d'occupation à un moment quelconque, nous obtiendrons de meilleurs résultats en comprenant cela. Comme l'idée de l'Entendement tout intelligent est infinie, cette infinitude même la défend et la protège. Le bien ne se trouve pas en un endroit particulier et l'homme en un autre. L'homme n'existe en aucun point matériel, mais dans l'Entendement infini. L'homme ne saurait jamais être perplexe, jamais mal placé. Son rôle consiste à manifester toujours l'infinitude, l'intelligence et la bonté de Dieu. D'où la conviction exprimée par Mrs. Eddy: « Dieu exprime en l'homme l'idée infinie qui se développe à jamais, et qui, partant d'une base illimitée, s'élargit et s'élève de plus en plus. L'Entendement manifeste tout ce qui existe dans l'infinitude de la Vérité.» Science et Santé, p. 258.

Selon la Science, l'homme est inséparable de ce qui est éternel. Il n'est pas serré dans l'étau d'une existence temporelle limitée. Aucune prétention limitative de temps ne peut venir entre l'homme et le fait qu'il inclut tout bien. En tant qu'idée éternelle de l'Entendement, l'homme n'est jamais victime d'arguments de maladie, d'une spiritualité insuffisante ou de ressources restreintes. L'homme n'est pas un mortel dans l'attente du bien, mais il est l'expression même de Dieu, le bien. L'homme n'est pas un mortel cherchant à atteindre la santé et l'intelligence, mais il est la manifestation complète et impeccable de Dieu Lui-même.

L'Entendement, le bien, et son idée, l'homme, sont un, ils sont inséparables. Cela, ainsi que le fait que l'homme est hors des prétentions du mal, constitue le fait spirituel qui se manifeste humainement lorsque nous l'admettons et le vivons.

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