C'est la lecture d'une biographie intitulée Mary Baker Eddy: A Life Size Portrait de Lyman P. Powell qui m'a amenée à étudier la Science Chrétienne.
Bien que la lecture de ce livre ne me convainquît pas de l'efficacité de la Science Chrétienne, elle stimula ma pensée suffisamment pour me faire lire Science et Santé de Mrs. Eddy. Tandis que je méditais les vérités exposées dans ce livre remarquable, mon intérêt s'éveilla au point de commencer une étude systématique qui m'amena à un concept tout à fait nouveau de Dieu, ainsi que de l'homme et de l'univers, créés spirituellement.
Je souffrais de rhumes chroniques; ce fut une de mes premières guérisons. Pendant des années, l'hiver amenait une pénible succession de rhumes et de grippes. C'est au cours d'une de ces grippes, alors que je m'efforçais de mettre en pratique quelques-unes des vérités apprises en Science Chrétienne, qu'un verset de la Bible s'imposa à moi. C'était ceci: « Si l'Étermel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain; si l'Éternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain » (Ps. 127:1). La dernière partie du verset se détachait si nettement que, me redressant tout à coup, je me dis: « Mais évidemment ! Si Dieu garde la ville (moi incluse), tout doit être bien! Et s'Il n'y veille pas, alors je n'ai aucun espoir d'accomplir quoi que ce soit, de toute façon. » Prenant conscience quelques instants du pouvoir infini de la totalité de Dieu, je vis le néant de l'erreur sous forme de maladie. Je fus promptement et pour toujours guérie de cette grippe et d'une tendance à attraper rhumes et grippes.
Souffrant aussi d'une constipation chronique, je fus guérie au début de mon étude de la Science Chrétienne. Cela avait été une vraie plaie depuis ma plus tendre enfance; et j'en fus guérie en étudiant avec sincérité cet énoncé de Mrs. Eddy dans Science et Santé (p. 283): «L'Entendement est la source de tout mouvement, et il n'y a pas d'inertie qui en retarde ou arrête l'action perpétuelle et harmonieuse. »
La lumière reçue au cours des quelques premières années d'étude de la Science Chrétienne fut en fait si vive, qu'une troisième difficulté chronique fut surmontée. Depuis très longtemps je souffrais de graves maux de tête, qui me prenaient périodiquement et qui étaient souvent accompagnés de nausées. Je ne me souviens pas d'avoir fait un travail de prière spécifique quelconque à ce sujet, mais je me rappelle très bien que pendant la période de cette guérison, je faisais un effort sincère pour obéir minutieusement à la recommandation de Mrs. Eddy (ibid., p. 261): « Fixez votre pensée fermement sur les choses permanentes, bonnes et vraies, et vous les ferez entrer dans votre expérience dans la mesure où elles occuperont vos pensées. » A l'époque, outre la guérison des maux de tête, de nombreux défauts de caractère lâchèrent prise.
Au cours des vingt-six dernières années, j'ai été témoin de nombreuses autres guérisons dans notre famille. Des maladies dites d'enfants ont été soit guéries rapidement soit complètement évitées. Les suites d'un empoisonnement par le sumac vénéneux ont été guéries du jour au lendemain. La difficulté de trouver des ressources suffisantes s'est résolue. Chaque fois qu'il était nécessaire de trouver un emploi convenable, nous avons eu satisfaction. Je suis également reconnaissante pour la protection dont nous avons été l'objet au cours des milliers de kilomètres que nous avons parcourus.
Une des guérisons dont je me souviendrai toujours, c'est celle de la crainte de parler en public. Depuis des années, je désirais vivement donner un témoignage à une réunion du mercredi soir, mais chaque fois que j'essayais, j'étais saisie d'une peur incontrôlable. Finalement, je demandai de l'aide à une praticienne de la Science Chrétienne. Nous avons travaillé ensemble dans un esprit de prière pendant plusieurs mois, mais je n'arrivais toujours pas à me lever. Finalement elle me dit: « Il ne faut pas attendre que l'erreur nous quitte. C'est à nous de l'abandonner.» Cette déclaration, ce fut comme une gageure d'y arriver, et le mercredi soir suivant, j'y parvins. J'abandonnai l'erreur et donnai mon premier témoignage; depuis lors je me sens remarquablement à l'aise pour parler en public.
Une grande partie de ma croissance et de mes progrès en Science Chrétienne est due au fait de ma participation aux nombreuses activités de l'église, et aussi à l'intuition spirituelle que m'apporta le cours d'instruction. Je suis sans cesse reconnaissante pour les enseignements de notre grand Maître, Christ Jésus, et pour la Science de ces enseignements, que Dieu a révélée à Mrs. Eddy.
Desert Hot Springs (Californie), U.S.A.
