Comme tous les étudiants de la Science Chrétienne qui ont appliqué ce qu'ils comprennent de cette Science à la solution de leurs problèmes, j'ai eu maintes preuves que cette Science est la vérité qui guérit. Il y a eu notamment la solution de problèmes de revenus, d'affaires, de rapports humains, de direction; et aussi des guérisons de désordres physiques.
Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé (p. 246): «La Vie est éternelle. Nous devrions reconnaître ce fait, et en commencer la démonstration.» Ainsi, la démonstration du fait fondamental que « la Vie est éternelle » dépend de notre discernement qu'elle l'est en fait; et chaque preuve du pouvoir de Dieu, la Vie, amplifie la révélation, fortifie notre conviction et contribue à la démonstration finale que la perpétuité de la Vie est le fait absolu de la création.
Une de ces preuves, dont je suis le plus reconnaissant, me fut donnée il y a plus de six ans. J'avais relevé certains avertissements selon quoi ma vue se détériorait. Je remarquai que je devenais presbyte; par moment les images s'estompaient — et d'autres singes similaires que l'entendement mortel attribue à l'âge. Je reconnus que cette suggestion faisait partie du mensonge selon lequel l'homme serait matériel; mais je me suis vraiment dressé contre l'arrogance de cette croyance mesmérique parce que certains collègues, surtout de mon âge, faisaient souvent allusion au fait que je ne portais pas de lunettes, disant: « Vous avez de la chance de ne pas porter de lunettes », « A mon avis, à votre âge, vous devriez avoir besoin de », « Vous ne portez pas de lunettes? »
Ces observations amicales mais erronées m'éveillèrent à rejeter d'emblée et avec vigueur cette suggestion erronée dans sa totalité. J'ai raisonné que la spiritualité de l'homme en tant qu'image et ressemblance de Dieu le met à l'abri, et pour toujours, des fausses prétentions appartenant à la matière ou concernant la matière; que puisque l'homme n'est pas matériel, il ne peut être sujet à l'âge ni à d'autres conditions matérielles. Par ailleurs, les yeux ne sont pas susceptibles de se détériorer, puisque, selon la définition dans Science et Santé (p. 586), ils représentent le « discernement spirituel, — non matériel, mais mental. »
C'était à peu près à cette époque que le privilège de lire dans une filiale de l'Église du Christ, Scientiste, me fut conféré; cela me donna encore davantage le désir de prouver la véritable nature de la vue et d'éviter de me servir de lunettes. Je me suis tourné avec encore plus de persistance vers la réalité spirituelle de toute la création de Dieu, m'appuyant avec plus de fermeté sur la vérité qu'explique avec tant de clarté le livre d'étude (ibid., p. 486): « La vue, l'ouïe, tous les sens spirituels de l'homme, sont éternels. On ne peut les perdre. Leur réalité et leur immortalité sont dans l'Esprit et dans la compréhension, non dans la matière, — d'où leur permanence. »
Très peu de temps après ce travail assidu de prière, j'ai retrouvé la possibilité de lire tout à fait normalement. Quand mes fonctions de Lecteur commencèrent, je savais que je n'aurais pas besoin de porter de lunettes; et il en fut bien ainsi.
Ce fut pour moi une de ces guérisons qui « marquent »; elle démontrait en effet combien la prière scientifique fervente et assidue est efficace. Je serai toujours reconnaissant de cette preuve formelle que nous pouvons suivre avec succès le conseil de Jacques que rapporte la Bible (Jacques 4:7): « Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous. » Je suis aussi humblement reconnaissant à Dieu pour Mrs. Eddy, car c'est par son inspiration, son dévouement et son courage que la Science du Christ a été découverte et portée à la connaissance d'un monde qui en a tant besoin.
Glendale (Californie), U.S.A.
