On admet d’une façon générale que la foi peut avoir line grande influence sur la guérison d’un patient. Il arrive que la présence d’un ami sûr inspire confiance et favorise le rétablissement. Certains sont sensibles aux simples remèdes de famille, à des médicaments factices (pilules inoffensives et potions sans additif médicamenteux que l’on donne pour faire plaisir aux malades); croyant que cela les guérira, ils les prennent avec un empressement et une régularité remarquables. En fait, l’expérience prouve que pour ainsi dire n’importe qui ou n’importe quel prétendu remède — de l’homéopathie à la magie — peut améliorer l’état physique, tout au moins de manière provisoire, lorsque le patient ou ceux qui l’entourent y font suffisamment confiance.
Il n’y a aucun mystère dans ces sortes de guérisons par la foi. La Science Chrétienne explique que la pensée détermine les conséquences extérieures et physiques de nos actes. En fait, Mrs. Eddy nous dit dans Science et Santé: « La Science montre que ce qui est appelé matière n’est que l’état subjectif de ce qui est appelé par l’auteur entendement mortel. »Science et Santé, p. 114; Par conséquent puisque le corps matériel et ses conditions reflètent tout simplement les pensées qui sont dans la conscience mortelle de l’individu, une amélioration de l’état physique doit toujours résulter d’une amélioration des pensées de cette même conscience, due à la foi en quelqu’un, en un remède ou en tout autre moyen matériel ou mental.
Cependant cette sorte de guérison laisse l’humanité dans une situation précaire. Il s’ensuit que si la foi en la matière et ses prétendues lois constitue un facteur de guérison puisqu’elle change la condition mentale qui rend le patient malade, elle peut aussi constituer pour lui un facteur de maladie. Mrs. Eddy donne cet exemple: « On fit croire à un homme qu’il occupait un lit dans lequel un malade était mort du choléra. Aussitôt cet homme manifesta les symptômes de cette maladie, et mourut. Le fait est, qu’il n’avait pas pris le choléra par contact matériel, parce que le lit n’avait été occupé par aucun malade atteint du choléra. »ibid., p. 154;
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