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La foi chrétienne qui guérit

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1974


On admet d’une façon générale que la foi peut avoir line grande influence sur la guérison d’un patient. Il arrive que la présence d’un ami sûr inspire confiance et favorise le rétablissement. Certains sont sensibles aux simples remèdes de famille, à des médicaments factices (pilules inoffensives et potions sans additif médicamenteux que l’on donne pour faire plaisir aux malades); croyant que cela les guérira, ils les prennent avec un empressement et une régularité remarquables. En fait, l’expérience prouve que pour ainsi dire n’importe qui ou n’importe quel prétendu remède — de l’homéopathie à la magie — peut améliorer l’état physique, tout au moins de manière provisoire, lorsque le patient ou ceux qui l’entourent y font suffisamment confiance.

Il n’y a aucun mystère dans ces sortes de guérisons par la foi. La Science Chrétienne explique que la pensée détermine les conséquences extérieures et physiques de nos actes. En fait, Mrs. Eddy nous dit dans Science et Santé: « La Science montre que ce qui est appelé matière n’est que l’état subjectif de ce qui est appelé par l’auteur entendement mortel. »Science et Santé, p. 114; Par conséquent puisque le corps matériel et ses conditions reflètent tout simplement les pensées qui sont dans la conscience mortelle de l’individu, une amélioration de l’état physique doit toujours résulter d’une amélioration des pensées de cette même conscience, due à la foi en quelqu’un, en un remède ou en tout autre moyen matériel ou mental.

Cependant cette sorte de guérison laisse l’humanité dans une situation précaire. Il s’ensuit que si la foi en la matière et ses prétendues lois constitue un facteur de guérison puisqu’elle change la condition mentale qui rend le patient malade, elle peut aussi constituer pour lui un facteur de maladie. Mrs. Eddy donne cet exemple: « On fit croire à un homme qu’il occupait un lit dans lequel un malade était mort du choléra. Aussitôt cet homme manifesta les symptômes de cette maladie, et mourut. Le fait est, qu’il n’avait pas pris le choléra par contact matériel, parce que le lit n’avait été occupé par aucun malade atteint du choléra. »ibid., p. 154;

Il est certainement de la plus haute importance de faire preuve d’éclectisme quant aux choses auxquelles nous faisons confiance — de ne pas se fier à la matière ou à des systèmes mentaux qui tantôt nous libèrent d’inharmonies physiques et tantôt peuvent nous en créer. De plus la sagesse doit nous apprendre que nous ne pouvons jamais mieux placer notre confiance qu’en Dieu, l’Esprit, le Principe divin invariable de tout être véritable, puisque nous savons que tout être mortel ou substance matérielle est infaillible, sujet au changement et capable d’être bon ou mauvais selon les circonstances ou conditions humaines.

Voilà en quoi les Scientistes Chrétiens placent leur foi — toujours en Dieu, le bien — et c’est là la raison pour laquelle la guérison en Science Chrétienne est préférable à tous les autres systèmes de guérison. Le système spirituel bien compris est invariablement salutaire, jamais préjudiciable. On ne peut jamais faire un mauvais usage de cette méthode — ni l’invertir pour produire l’harmonie et la maladie. Elle repose sur la Vérité immortelle, le bien éternel, et donne à l’humanité cet état de conscience de l’être parfait, tel que Dieu, l’Amour divin, l’a créé.

Un des premiers disciples de Jésus écrit: « La prière de la foi sauvera le malade. » Puis il ajoute: « Et le Seigneur le relèvera. » Jacques 5:15; La foi du patient fut souvent un facteur important des guérisons qu’effectuait le Maître. Lorsque deux aveugles vinrent vers lui, il leur demanda: « Croyez-vous que je puisse faire cela ? » Et le récit se poursuit par ces mots: « Oui, Seigneur, lui répondirent-ils. Alors il leur toucha les yeux, en disant: Qu’il vous soit fait selon votre foi. Et leurs yeux s’ouvrirent. » Matth. 9:28-30;

Mais il y eut également des occasions où Jésus guérissait sans que les patients eux-mêmes eussent affirmé leur foi. Lorsqu’il ressuscita un jeune homme près de la porte de la ville de Naïn, la mère affigée pleurait. Et lorsqu’il guérit un « démoniaque aveugle et muet », l’Évangile dit: « Toute la foule [était] étonnée. » 12:22, 23; Jésus incitait les gens à avoir foi en Dieu plutôt qu’en lui-même. Il dit à maintes reprises que la guérison avait lieu grâce au pouvoir de Dieu — qu’il faisait les œuvres de Dieu. L’amour qu’il ressentait envers son Père divin et la compréhension qu’il avait de Lui, sa conviction qu’en dépit des apparences le royaume parfait de Dieu était proche et Sa volonté toujours faite, firent bénéficier l’humanité du pouvoir divin et lui communiquèrent son influence curative.

C’est exactement de la même manière que la guérison chrétienne opère aujourd’hui grâce à la Science Chrétienne. Elle fait de nous de véritables disciples de Jésus en guérissant comme il le fit par la puissance de Dieu agissant dans l’existence humaine. Cela implique plus qu’une foi aveugle en Dieu ou en Jésus. Cela exige une compréhension chrétienne — la compréhension dont le Maître se servit sur le plan humain — du pouvoir actuel de la loi divine qui maintient toute la création parfaite. Cette compréhension oblitère dans la conscience mortelle la croyance qui se manifeste en tant qu’inharmonie, et la remplace par de vraies images de pensée. Ainsi, puisque la « matière n’est que l’état subjectif de... l’entendement mortel », la guérison se manifeste inévitablement.

La Science Chrétienne se distingue de toute autre méthode de guérison par la foi, puisque son application ne repose sur aucune forme personnelle ou matérielle. Elle n’implique ni croyance aveugle ni autosuggestion. Elle repose sur une foi en Dieu qui est soutenue par la conscience du bien spirituel et l’opération de la loi divine. Mrs. Eddy écrit: « La différence entre la métaphysique en homéopathie et la métaphysique en Science Chrétienne consiste dans le fait suivant et irréversible: la première puise sa foi dans la pharmacologie de l’entendement humain, tandis que la dernière associe sa foi à la compréhension spirituelle et se repose sur la loi de l’Entendement divin. »The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 108.

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