Quelle qu'ait pu être l'intrépidité dont Élie venait de faire preuve sur les flancs de la montagne du Carmel en maintenant une loyauté indéfectible à l'égard du vrai Dieu et en procédant ensuite carrément à l'extermination des leaders du paganisme, une nouvelle épreuve ne l'en attendait pas moins. La colère que Jézabel ressentait contre lui devint encore plus violente et Élie fut contraint de s'enfuir.
En quittant le pays d'Israël, il traversa Juda jusqu'à Beer-Schéba qui en était l'extrême point méridional; il y laissa son serviteur et poursuivit sa route dans le désert pendant «une journée de marche » (I Rois 19:4) unité de distance peu précise puisqu'elle variait normalement selon les capacités du voyageur. Alors il se reposa à l'ombre d' « un genêt », considéré en général comme un buisson solitaire en plein désert, et là, au comble du découragement, il pria pour que la mort mît un terme à ses tourments.
Mais sa carrière prestigieuse ne touchait pas à sa fin pour autant. A différentes occasions et de source absolument inattendue (cf. 17:6, 10-15) il avait trouvé le manger et le boire. Et maintenant, par deux fois, un ange réveilla Élie, lui montra le pain et l'eau placés là à son intention et l'encouragea à suivre les traces de Moïse « jusqu'à la montagne de Dieu, à Horeb » (19:8; cf. Ex. 3:1).
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