Si la paix, une satisfaction profonde, une santé durable de l'entendement et du corps, et une vie vraiment pleine de succès doivent être vécues, la jeunesse du pays a besoin de revenir à Dieu et de s'attacher profondément au sermon bien connu prononcé par cet homme puissant, Christ Jésus, sermon dans lequel nous trouvons ces paroles: « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! » Matth. 5:8;
L'immoralité, c'est-à-dire l'abaissement du niveau moral, aboutit à l'idiotie morale qui, dans sa simple terminologie, n'est finalement que l'inaptitude à distinguer entre le bien et le mal. L'une des conditions les plus satisfaisantes, qui apporte la plus grande joie, et dans laquelle chacun peut se trouver soi-même, est celle d'une saine attitude morale où l'on sait que l'on a bien agi, que l'on a résisté sans crainte aux tentations immorales et que l'on a gagné la bataille. Quand l'immoralité sévit, il est impossible de réaliser cette profonde communion avec Dieu, dans laquelle on trouve sa force épanouie, son intelligence aiguisée, et où le chemin se révèle à la pensée qui s'interroge. L'immoralité n'amène ni la santé, ni la clarté de pensée.
Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce., nous instruit à ce sujet dans un chapitre de Science et Santé avec la Clef des Écritures, intitulé « Le mariage », et dans un autre chapitre de Miscellaneous Writings sous le titre « Wedlock ». Dans Science et Santé,elle écrit: « Le mariage est la mesure légale et morale pour la procréation chez les humains. » Science et Santé, p. 56; Dans le second paragraphe de l'article « Wedlock » elle dit: « Dans le présent ou à l'avenir, quelque sursaut de l'agonie de l'erreur peut suggérer un nouveau style de rapports matrimoniaux qui, ad libitum, rompt le pacte du mariage, met la vertu en lambeaux et fait froidement part au public des promesses rompues. Renaissant de ses cendres, l'union libre, ce phénix indéfinissable, peut apparaître à la face et aux yeux du droit commun, du sens commun et de l'honnêteté commune, sous la forme d'une expression conjugale raffinée, mais, dépourvue de Vérité, elle n'aura ni passé, ni présent, ni avenir. » Mis., p. 285;
L'abandon à la luxure, c'est-à-dire tout ce qui est relations immorales, que ce soit chez de jeunes célibataires ou chez leurs aînés mariés qui se montrent infidèles à leurs responsabilités morales, abaisse le niveau moral, affaiblit les énergies et dégrade les ambitions. Il amollit celui qui s'efforce de développer ses aptitudes et de discipliner le moi mortel. D'un bon sens moral découlent directement une bonne santé, une société saine et le bonheur. Le monde réclame à grands cris la guérison et la disparition de la maladie, du crime et de la misère. Le plus grand guérisseur qui ait jamais existé était aussi l'homme le plus moral qui fût.
Le Maître dit: « C'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. » Jean 6:63; Paul, le grand soldat chrétien et le puissant moraliste de son époque, dit un jour: « Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. » Gal. 6:7, 8;
Se complaire dans les vices charnels est une moquerie à l'égard de l'Esprit, Dieu. La responsabilité morale envers le pacte du mariage protège ceux qui s'abritent dans son enceinte sacrée. Se détourner d'une saine moralité, ainsi qu'on semble le faire à travers le monde, et adopter une attitude libérale en ce qui concerne les conventions, voilà qui peut pour beaucoup de personnes sembler justifié. Mais le monde a besoin d'un sens d'équilibre exigeant de ses habitants qu'ils ne perdent pas la simple notion de ce qui est juste et de ce qui est faux. Une fois foulé aux pieds, le niveau moral n'est pas aisément rétabli.
Pour les humains, une saine moralité émane de l'obéissance à toutes les règles de conduite que l'on appelle les Dix Commandements. Voilà des siècles, Moïse descendait du mont Sinaï rapportant ces règles de conduite, que Dieu lui avait données à l'intention des enfants d'Israël qu'il sauva de l'esclavage égyptien. Il eut à faire face à un abandon moral qui le troubla tellement qu'il jeta les tables de pierre sur lesquelles étaient gravés les Dix Commandements et les brisa. Sur quoi, il estima nécessaire de gravir la Montagne et de recevoir à nouveau de Dieu les commandements qui guideraient son peuple hors du désert et le conduiraient à une liberté morale et à effort couronné de succès. Respecter les commandements est un besoin aussi grand aujourd'hui qu'il l'était il y a des siècles.
En présence d'une saine moralité, on trouve le succès, la santé, la joie, la liberté, le progrès, la capacité d'être utile et fructueux dans ce sens humain d'existence. Une lecture complète et attentive, dans les écrits de Mrs. Eddy, des passages se référant au mot « moral » projettera beaucoup de lumière sur ce point important.
Le succès et l'activité progressive peuvent sembler, pour un temps, associés à l'immoralité et aux modèles malsains, mais ils ne le sont vraiment jamais. Un tel succès et un tel progrès seraient faux. Le regard qui voit loin est le seul qui soit sûr pour guider et dont on puisse déduire la manière d'agir et les modèles à suivre. Le septième commandement, « Tu ne commettras point d'adultère », Ex 20:14; demeure aujoud'hui aussi juste et pertinent qu'à l'époque où il fut donné à Moïse sur le mont Sinaï.
Personne ne peut vraiment se satisfaire des opinions humaines au sujet de la moralité, savoir, l'union libre ou l'indulgence sexuelle en dehors de l'état conjugal. Finalement, on doit se tourner vers Dieu, vers la Vérité elle-même, afin d'être conseillé. La responsabilité de chaque individu consiste à choisir s'il entend suivre les conseils de Dieu ou sa volonté personnelle. Il peut prier, et, s'il écoute la Vérité et obéit à ses exigences, il saura sans hésitation quel parti prendre, comment se conduire, et à quel résultat s'attendre.
Pour qu'un point de vue libéral soit sain, il doit se fonder sur le Principe divin, et le Principe exclut l'immoralité. Mrs. Eddy déclare: « C'est la spiritualisation de la pensée et la christianisation de la vie journalière, en contraste avec les résultats de l'horrible comédie de l'existence matérielle; c'est la chasteté et la pureté, en contraste avec les tendances inférieures et l'attirance terrestre du sensualisme et de l'impureté, qui témoignent réellement de l'origine divine et de l'opération de la Science Chrétienne. » Science et Santé, p. 272.