« Entrez donc un jour... »
Bien souvent, l'intérêt qu'il porte à la Bible encourage un non-Scientiste à entrer pour la première fois de sa vie dans une salle de lecture de la Science Chrétienne et à la visiter.
Ainsi, dans le centre des États-Unis, un homme de loi alla dans une salle de lecture pour demander qu'on l'aidât dans sa recherche de certains passages de la Bible qu'il se proposait d'utiliser dans une affaire criminelle. De même, trois jeunes Asiatiques sollicitèrent des explications au sujet d'un verset biblique. Ils restèrent assez longtemps à l'étudier, puis s'en allèrent en remerciant très poliment.
A Johannesburg, en Afrique du Sud, une jeune femme, qui devait faire face à des embarras financiers, entra dans une salle de lecture. Elle était propriétaire d'une petite affaire qui marchait assez mal. La bibliothécaire lui fit visiter les lieux et lorsqu'elles entrèrent dans la salle d'étude, la jeune femme demanda: « Qu'est-ce que les gens viennent faire ici ? — Lire, étudier et prier, quelquefois résoudre leurs problèmes », lui fut-il répondu.
Immédiatement, la visiteuse s'inquiéta: le découragement était-il un problème susceptible d'être résolu ? La bibliothécaire répondit que cela pouvait se faire grâce à la Science Chrétienne. Alors que la non-Scientiste semblait peu disposée à lire Science et Santé, la bibliothécaire évoqua les promesses contenues dans le Psaume XXIII, promesses qui pouvaient la guérir. A dater de ce jour, la jeune femme revint plusieurs fois, mais, avec découragement, elle s'avouait incapable de vendre son affaire. Il lui semblait que la possibilité de vendre ne pouvait se présenter. La bibliothécaire continuait à l'encourager. Et, un jour, la jeune femme revint avec de bonnes nouvelles: elle avait vendu son affaire. Elle remercia la bibliothécaire pour son aide et lui confia que, dans les moments où tout semblait aller mal, elle s'était maintes fois remémoré le verset cité par la bibliothécaire: « L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien. »
C'est un fait; l'intérêt que porte quelqu'un à la Bible peut l'aider à triompher de l'hésitation qui l'empêche d'examiner directement la Science Chrétienne. La bibliothécaire d'une salle de lecture, en Pennsylvanie, parle d'un jeune visiteur qui, avant toute chose, déclara ne s'intéresser nullement à la Science Chrétienne; mais, par la suite, il admit qu'il était à la recherche d'un livre capable de projeter quelque lumière sur la Bible. Et, bien entendu, la bibliothécaire possédait précisément cet ouvrage.
Le public — que ce soit des acheteurs harassés, des hommes d'affaires ou de professions libérales — apprécie réellement le fait d'avoir un endroit calme en ville, où chacun peut rassembler ses pensées et réfléchir à la signification plus profonde des choses.
Un rédacteur de la Saturday Review, Herbert R. Mayes, qui a toujours considéré comme une sorte de « second foyer » les salles de lecture de la principale bibliothèque publique de New York, a eu la curiosité de visiter une salle de lecture d'un autre genre, à la suite de quoi il écrivit un article intitulé « Les vents alizés » (Sat. Rev., 26 novembre 1966), reproduit ci-dessous.
« Une autre catégorie de bibliothèques m'intéressait, celle qu'établit l'Église de la Science Chrétienne sous la forme de salles de lecture aménagées d'une manière très plaisante... La plupart d'entre elles sont situées dans des immeubles de quartiers d'affaires, et elles sont généralement ouvertes aux mêmes heures que les magasins d'alentour... Les responsables de ces salles de lecture, qui font souvent ce travail bénévolement, portent le titre de bibliothécaires. Ils sont toujours prêts à répondre aux questions posées et ils vendent ou prêtent des livres ayant trait à l'église, mais seulement dans l'endroit qu'ils désignent comme salles de vente ou d'information. Ces salles de lecture doivent posséder une autre pièce caractérisée par son silence et son calme où aucune conversation n'est admise afin de ne pas troubler l'étude et la méditation.
« En passant devant une salle de lecture de la Science Chrétienne on peut s'étonner de voir si peu de gens profiter de ces magnifiques locaux et aussi se demander ce que cela peut coûter. Cependant, parlez brièvement à n'importe quel bibliothécaire et vous comprendrez. Si une personne seulement y trouve l'aide qui lui permettra de surmonter une crise, rien d'autre ne compte. J'ai appris à n'éprouver que respect et admiration pour une telle attitude.
« Les salles de lecture sont aussi essentielles et propres à la Science Chrétienne que le sont les “Leçons-Sermons” du dimanche et les réunions de témoignages du mercredi soir. Entrez-y un jour. Vous serez bien accueilli et agréablement surpris. »