J'écris ce témoignage avec une immense gratitude non seulement pour les guérisons qui y sont relatées, mais pour quelque chose de beaucoup plus important, la disparition de vieilles croyances. Comme le dit Mary Baker Eddy à la page 324 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, « le bonheur de dépasser les fausses limites et la joie de les voir disparaître, — voilà la disposition d'esprit qui aide à hâter l'harmonie ultime. »
Avant d'entreprendre l'étude de la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer 'kristienn 'saïennce., j'avais été pharmacien depuis plus de quarante ans, et durant cette période, j'avais travaillé plus de onze ans dans un hôpital. J'étais donc bien endoctriné par la médecine et la thérapeutique.
Au matin d'une de nos fêtes nationales, je m'apprêtais à faire divers travaux autour de la maison; j'avais à peine commencé quand je fus saisi d'une douleur aiguë dans l'abdomen. Je rentrai immédiatement et me mis à lire la Leçon-Sermon de la semaine, indiquée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, mais la douleur augmentait tellement que cela me fut presque impossible.
Lorsque la suggestion d'une crise d'appendicite m'assaillit, je fus saisi par toutes les craintes que mon ancienne formation médicale et pharmaceutique me suggérait. J'avais appelé un praticien de la Science Chrétienne et il avait immédiatement commencé à m'aider par la prière. Je restai en contact étroit avec lui; il m'affirma que ce qui ne pouvait arriver à Dieu ne pouvait certainement pas affecter Son image et Sa ressemblance, l'homme, et cela dissipa mes craintes presque immédiatement.
Comme je vis seul, l'idée me vint ensuite d'avertir un membre de ma famille. Mais cela me sembla peu sage, et inutile pour le moment, aucun membre de ma famille n'étant Scientiste Chrétien. Leur inquiétude causée par l'affection qu'ils me portent aurait donné à cette croyance les proportions de la réalité que je savais être un mensonge. Je restai donc seul et fis le nécessaire pour me sentir à l'aise.
A aucun moment je n'eus le sentiment d'être seul, négligé ou abandonné; j'avais au contraire l'assurance continuelle que « sous ses bras éternels est une retraite » (Deut. 33:27), me protégeant et me guérissant, ce qui fut le sujet d'une grande reconnaissance. Au bout de vingt-quatre heures, mon état s'améliora rapidement, et le troisième jour, j'étais à mon bureau complètement guéri; cette douleur n'a jamais reparu.
J'aimerais saisir cette occasion pour exprimer mon immense gratitude d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale et pour l'inspiration que j'ai reçue en servant dans divers comités d'église.
Ma gratitude est sans borne envers Christ Jésus notre Guide, et envers Mrs. Eddy. Avec quelle clarté Mrs. Eddy nous a montré cette vérité: « En lui [Dieu] nous avons la vie, le mouvement, et l'être » (Actes 17:28).
Royal Oak (Michigan), États-Unis
