Lorsque j'étais au lycée, atteint, semblait-il, de surmenage à cause du travail scolaire et des études de musique que je menais de front, je commençai à avoir des troubles de la vue qui m'empêchaient de poursuivre normalement mes activités. On me fit passer des examens de la vue et l'on me prescrivit de porter des lunettes.
Je continuai à porter des lunettes pendant toute la durée de mes études universitaires et une fois mobilisé dans l'armée américaine lors de la seconde guerre mondiale. J'eus à me soumettre à de nombreux examens médicaux pendant cette période, et à aucun moment on ne me laissa l'espoir de pouvoir jamais mettre de côté mes lunettes.
Une fois démobilisé, je fus employé par une maison où mon travail consistait surtout en des besognes administratives et à aligner beaucoup de chiffres. Le soir je suivais des cours de droit et passais encore des heures à étudier.
Un soir, en rentrant à la maison, je constatai que je ne pouvais pas étudier car mes yeux étaient très fatigués et j'avais mal à la tête. Au lieu de prendre mes livres de droit pour étudier, je pris Science et Santé, de Mrs. Eddy, et me mis à étudier attentivement « l'exposé scientifique de l'être » qui se trouve à la page 468. Nous y trouvons entre autres vérités: « Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. Puis je cherchai tous les passages où Mrs. Eddy parle de la vision, des yeux et de la vue. Quelle ne fut pas ma joie de trouver ce passage à la page 486 de Science et Santé: « La vue, l'ouïe, tous les sens spirituels de l'homme, sont éternels. On ne peut les perdre. Leur réalité et leur immortalité sont dans l'Esprit et dans la compréhension, non dans la matière, — d'où leur permanence. » C'était là la réponse que je cherchais.
A la page 586 du même livre, Mrs. Eddy donne du mot « yeux » une définition qui commence ainsi: « Discernement spirituel, — non matériel, mais mental. » Ma vue n'avait donc rien à voir avec l'organe matériel appelé « œil ». Je compris aussi que si la vision ne réside pas dans les organes physiques, ces organes physiques ne peuvent donc pas être fatigués ni être douloureux. Je vis également que je n'avais pas besoin de lunettes pour améliorer ma vue, qui est spirituelle, mais qu'il me fallait plutôt améliorer ma compréhension spirituelle.
A ce moment j'enlevai mes lunettes, que j'avais portées jusque-là, et je ne les ai plus jamais remises depuis. Les examens médicaux auxquels je fus soumis par la suite pour une assurance-vie et lorsque je fus versé dans l'armée de réserve ont révélé que ma vue est normale.
Pendant les vingt et quelques années qui se sont écoulées depuis cette guérison instantanée et complète, j'ai fait chaque jour de nombreuses heures de comptabilité, penché tout le temps sur des chiffres, travail qui exige la plus grande exactitude. Je n'ai ressenti en aucune occasion fatigue ni malaise.
Je suis infiniment reconnaissant pour cette guérison ainsi que pour toutes les autres guérisons que j'ai eues ou dont j'ai été témoin dans notre famille. Nos deux enfants sont nés à la maison avec l'aide d'une garde-malade Scientiste Chrétienne et le soutien d'un praticien de la Science Chrétienne. Ils ont été protégés, guéris de toutes les maladies infantiles qu'ils ont eues, et ils reconnaissent Dieu pour leur seul médecin. Une vilaine grosseur sur le cou d'un des enfants disparut avec la seule aide de la Science.
Ma gratitude pour notre religion ne serait pas exprimée de façon complète si je ne mentionnais les dispositions prises avec tant d'amour par Mrs. Eddy au sujet du cours d'instruction, dont l'importance ne s'est pas démentie au cours des années.
Je suis reconnaissant aussi d'avoir le bonheur d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale et pour la joie d'avoir servi cette dernière comme Premier Lecteur, membre du conseil d'administration et moniteur à l'école du dimanche.
Ma gratitude envers Dieu est sans bornes.
Lakewood (Ohio), États-Unis