Réunion tenue dans l'annexe de L'Église Mère le mardi 6 juin 1967 à 10 heures
La réunion s'ouvrit par le chant du cantique n° 161, dont les paroles anglaises sont de notre Leader, Mary Baker Eddy. Le président, Wilson Morgan Riley, membre du Conseil d'administration de La Société d'Édition de la Science Chrétienne, lut des extraits de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Écritures, de Mrs. Eddy. La prière silencieuse fut suivie de la répétition à haute voix de l'Oraison dominicale. Le président lut un message de bienvenue du Conseil d'administration de La Société d'Édition de la Science Chrétienne. Le compte rendu de cette réunion a paru en anglais dans le numéro de septembre de The Christian Science Journal.
LETTRE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE LA SOCIÉTÉ D'ÉDITION DE LA SCIENCE CHRÉTIENNE
Chers membres de L'Église Mère,
Nous vous souhaitons une très cordiale bienvenue à vous tous qui êtes venus participer à cette réunion dans l'intérêt de nos périodiques. Alors que nous avançons dans le deuxième siècle de la Science Chrétienne, l'une des questions qui donne le plus à réfléchir est de savoir comment atteindre le monde de façon plus efficace grâce à nos périodiques. Il nous faut méditer profondément sur la meilleure façon de répondre à cette question capitale.
Ne serait-ce pas logique de penser que ce qui est le plus nécessaire pour atteindre le monde, c'est d'être davantage conscient de ses besoins ? Notre religion est la religion de l'Amour qui affirme dans chacun de ses énoncés le pouvoir et la présence de Dieu en tant qu'Amour divin infini. Notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, résume l'essence de cette religion dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 256): «L'Amour, le Principe divin, est le Père et la Mère de l'univers, y compris l'homme. Cet Amour universel veille sur les mondes, et cependant il est si tendre et si constant dans son ministère que la moindre manifestation de Vie est chérie et que la chute d'un moineau ne reste pas ignorée du Père.
Notre grand Maître, Christ Jésus, apporta au monde la religion de l'Amour et insista sur les deux grands commandements (Matth. 22:37, 39): «Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée, » et «Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Tout au long de son ministère il fut toujours conscient des besoins de ses semblables, et jamais il ne se tint à l'écart. Il ne fut jamais non plus un chrétien satisfait de soi.
Mrs. Eddy exprima également un amour et une compassion extrêmes en s'occupant des besoins humains. Elle se tenait au courant des progrès et des problèmes mondiaux. Alors même que ses propres problèmes étaient accablants, elle ne fut jamais trop occupée ni trop absorbée par elle-même, au point de perdre le vif intérêt qu'elle portait aux besoins de l'humanité. Ses guérisons étaient de tendres services d'amour qui amenaient une réponse instantanée.
En fondant les périodiques de la Science Chrétienne, notre Leader manifesta clairement son grand amour et sa compassion infinie pour le monde. C'était là un moyen d'atteindre le monde, un moyen que ce dernier pouvait comprendre et démontrer. Dans l'une des premières déclarations qu'elle fit concernant la nécessité de publier un quotidien, elle écrivit (Miscellaneous Writings, p. 7): «En effet, grâce à notre journal et au prix où il sera vendu, nous pourrons apporter à de nombreux foyers la pensée qui guérit et purifie. »
Nous pouvons donc nous poser les questions suivantes: « Faisons-nous tout ce que nous pouvons pour atteindre le monde grâce à nos chers périodiques ? Sommes-nous conscients des besoins du monde aujourd'hui comme nous devrions l'être ? Nous inquiétons-nous suffisamment de savoir si ces besoins sont satisfaits ? Notre effort commun donnera la réponse exacte à ces questions.
Cordialement vôtres,
RECONNAÎTRE LES BESOINS DU MONDE ET Y RÉPONDRE
Je n'ai réellement qu'une contribution à apporter à la réunion de ce matin, mais elle est fondamentale; aussi me faudra-t-il environ dix minutes pour l'exposer. La voici: si nous, Scientistes Chrétiens, devons reconnaître les besoins du monde et y répondre grâce à nos périodiques, alors tous ceux d'entre nous qui s'occupent des périodiques (et cela concerne chaque membre de L'Église Mère), doivent aimer le monde.
Christ Jésus nous a dit que Dieu avait envoyé Son Fils dans le monde pour sauver le monde, et non pour le condamner; et Dieu l'a fait parce qu'Il « a tellement aimé le monde » Jean 3:16; Aujourd'hui la Science-Christ est venue dans le monde, et cela encore pour le sauver, non pour le condamner, et de nouveau parce que « Dieu a tellement aimé le monde ». Nous avons l'occasion de démontrer cette Science salvatrice et d'en parler au monde. Pour cela il nous faut dans tous nos rapports avec le monde lui laisser sentir que nous aussi nous aimons vraiment le monde.
Quel est ce monde que nous devons aimer ? Ce n'est pas le monde de la matière et de la mortalité, du sens physique et personnel. Ce n'est pas le monde d'Adam, l'antipode absolu de la création de Dieu. Cela, c'est le monde que nous ne devons pas aimer. Aimer les choses de ce monde-là, c'est ne pas aimer du tout. C'est l'encerclement de soi-même, l'isolement, la désaffection.
Le monde que nous devons aimer n'est pas le monde de l'entendement mortel, mais celui de la bonne conscience humaine. C'est le monde dans lequel l'humain et le divin coïncident et où l'on constate que le divin dissipe les ombres mortelles, les limitations mortelles, l'ignorance mortelle. C'est le monde de ceux qui fondent un foyer et qui le construisent avec un sens profond de la famille. Le monde des pacificateurs et des hommes d'État; celui qui recherche la justice internationale, raciale, économique et sociale; celui qui s'attache à étendre les moyens d'éducation, d'affaires utiles, de sports sains et de distractions enrichissantes. Le monde des arts, qui révèle les profondeurs du cœur; celui des sciences, qui explore aussi loin que possible l'infinitésimal et, à travers l'espace, les nombreuses hypothèses déjà déchiffrées ou envisagées. Dans ce monde le Divin soutient tendrement et puissamment l'humain, et l'humain cède progressivement au Divin jusqu'à Le voir comme le Seul et l'Unique.
Aimer ce monde-là signifie le connaître. En 1950 on parla beaucoup de la recherche poursuivie par Einstein en vue d'établir la théorie du champ physique unifié. A Noël, cette année-là, je pris part à un dîner de famille, et l'on parla de ce que chacun espérait faire pendant l'année à venir. Une parente annonça fermement qu'elle avait l'intention d'entreprendre l'étude de la nouvelle théorie du Docteur Einstein. Cette aimable personne, lectrice assidue de nos périodiques, était, je dois le dire, dans sa quatre-vingt-treizième année. Nous ne sommes jamais trop vieux ni trop jeunes ni trop n'importe quoi pour aimer le monde, pour nous y intéresser, pour désirer savoir ce qu'il fait et où il va.
Connaître le monde, ce n'est pas simplement connaître les personnalités et les événements. Des livres et des revues, précieusement conservés avec des passages marqués du crayon de notre Leader, indiquent à quel point Mrs. Eddy s'intéressait à la scène contemporaine. Dans tous ses écrits, la pensée est de son temps; il en est de même de l'expression. Vers la fin du siècle dernier, atomes et molécules éveillaient le plus vif intérêt. Dans un exposé largement diffusé, l'éminent physicien Lord Kelvin avait déclaré: « Je n'ai pas la plus petite molécule de foi en une autre navigation aérienne qu'au moyen d'aérostats. » The Times (Londres), 6 janv. 1967, citant un article de 1896; Peu de temps après, Mrs. Eddy employa la même métaphore à la mode, mais de façon positive et avec un but plus élevé: « Ayons cette molécule de foi qui déplace les montagnes, foi armée de la compréhension de l'Amour, comme en Science divine, où la justice règne. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 278;
Par conséquent, « connaître le monde » signifie être au courant de ce que le monde pense, mais savoir aussi comment il pense, connaître son langage et le rythme de ses discours, ses façons de raisonner, et dans quelle mesure, au moins avec les jeunes, les lueurs successives de la connaissance se font plus persuasives que le raisonnement fondé sur un modèle quelconque. Nous vivons déjà largement à une époque où l'on ne lit presque plus. Il est certain que l'électronique et les moyens audio-visuels exercent une puissante influence. Si nous voulons atteindre le monde, peu d'entre nous peuvent se permettre de dire: « Je ne vais jamais au cinéma, je n'écoute jamais la radio ni ne regarde la télévision. » La vitesse accélérée du changement n'offre pas aux Scientistes Chrétiens actifs le luxe de s'enfermer dans une capsule spatiale d'ivoire pour tourner autour de la terre.
Connaître le monde implique la capacité de juger sainement, que le monde soit en train de semer de la nourriture ou des drogues hallucinatoires. Ici se posent les questions suivantes: les souverainetés nationales peuvent-elles survivre ? Que penser de l'automation, de la génétique, de l'œcuménisme ? Que penser des tentatives pour produire la vie en laboratoire, des ordinateurs qui dépassent leurs inventeurs, des intelligences étrangères découvertes dans l'espace ou qui sont peut-être en train de nous découvrir ?
A certaines de ces questions on peut répondre sans hésiter « oui » ou « non », « juste » ou « faux ». Le plus souvent il est nécessaire de les peser avec soin afin de choisir entre le mieux et le pire. A cette fin nous devons être équipés pour établir des rapports et faire des commentaires, avec un discernement à la fois métaphysique et pratique, sur les fruits que plante le monde et comment il les fait pousser.
A notre époque la « pertinence » est un mot clef dans la communication. Nos périodiques sont aussi pertinents que la pensée des Scientistes Chrétiens, pas davantage. Dans la mesure où ils parleront avec amour, connaissance et jugement sain, le monde verra que nos périodiques se rapportent à ses besoins.
Dans Science et Santé, Mrs. Eddy note quatre niveaux d'amour nécessaires à la guérison: « Le médecin qui manque de sympathie à l'égard de son semblable est dépourvu d'affection humaine, et nous avons l'autorité apostolique pour demander: “Celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ?” N'ayant pas cette affection spirituelle, le médecin manque de foi en l'Entendement divin et il n'a pas cette reconnaissance de l'Amour infini qui seule confère le pouvoir guérisseur. » Science et Santé, p. 366. Ces quatre éléments, sympathie, affection humaine, affection spirituelle, Amour infini, harmonisent et complètent, comme Jésus et notre Leader le démontrèrent avec tant de constance, l'accord parfait de la guérison et de l'amour sauveur.
C'est à nous, Scientistes Chrétiens, qu'il appartient de faire vibrer à travers nos périodiques cet accord parfait de l'amour. Alors nos périodiques atteindront le monde. Ils décèleront correctement les besoins du monde et y répondront.
ÉCRIRE POUR LE LECTEUR D'AUJOURD'HUI ET LE MONDE D'AUJOURD'HUI
Un jour, alors que je faisais une conférence à New York, je décrivis un certain type de personne dans cette conférence, puis je continuai en posant cette question: « Avez-vous jamais connu une personne comme celle-là ? » Et quelqu'un répondit du fond de la salle: «Oui, j'en ai rencontré une. » C'était merveilleux de recevoir une réponse aussi directe de mon auditoire !
Je n'ai jamais oublié le contact qui s'établit entre l'auditoire et moi-même au cours de cette conférence. Je compris que vous ne prêchez pas les gens, pas plus certainement que vous ne leur parlez avec condescendance; mais vous poursuivez un dialogue. Vous causez avec eux.
Cela est tout aussi vrai lorsqu'on écrit pour nos périodiques. Il vous faut atteindre votre lecteur. Ce que vous dites doit le toucher; il doit pouvoir saisir le rapport entre vos paroles et sa propre expérience. Vous êtes alors sur la même longueur d'onde.
Un des moyens d'y parvenir est de vous adresser directement à l'individu. Les périodiques ont pour but de rencontrer l'individu dans l'intimité de son étude et de sa prière. Lorsqu'il lit un article sur la Science Chrétienne, il doit penser: « Voilà qui est pour moi. » Cet article doit l'inciter à penser. Il doit l'ébranler en lui donnant l'inspiration de changer tout ce qu'il convient de changer. De cette manière seulement l'article accomplira le dessein du Christ. Mrs. Eddy nous dit: « Christ est la vraie idée énonçant le bien, le message divin de Dieu aux hommes parlant à la conscience humaine. » Science et Santé, p. 332;
Vous vous rappelez qu'au jour de la Pentecôte, peu de temps après l'ascension de Jésus, l'inspiration de la Vérité se manifesta si clairement que chacun entendit le message dans sa propre langue. Pour interpréter pareil fait ne peut-on dire que chaque individu perçut le message selon les termes de sa propre expérience ? Le message était subjectif. Il venait à chacun en tant que message individuel de la Vérité parlant à sa propre conscience. Si nous sommes poussés par l'Amour divin quand nous répondons aux besoins humains, nous serons en mesure d'énoncer les paroles de la Vérité à nos semblables en des termes qu'ils soient capables de comprendre. Ce sera alors pour eux la Parole vivante, et elle amènera le changement nécessaire à la guérison.
Afin d'atteindre nos lecteurs dans leur vie journalière, il nous faut traiter de sujets qui revêtent pour eux une importance extrême. Selon les personnes qui écrivaient à l'époque, il existait quatre ou cinq sujets importants susceptibles d'intéresser l'individu: lui-même, sa santé, son travail, son foyer, sa localité. Même les journaux quotidiens et hebdomadaires qui s'adressent à la masse traitent désormais de nouveaux sujets intéressant un public d'une instruction beaucoup plus étendue. Tous ces sujets, plus les problèmes d'église et du monde, sont autant d'opportunités pour montrer comment le Christ vient à la chair pour répondre aux besoins humains.
Il vous faut être direct dans votre présentation. Vous devez aller droit au but. Dans le mode de pensée moderne, on témoigne peu de patience pour les circonlocutions. On a peu de temps pour employer des moyens détournés. Tant de choses s'imposent à la pensée du lecteur que vous le perdez à moins de capter son attention dès le début. L'effet désiré peut se produire par la force des idées ou par la pertinence du raisonnement. Ce que vous dites doit être percutant.
Toutefois, pour être percutant, ce que vous dites doit être animé par l'Amour. La manière dont nous nous exprimons et tous les moyens modernes mis à notre disposition pour transmettre le message de la Science Chrétienne sont réunis dans cet énoncé si familier de notre Leader: « L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain, et y répondra toujours. » p. 494; Il n'y a ni temps ni circonstance qui soit en dehors de cette vérité qui inclut tout. L'Amour divin est pour toujours actuel. Jamais statique, le message de l'Amour se révèle toujours de façon adéquate pour répondre aux exigences du moment. La question qu'il faut nous poser est celle-ci: « Reflétonsnous cet Amour suffisamment pour être l'instrument qui apporte aujourd'hui le Christ à l'humanité ? »
Cet Amour ne se manifeste pas dans une attitude exclusive; il ne vous permet pas non plus de prétendre à une supériorité sur votre lecteur. Vous ne devez pas vous croire dans une tour d'ivoire d'où vous parlez seulement aux Scientistes Chrétiens. Vous ne classez pas les gens comme Scientistes et non Scientistes, car, ce faisant, vous fermez la porte à 98 pour cent au moins de la race humaine. Les instructions données ici par Jésus sont explicites: « Allez par tout le monde et prêchez l'Évangile à toute créature. » Marc 16:15;
Pour combler les besoins humains, il convient d'écrire en nous fondant sur la démonstration. Nous devons nous montrer persuasifs plutôt que dogmatiques dans notre façon de nous exprimer. Nous devons écrire avec simplicité et dans le style de la conversation plutôt qu'avec une solennité conventionnelle. En ces temps modernes qui se transforment si rapidement, il faut nous tenir au courant des événements et de leurs développements de manière à connaître les intérêts et les besoins de nos lecteurs. Nous devons également écrire dans un langage courant quant aux termes et à leur signification.
Le langage et les idées que nous utilisons doivent être originaux. Nous ne pouvons attirer l'attention du lecteur si nous tombons dans le travers d'utiliser ce qui peut être appelé le jargon de la Science Chrétienne, comme par exemple: « le prétendu problème de ce soi-disant homme ». Ce langage ennuyeux n'attire pas le profane, et il fatigue bientôt le lecteur assidu. L'Entendement divin est infini dans ses modes d'expression, et nous ne devons jamais être à court d'idées nouvelles et de tournures originales pour les exprimer.
Rien ne remplace la prière et l'inspiration quand il s'agit d'écrire, car c'est de cette manière que Dieu parle aux hommes. Le jeune Élihu dit à Job: « C'est l'esprit dont les hommes sont animés, c'est le souffle du Tout-Puissant qui les rend intelligents. » Job 32:8; Si nous voulons nous attaquer à l'un des problèmes des temps modernes, tels que la moralité nouvelle, les théories théologiques qui se modifient d'un jour à l'autre, l'usage des drogues hallucinatoires, il nous faut connaître correctement et à fond le côté humain de ces problèmes; nous pouvons être sûrs alors que l'Entendement divin nous donnera la réponse juste et convenable.
La Science Chrétienne est aussi moderne que les découvertes de demain. L'Amour qui « répondra toujours à tout besoin humain » vient à notre aide et nous inspire les idées justes et les termes humains nécessaires pour communiquer ces idées. Le Christ qui est « le même hier, aujourd'hui, éternellement » Hébr. 13:8. est également le Christ qui est avec nous dans chaque phase de notre existence, le Christ qui guérit, qui touche le cœur, qui inspire aux hommes des mobiles, des désirs et des idéaux plus élevés, et répond ainsi aux besoins humains, aujourd'hui même.
L'assistance chanta ensuite le cantique n° 221.
LA GUÉRISON, NOTRE MEILLEUR MOYEN DE PARTAGER CE QUE NOUS SAVONS
de Londres, Angleterre
L'une des caractéristiques les plus marquantes et les plus chères au cœur d'un enfant est son désir de partager. Il cueille une fleur et vous l'offre; il trouve une pierre peu ordinaire et la pose sur les genoux de sa mère. Tout est nouveau et captivant, et il aime à partager sa joie. Même un jeune chien montre cet instinct du partage lorsqu'il dépose à vos pieds l'os qu'il vient de déterrer et que, la langue pendante, il vous regarde avec extase.
Les Scientistes Chrétiens aussi aiment à partager. Nous aussi découvrons, jour après jour, des choses merveilleuses, « un ciel nouveau et une terre nouvelle », et nous aimons communiquer nos joyeuses découvertes spirituelles aux autres, à d'autres Scientistes Chrétiens et, au-delà d'eux, à ce cercle plus étendu d'amis connus ou inconnus qui, jusqu'à présent, ne sont pas encore conscients qu'ils sont tout ce que la Science Chrétienne déclare que l'homme est. A cette fin nous sommes heureux d'avoir nos services du dimanche, nos réunions de témoignages du mercredi et nos publications, à savoir, quotidien et périodiques hebdomadaires, mensuels et trimestriels. Comprenant notre besoin de partager, comprenant aussi le besoin ressenti par le monde de ce que nous avons à partager, notre Leader a prévu ces moyens sûrs de communication dans le Manuel de L'Église Mère.
Nous sommes tous des enfants, de véritables enfants, dans notre compréhension de la Science Chrétienne. Nous entendons le Père dire: « Que la lumière soit », Gen. 1:3; et à mesure que cette lumière se répand sur notre conscience et que nous discernons de mieux en mieux le monde de l'Esprit, notre cœur s'élance spontanément pour communiquer ce que nous voyons.
Nous désirons ne jamais perdre la fraîcheur, l'émerveillement, la spontanéité, la générosité. Mais, comme l'enfant qui grandit travaille pour parfaire ses dons, de même, dans notre idée de l'amour qui s'élargit, nous désirons ardemment communiquer ce que nous comprenons plus parfaitement, plus utilement, moins égoïstement, et d'une façon qui peut être plus rapidement appréciée du lecteur. L'amour de donner ce que nous voulons donner s'efface devant le désir ardent de répondre aux besoins du monde. C'est d'un tel désir que naissent des articles qui ont pour but non seulement d'édifier, mais de guérir.
Mrs. Eddy, qui a touché le cœur de tant de gens différents dans le monde entier, nous dit: « Quand le cœur parle, si simples que soient les paroles, son langage est toujours agréable à ceux qui ont un cœur. » Miscellaneous Writings, p. 262;
Exprimons dans nos écrits la gratitude que notre cœur ressent pour notre Leader, pour la guérison-Christ, pour les vérités spirituelles comprises et démontrées, pour la beauté, la perfection et la splendeur de l'être véritable. Écrivons parce que nous aimons toujours plus Dieu et l'homme, plutôt que pour le plaisir d'écrire. Alors, ce que nous écrirons sera accueilli par ceux dont le cœur aspire à la guérison et à la régénération. L'inspiration de notre cœur sera reconnue par le lecteur, et notre désir désintéressé s'appliquera volontiers à trouver les mots justes qui donneront des ailes à nos pensées.
Il y a trente ans, je visitai L'Église Mère pour la première fois; alors praticienne de fraîche date, je rendis visite à une rédactrice adjointe des périodiques et la complimentai (peut-être avec un peu trop d'enthousiasme) pour ses éditoriaux. Elle répondit: « Racontez-moi quelques-unes des guérisons qu'ils vous ont apportées. » Cela me fit une profonde impression, et me fut très utile quand j'offris ma propre contribution. Je compris que si l'on voulait écrire pour guérir, on devait auparavant avoir prouvé pour soi-même et pour ses patients les vérités que l'on énonçait.
« Je ne saurais marcher avec ces armes; car je ne les ai jamais utilisées », I Sam. 17:39 (version anglaise); dit David à Saül, qui l'avait revêtu de sa propre armure pour le combat avec Goliath. « Et il prit en main un bâton. Il choisit dans le torrent cinq cailloux bien polis, les mit dans le sac de berger qui lui servait de gibecière, et, fronde à la main, il s'avança contre le Philistin. I Sam. 17:40;
En partageant ce que nous comprenons grâce aux périodiques, restons simples. Utilisons les vérités que nous connaissons et que nous comprenons parce qu'elles nous ont guéris. Persévérons dans notre étude — oh ! oui — afin de trouver une signification nouvelle et plus profonde, mais ne partageons que ce que nous avons vraiment fait nôtre. Ne portons pas l'armure de quelqu'un d'autre, si brillante soit-elle, et si bien qu'elle puisse convenir à celui qui l'a utilisée.
Choisissons quelques-une des idées que nous aimons provenant de la source d'inspiration spirituelle, soumettons-les à l'examen de notre conscience jusqu'à ce qu'elles soient bien polies et utilisables; mettons-les à l'œuvre dans notre propre vie; partageons-les avec nos amis et nos patients; gardons-les précieusement dans notre sac de berger jusqu'à ce qu'elles soient dignes d'être offertes à cette fronde qui est à la fois destructrice et protectrice nos périodiques qui ont pour but de détruire l'erreur et de sauver les enfants d'Israël dans tous les pays. Et combien nous nous sentirons humbles et reconnaissants si notre contribution est choisie, car elle apportera avec elle le désir ardent le plus désintéressé de notre cœur: celui de guérir !
Notre Leader travailla longtemps et péniblement pour nous communiquer dans Science et Santé sa merveilleuse découverte; elle n'eut pas honte de reviser maintes fois son ouvrage afin d'en rendre plus claire la signification, et elle nous donne un conseil utile dans Miscellaneous Writings. Elle dit: « Celui qui le premier apporte un grand bien à l'humanité doit en avoir auparavant atteint les hauteurs, pour pouvoir élever les autres vers ce bien. Je me suis d'abord prouvé à moi-même, non par des “paroles”, celles-ci n'offrent aucune preuve, mais par la démonstration de la Science Chrétienne, que son Principe est divin. Tous doivent aller et faire de même. » Mis., p. 338.
Elle conclut avec ces paroles d'un poème qu'elle devait beaucoup aimer, parce qu'elle le cite deux fois dans Miscellaneous Writings. C'est le fil conducteur le plus exact et le plus exigeant pour ceux qui contribuent à nos périodiques:
« Il faut toujours être sincère
Pour enseigner la vérité;
Pour toucher l'âme de ton frère
Tu dois toi-même être touché;
Pour que la parole ait des ailes,
Ton propre cœur doit déborder.
« Pense vraiment, et tes pensées
Nourriront un monde en détresse;
Parle selon la vérité,
La semence en sera féconde;
Vivre en toute sincérité,
C'est un credo plein de noblesse. »
LA MISSION SPÉCIALE ASSUMÉE PAR THE CHRISTIAN SCIENCE MONITOR EN ALLANT DANS LE MONDE ENTIER
The Christian Science Monitor
Lorsqu'on se rend compte à quel point The Christian Science Monitor est unique parmi les quotidiens, une constatation s'impose à la pensée: le Monitor est préparé pour toute l'humanité.
Mrs. Eddy était vivement consciente des besoins de l'humanité. Elle écrit: « Du cœur de l'Afrique aux extrémités de la terre, les malades et ceux dont le cœur est affamé ou soupire après le ciel me demandent de les aider, et c'est ce que je fais. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 147;
La plus grande preuve du désir qu'avait Mrs. Eddy de répondre aux besoins du monde entier fut peut-être ce fait qu'elle fonda le Monitor. Car le Monitor a pour mission particulière d'atteindre toute l'humanité, dans chaque partie du globe, par un message pratique, immédiat, et qui tient en éveil.
Maintes indications partout, à Washington et Londres, Moscou et Tokyo, Buenos Aires et Sydney, nous révèlent que l'humanité est affamée, profondément affamée, de concepts meilleurs: une saine moralité parmi les jeunes; une conduite fondée sur des principes pour les employés de la fonction publique; la libération de la crainte d'une guerre atomique; moins de pénurie et de limitation physiques. La Science Chrétienne, avec le Monitor comme missionnaire d'avant-garde, est présente pour fournir la solution des problèmes de l'humanité.
Dans son application, cette Science de l'être infini n'est limitée à aucune race, aucun langage, aucun territoire, aucun niveau intellectuel ni à aucune couche sociale. Dans les premiers siècles, les ministères de la Vérité étaient rarement localisés: le blé de Joseph nourrit ses frères au-delà des frontières d'Égypte; Paul prêcha au-dehors de son propre pays, à Rome et à Athènes. Mrs. Eddy déclare dans Science et Santé: « Le “son doux et subtil” de la pensée scientifique porte à travers les continents et les océans jusqu'aux extrémités les plus lointaines du globe. » Science et Santé, p. 599;
Aujourd'hui les besoins du monde sont excessivement vastes, et la plupart de ses problèmes ne sont limités ni par des frontières nationales ni par des frontières matérielles. La pollution de l'atmosphère embrume aussi bien Los Angeles que la Ruhr allemande. La pollution morale est dénoncée à Londres comme à Paris. Les conflits raciaux doivent être maîtrisés à New York et à la Nouvelle Delhi. La limitation des armes atomiques concerne chaque nation du globe.
Dans ce tableau apparaît le Monitor, apportant la vigilance et l'intuition curative, et cela mondialement ! Il est rédigé avec la certitude que l'unité de l'humanité peut être progressivement démontrée, car le fait spirituel est que tous les hommes ont un seul Entendement. Les nouvelles sont rapportées dans le Monitor avec la conviction affirmative que le levain de la Vérité est à l'œuvre dans toutes les avenues de la société humaine, dans les arts et les sciences, les affaires publiques et la moralité privée, dans la politique économique comme dans la confrontation Est-Ouest.
Le Monitor représente les bras de L'Église Mère s'étendant autour du globe pour bénir et guérir. Il utilise le fait actuel que l'anglais est en train de devenir la langue internationale la plus répandue, un langage qui unifie et qui est compris par une vaste multitude à la surface de la terre. Le message du Monitor est en train de détourner l'humanité d'une Babel de croyances en des connaissances erronées qui voudraient suggérer l'existence de nombreux entendements et de profondes divisions parmi les humains.
Dans bien des pays déjà le Monitor a été accepté dans une large mesure par le public. Au cours de leurs randonnées en diverses contrées, les correspondants du Monitor s'aperçoivent presque invariablement que quelque parole, un aperçu, de la pratique de journalisme constructif de leur quotidien les a précédés. Un accueil leur est souvent réservé qui leur laisserait supposer qu'on a déjà informé les bureaucrates locaux de cette déclaration de Mrs. Eddy: « Le but du Monitor est de ne blesser personne, mais de bénir toute l'humanité. » My., p. 353;
Même à Moscou j'ai rencontré un intérêt officiel et amical pour connaître la façon dont le Monitor a été fondé et ce que pouvaient être ses desseins et son but. Dans certains nouveaux États africains, c'est sans doute par l'arrivée d'un Monitor sur le bureau d'un fonctionnaire que les mots Christian ScienceChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce. pénètrent pour la première fois dans la région. A travers le monde, le Monitor sert en tant que missionnaire impersonnel de la Science Chrétienne, sans but intéressé à servir, s'efforçant uniquement d'être utile, et accueilli dans des situations où ne serait toléré aujourd'hui aucun missionnaire portant l'habit ecclésiastique.
Imaginez quel encouragement le Monitor peut apporter aux églises et sociétés nouvelles dans des pays où la Science Chrétienne n'est connue que depuis peu de temps ! Pensez aussi comment le Monitor peut préparer l'opinion publique à apprécier notre religion dans des contrées où le terme Christian Science* est plus familier ! L'impact transformateur du Monitor sur la pensée et les attitudes de notre époque ouvre le chemin aux autres périodiques de la Science Chrétienne et à leur mission curative et rédemptrice.
De cette façon, le Monitor atteint le but fixé par notre Leader; énumérant les périodiques de la Science Chrétienne, elle déclara: « Le suivant, je le nommai Monitor, pour répandre tout entière la Science qui opère sans s'épuiser. » p. 353;
Les aspirations de l'humanité exigent que The Christian Science Monitor soit plus largement encore lu et apprécié. C'est évident, pour que le Monitor réussisse dans sa mission, il doit attirer des abonnés qui ne sont pas encore Scientistes Chrétiens. C'est justement ce qu'il est en train de faire, et de façon croissante. Le premier but de ce quotidien est de servir et d'alerter les Scientistes Chrétiens. Mais ceux-ci devraient comprendre son immense rôle missionnaire et lui accorder tout leur soutien.
Un éditeur britannique me fit récemment la remarque que le caractère unique auquel prétend le Monitor vient précisément de ce que notre journal est équipé de manière à présenter les nouvelles d'un point de vue mondial. Non seulement le Monitor possède un grand nombre de correspondants étrangers expérimentés, mais du rédacteur en chef au dernier des échotiers, tous s'efforcent d'élargir leurs horizons afin de mieux percevoir la fraternité du genre humain et d'utiliser le pouvoir stimulant de l'intelligence divine.
Le Monitor se consacre au nouvel homme tel que le décrit Paul aux Colossiens, l'homme créé à l'image de Dieu, où « il n'y a ni Grec, ni Juif, ni circoncis, ni incirconcis, ni Barbare, ni Scythe, ni esclave, ni homme libre; mais Christ est tout et en tous ». Col. 3:11.
Ainsi partout, le journalisme propre au Monitor s'efforce de faire coïncider utilement tous les intérêts, les problèmes et les espoirs humains, étroitement reliés entre eux, et de fournir un aperçu du point où se trouve l'intérêt commun. Il cherche à discerner où le levain de Vérité est à l'œuvre, à indiquer en quel point l'erreur complote une résistance, et à éclairer les perspectives fugitives de la pensée actuelle.
Si nous sommes tous prêts à lui apporter un soutien consacré, The Christian Science Monitor, ce rayon lumineux de l'apparition de la Vérité, peut puissamment aider à guider l'humanité en sûreté à travers l'agitation de l'entendement mortel, dans ce siècle de plus en plus mental. Son potentiel est immense. Il peut servir à élever les concepts humains. Il peut fournir des directives dans les grands forums de l'humanité. Il peut éclairer les chemins de la coopération entre les nations.
C'est là un instrument extrêmement puissant et divinement inspiré pour le bien. Nous avons devant nous l'opportunité de parfaire, dans chacune de ses qualités, The Christian Science Monitor en tant que quotidien international authentique pour l'humanité entière.
NOTRE CONTRIBUTION A LA DIFFUSION DES PÉRIODIQUES DANS LE MONDE ENTIER
de Boston, Massachusetts
Si le monde savait seulement ce que l'on peut accomplir en appliquant les vérités spirituelles contenues dans The Christian Science Journal, le Christian Science Sentinel, Le Héraut de la Science Chrétienne, The Christian Science Monitor, et le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, nous pourrions à peine répondre à la demande de nos périodiques. Comment faire mieux connaître au monde ce que nous savons ? Comment améliorer notre message ?
Pour l'aider, le Maître, Jésus de Nazareth, ne disposait pas des caractères imprimés. Cependant, il atteignit la pensée des générations à venir, bien que ses paroles eussent été prononcées dans une langue qui devait bientôt disparaître.
Alors que notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, avait l'imprimerie à sa disposition, elle n'avait pas, tout au début, de grande maison d'édition pour la seconder. Elle n'avait pas davantage la radio et la télévision qui sont aujourd'hui à notre disposition. Néanmoins, elle aussi toucha la pensée populaire. Comment ? Par la guérison !
Il nous incombe de mieux apprendre comment poursuivre avec succès l'œuvre de ces deux grands témoins de Dieu. Dans la mesure où nous augmentons notre capacité de guérir, nous atteindrons avec plus de vigueur la pensée réceptive.
Certainement, Christ Jésus s'attendait à ce que ses disciples continuent ses œuvres. Il dit: « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, nettoyez les lépreux, chassez les démons. » Matth. 10:8; Puis il dit pourquoi il s'attendait à ce que ses œuvres fussent continuées: « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ! » Il n'y a aucun doute que chacun de nous ici a été comblé par le Père et a le sincère désir de donner de soi-même pour répandre la bonne nouvelle.
Mrs. Eddy jugea si importante l'exhortation de Jésus concernant l'œuvre de guérison qu'elle la plaça comme une marque d'identification, non seulement sur la couverture de chaque exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Écritures, identifiant ainsi son livre à travers le monde, mais aussi sur chacun de nos périodiques, à l'exception du Monitor.
La question qui se pose est celle-ci: Comment obéir effectivement à ce commandement de guérir et propager ainsi la Parole ? Comme vous le savez, Mrs. Eddy a précisé dans le Manuel de L'Église Mère que les Leçons-Sermons contenues dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne sont la base de la prospérité continue de la Cause de la Science Chrétienne. Ne devrions-nous pas commencer par cet outil de la plus grande valeur ?
Les plus anciens documents rapportent que l'humanité a recherché de bonne heure le métal précieux, l'or, et s'en est servi comme d'une mesure de valeur et de richesse. Chacun aimerait posséder une mine d'or. Maintenant, le Scientiste Chrétien en a une, mais sous une forme différente, qui est le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne. Alors que tous nos périodiques contiennent des trésors en profondeur, on ne saurait mieux faire que de comparer Le Livret Trimestriel à une mine d'or. C'est une mine d'or spirituelle de profondeur incommensurable et de réserves infinies. Il n'y a jamais à craindre une fluctuation de la valeur du produit. La production ne peut pas non plus être arrêtée par une inondation des galeries, ou encore par un effondrement résultant d'un boisage en mauvais état. Il ne peut jamais y avoir de dégâts ni d'accident dans cette mine, et la production est assurée à plein aussi longtemps que la mine est en activité.
Quelle que soit la richesse du minerai, un gisement inexploité ne produit rien. Une Leçon-Sermon, quelle que soit sa richesse en idées spirituelles de guérison pures et renouvelées n'accomplit sa mission que si elle est étudiée. Aucune mine, même fabuleusement riche, n'a jamais produit la richesse acquise par une étude consacrée de la Leçon-Sermon de chaque semaine. Chaque Leçon biblique contient de riches pépites de vérités spirituelles curatives. Par exemple, on peut comparer le Texte d'Or à l'un de ces échantillons de minerai d'Or que l'on découvre dans une certaine région et qui indique la présence éventuelle d'un riche gisement dans le voisinage. On s'arrête et l'on recueille l'échantillon de minerai. De même, si le Scientiste Chrétien apprend par cœur le Texte d'Or, il le possède pour toujours; au moment où le besoin s'en fait sentir, une telle pépite spirituelle pourra venir à son secours. Comme il est riche l'homme qui a une telle réserve et l'accroît constamment ! L'étudiant possède tout cela avant même de commencer à creuser profondément dans tout ce que contient la Leçon- Sermon; mais le travail d'extraction doit être accompli. La mine en activité produit le minerai. La Science Chrétienne agit de même lorsque nous travaillons. Notre bien-aimée Leader écrit dans Science et Santé: « Qui se placerait devant le tableau noir et prierait le principe des mathématiques de résoudre le problème ? » Science et Santé, p. 3; Ainsi ce qui est exigé de nous est clair, c'est une étude plus étendue de la Leçon-Sermon, une étude de plus en plus profonde. L'élévation de notre niveau spirituel résultant d'une telle étude nous permettra de répondre plus utilement au commandement: « Guérissez les malades, ressuscitez les morts... chassez les démons. » Témoigner d'une telle activité curative peut faire plus que tout autre chose pour préparer notre prochain à recevoir le message de guérison apporté par nos publications.
Assurez-vous que vous êtes très au courant de nos périodiques, et qu'ils vous sont familiers. Voici quatre moyens de vous aider: Souscrire, lire, distribuer, contribuer. Profitez-vous de ces quatre moyens ? Souscrire, lire, distribuer, contribuer ?
Lorsque vous apportez votre contribution par un témoignage de guérison ou un article dans les périodiques, vous lancez à travers le monde un peu de l'inspiration spirituelle que vous avez acquise. Vous donnez au monde l'aide d'une impulsion métaphysique supplémentaire. Vous contribuez également à l'éveil spirituel du monde si vous donnez un exemplaire supplémentaire d'un Journal, d'un Sentinel ou d'un Héraut à quelqu'un d'autre.
N'hésitez pas à parler ou à citer les noms de nos périodiques lors de vos conversations avec des personnes qui peuvent ne pas être Scientistes Chrétiennes. Un de mes amis avait un jour pris connaissance de la Science Chrétienne, mais l'avait ensuite rejetée; or, il en reprit l'étude et devint un travailleur actif après que son frère, qui pourtant n'avait aucune religion, lui avait recommandé de lire The Christian Science Monitor afin d'être mieux informé. Mon ami se procura le Monitor, et l'intérêt accru qu'il y porta le conduisit en définitive à devenir membre d'une église, puis à suivre le cours d'instruction. La mention banale que vous faites de nos périodiques peut être la sollicitation même qui était nécessaire pour y attirer la pensée réceptive.
Jésus a dit: « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils rendent gloire à votre Père qui est dans les cieux. » Matth. 5:16. Notre contribution à la diffusion de nos périodiques dans le monde entier, c'est de démontrer si bien l'efficacité de la Parole de Dieu dans l'œuvre de guérison que le monde se tournera avec ardeur vers ce que contiennent nos périodiques. Et ne comptons pas sur les autres membres d'église pour faire cet effort. Faisons-le tous.
Chanté par l'assemblée, le cantique n° 29 clôtura la réunion.
