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L'action de l'Église

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1967


Quand on est le seul

Quelle impression cela vous fait-il d'être le seul Scientiste Chrétien de votre école ou de votre université ?

Ceux qui croient qu'ils souffriraient de la solitude ou du sentiment de n'être pas comme les autres, s'intéresseront à l'histoire d'une étudiante qui poursuit ses études dans une université de l'État de Virginie. Cette jeune fille est trop occupée à représenter sa religion autour d'elle pour se laisser troubler par le fait qu'elle est l'unique Scientiste Chrétienne. Bien qu'aucune Organisation de la Science Chrétienne ou groupe officieux de Scientistes Chrétiens ne la soutienne, cette jeune fille a su établir des rapports très amicaux avec l'aumônier de l'université, en partie grâce à la qualité de son travail dans les cours sur l'histoire des religions que donnait celui-ci.

L'année dernière, l'aumônier lui demanda de faire une causerie à la chapelle, ce qui représentait un grand honneur pour une étudiante de troisième année, puisque, jusqu'alors, seuls les étudiants les plus âgés avaient été sollicités. Elle parla de l'amour que Dieu porte à l'homme, de la nécessité de ne faire aucun cas de la crainte. « On aurait pu entendre une mouche voler », dit-elle, alors que d'habitude, les étudiants expriment leur ennui en toussant et en s'agitant.

Cette même étudiante lança une campagne de publicité pour la vente du journal The Christian Science Monitor, en envoyant elle-même 600 bulletins d'abonnements aux étudiants et aux professeurs. On lui fit de nombreux commentaires favorables. Quelques étudiantes s'abonnèrent rapidement; d'autres envisageaient de pouvoir le faire en automne. Un professeur d'histoire lui dit qu'il ferait de la lecture du Monitor un travail obligatoire dans sa classe à la rentrée et qu'elle serait chargée des abonnements.

La vérité vécue nous aide à nous faire des amis. Une seule étudiante remplie d'amour pour la Science Chrétienne, douée d'imagination et pleine de la calme et ferme détermination du pionnier, peut faire beaucoup pour introduire les activités de la Science Chrétienne dans un milieu universitaire qui semblerait n'offrir que des possibilités limitées.

Prenons l'exemple d'un étudiant qui faisait ses études dans un pays Scandinave. Jusqu'à la Réunion biennale universitaire il était le seul étudiant à s'intéresser à la Science Chrétienne. Disons plutôt que personne d'autre ne croyait pouvoir s'y intéresser, jusqu'au jour où ce Scientiste Chrétien isolé décida d'organiser des réunions de témoignages dans la salle réservée aux étudiants de l'université. Non seulement il prépara les passages à lire aux réunions et présida celles-ci, mais il dessina plusieurs belles affiches pour annoncer aux étudiants et aux professeurs que la « Science Chrétienne était venue jusqu'à eux ».

Il prêta quatre exemplaires de Science et Santé à des étudiants et plaça sur une table à leur usage des spécimens de périodiques de la Science Chrétienne, auxquels il ajouta des cartes invitant ceux qui voulaient des renseignements à se mettre en rapport avec lui.

Ensuite il organisa un colloque présidé par un assistant régional des Organisations de la Science Chrétienne dans les universités, délégué par la section de la Jeunesse du service « Églises filiales et praticiens » de L'Église Mère. Parmi les neuf personnes qui vinrent écouter et poser des questions sur la Science Chrétienne et ses activités universitaires, il y avait quatre étudiants et un professeur. Depuis, celui-ci étudie la Science Chrétienne.

A la suite de cet échange d'idées, notre Scientiste Chrétien, qui n'était plus seul de son espèce, présenta l'assistant régional à l'aumônier de l'université, lequel posa beaucoup de questions: comment les Scientistes considèrent-ils la résurrection, de quoi les étudiants d'aujourd'hui ont-ils le plus besoin, que pensons-nous du mouvement dans les églises ? Ces questions furent l'occasion pour le Scientiste Chrétien de parler de la possibilité de fonder dans son université une Organisation de la Science Chrétienne. Grâce à leur conversation, l'aumônier se rendit mieux compte du caractère essentiellement chrétien de la Science Chrétienne. Selon le rapport de l'assistant régional, le jeune Scientiste se sentit affermi dans sa confiance pour sa propre religion quand il vit le respect que la Science Chrétienne avait suscité chez un représentant de l'Église nationale. Ce jeune Scientiste sait aussi qu'en recevant la visite de l'assistant régional, il reçoit l'intérêt affectueux, le soutien de L'Église Mère, et en ressent la présence bienfaisante.


Que personne ne méprise ta jeunesse ;
mais sois le modèle des fidèles
dans tes paroles, ta conduite,
ton amour, ta foi, ta pureté...
Prends ces choses à cœur,
sois à cela tout entier,
afin que tout le monde voie tes progrès.
Prends garde à toi-même et à ton enseignement ;
applique-toi à cela avec persévérance,
car en agissant ainsi tu te sauveras toi-même
et tu sauveras ceux qui t'écoutent.

I Timothée 4:12, 15, 16

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