Moïse institua la Pâque plus de douze cents ans avant notre ère. Au chapitre 12 du livre de l'Exode, on peut voir que la fête commémorait la délivrance des enfants d'Israël du joug égyptien. Il était prescrit de sacrifier un animal sans défaut. Le rituel spécifiait que l'agneau ou le chevreau pascal serait rôti au four, accompagné de pain sans levain et d'herbes amères. Il fut aussi spécifié aux Israélites que la Pâque devrait être mangée de la manière suivante: « les reins ceints, les sandales aux pieds, et le bâton à la main. » Ex. 12:11 ;
Moïse, que quarante années de méditation dans le désert avaient mûri dans sa compréhension que l'Éternel « Je suis » était Esprit, avait pu, dans une grande mesure, entraîner le peuple d'Israël à adorer Dieu de façon plus spirituelle. Et dans ses prescriptions concernant la commémoration de la Pâque, il n'avait réellement en vue que la signification spirituelle de tous ces gestes matériels. Mais, le temps passant, les Israélites en vinrent à une pratique religieuse toute de rites, consistant surtout dans l'observance de la lettre de la loi.
Puis ce fut l'avènement de Christ Jésus, qui marque le début de l'ère chrétienne. Mrs. Eddy parle de lui en ces termes: « En tant qu'idéal individuel de la Vérité, Christ Jésus vint pour réprouver l'erreur des rabbins et tout péché, toute maladie et la mort, — pour montrer le chemin de la Vérité et de la Vie. » Science et Santé, p. 30 ;
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