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Réunion en faveur des périodiques

La réunion s'est tenue dans l'annexe de L'Église Mère le mardi 7 juin 1966 à 10 heures

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1966


La réunion débuta par le cantique n° 253, dont les paroles originales ont été écrites par notre Leader, Mary Baker Eddy. La présidente, Mme Frances P. Tutt, de Kansas City, Missouri, lut des extraits de la Bible et des œuvres de Mrs. Eddy. La prière silencieuse fut suivie de la récitation à haute voix de l'oraison dominicale. La présidente lut un message du Conseil d'administration de La Société d'Édition de la Science Chrétienne. Le compte rendu de cette réunion paraît en anglais dans le numéro de novembre de The Christian Science Journal.

LETTRE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE LA SOCIÉTÉ D'ÉDITION DE LA SCIENCE CHRÉTIENNE

Chers amis,

Nous vous souhaitons la bienvenue à la réunion en faveur des périodiques en cette année cruciale du centenaire.

Quand Dieu révéla le Christ, la Vérité, à notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, Il la chargea aussi de proclamer Son évangile au monde; c'est ce que fait la Science Chrétienne: elle proclame, elle communique la Parole de Dieu aux hommes. Pendant un siècle déjà la Vérité a été diffusée; un deuxième siècle s'ouvre.

Il est très important pour le progrès de notre mouvement que les méthodes de diffusion soient efficaces. Parmi les moyens par lesquels la vérité de l'être continuera à se répandre, il y a nos chers périodiques. Grâce à eux la mise en pratique de la Vérité se modernise constamment.

Sur la façade ouest de la Société d'Édition sont inscrites en hautes lettres ces paroles inspirées de notre Leader (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 353): « Proclamer l'activité et la présence universelles de la Vérité. » Chaque périodique proclame à sa manière la puissance divine et l'efficacité de la Vérité.

Chaque membre de L'Église Mère devra jouer son rôle dans l'accomplissement de cette tâche primordiale dans les années à venir; il peut le faire en soutenant chaque jour les périodiques par un travail métaphysique, en s'y abonnant et en écrivant pour eux.

Mrs. Eddy dit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 332): « Christ est la vraie idée énonçant le bien, le message divin de Dieu aux hommes parlant à la conscience humaine. »

Le Christ, exposé à chaque page des périodiques, met en évidence « l'activité et la présence universelles de la Vérité. » Sachons que le mal, étant irréel, ne peut faire obstacle, retarder ou s'opposer à la Parole de Dieu transmise à la pensée qui est prête à la recevoir. Dieu est Son propre interprète, et Il expliquera comme il convient Son message. Nous lisons dans la Bible (Ésaïe 55:11): « Ainsi en est-il de ma parole: une fois qu'elle est sortie de ma bouche, elle ne revient pas à moi sans effet, sans avoir réalisé ce que j'ai voulu, sans avoir accompli la mission que je lui ai confiée. »

Nos périodiques sont une preuve de la sagesse de notre Leader, qui a ainsi doté l'Église du moyen de porter la Vérité au monde; et chaque Scientiste Chrétien devrait non seulement s'y abonner, mais les lire et en faire profiter les autres. Les vérités exposées dans nos périodiques bénissent et guérissent ceux qui les comprennent et les mettent en pratique. Elles dissipent l'obscurité, l'ignorance où sont les humains sur Dieu et l'homme.

Aujourd'hui les hommes sont désemparés et inquiets, ils cherchent une solution à tous leurs problèmes. Ils sont impatients de savoir comment triompher des maux de la chair, des craintes et des angoisses de la guerre. Écrire pour les périodiques est l'un des moyens d'atteindre les gens à l'esprit ouvert et cela doit être une démonstration complètement scientifique. Les membres ont là l'occasion de faire part des idées spirituelles qui les ont bénis. Rendons-nous mieux compte de l'importance de nos périodiques pour répandre la Vérité. Apprécions-les davantage; soutenons-les mieux et aidons les autres à mieux les apprécier, à l'orée d'un deuxième siècle de christianisme scientifique.

Paul adressa aux chrétiens de son temps l'injonction « de faire du bien, d'être riches en bonnes œuvres, d'être prompts à donner et de faire part de ce qu'ils possèdent » (I Tim. 6:18). Puissent les Scientistes Chrétiens mettre à exécution le grand dessein de Mrs. Eddy, qui est de diffuser la Parole de Dieu par le moyen de nos périodiques afin que « l'activité et la présence universelles de la Vérité » soient plus complètement manifestes au cours des années qui viennent !

Cordialement vôtre,

Conseil d'administration
La Société d'Édition de la
Science Chrétienne

COMMENT LE MONITOR RESTERA-T-IL UN JOURNAL A LA PAGE AU COURS DU DEUXIÈME SIÈCLE DE NOTRE MOUVEMENT ?

Débat dirigé
par le rédacteur en chef
du Christian Science Monitor

M. John: Bonjour, mes chers amis. C'est un grand plaisir pour moi de vous présenter mes confrères qui vont prendre part à notre débat. Ce sont Robert Colby Nelson, qui dirige la section « Amérique », Courtney R. Sheldon, directeur de la publication, Henry S. Hayward, chargé de la section « Monde » et John Beaufort, qui s'occupe de toutes les questions non politiques.

Mary Baker Eddy, notre chère Leader, nous a confié la mission de veiller à ce que le Monitor et nos autres périodiques soient toujours à la page. Pour rester à la page, il faut savoir prévoir. Un siècle représente une très longue période, nous nous limiterons à la première décennie. Selon vous, Messieurs, quels vont être les principaux sujets d'actualité au cours des dix années à venir ?

: Deux problèmes viennent immédiatement à l'esprit. Le premier, c'est celui de préserver la paix. Ensuite, c'est la protection des libertés individuelles.

: Une de nos préoccupations majeures sera sans doute le nombre croissant de pays qui accèdent à l'arme atomique, ce qu'on appelle la prolifération nucléaire.

: Les problèmes du respect de la loi, de l'ordre et de la criminalité sont corollaires à celui du maintien de la paix, ils nous fournissent des thèmes d'un intérêt crucial. L'évolution des questions raciales est encore un autre problème de taille.

: Je songe aussi à la démocratisation de la culture, qui présente des traits particuliers aux États-Unis, au développement de l'instruction, qui atteint de nouvelles couches de la population.

M. John: L'un de vous a parlé du problème du respect de la loi, de l'ordre et de la criminalité; une question parallèle se pose en matière de religion, de morale et de moralité où un changement radical est en cours.

Voilà un large assortiment de sujets ! La plupart ont trait à l'évolution rapide de la société moderne. A votre avis, qu'est-ce que peut faire le Monitor ? Comment devons-nous aborder ces problèmes ?

M. Nelson: Avec une grande prudence, en pesant bien le pour et le contre, et avec beaucoup de compréhension, je pense. Mrs. Eddy nous indique une ligne de conduite très nette, quand elle écrit dans Science et Santé: « Il nous faut scruter profondément le réalisme au lieu de n'accepter que le sens extérieur des choses. » Science et Santé, p. 129; C'est là une mise en demeure, d'abord pour un Scientiste Chrétien, et aussi pour un reporter. Il importe d'étudier toutes ces questions à fond, et de ne pas se contenter de ce qui apparaît à la surface, lorsqu'un conflit ou une crise éclate, ou que la confusion s'installe.

M. Sheldon: La répercussion sur le plan politique de tous les bouleversements relevés dans la société soulève bien des controverses. Ce dont le monde a besoin, ce n'est pas de davantage de journalistes qui dictent au gouvernement ou à quiconque comment agir; c'est plutôt que davantage d'êtres règlent leur vie sur le Principe et à ce point de vue notre religion est à l'avant-garde car elle nous enseigne la marche à suivre.

M. John: La mission unique du Monitor est de ne pas s'arrêter aux symptômes et d'en chercher les causes réelles, puis d'aller plus loin que les causes des problèmes de la société et de proposer des solutions, ce qui nous ramène à cette idée que vous venez d'évoquer, celle de régler sa vie sur le Principe.

M. Hayward: Mon cher DeWitt, si vous faites allusion aux problèmes de la société, n'oublions pas qu'il y a à l'heure actuelle 117 pays membres des Nations unies, et peut-être une douzaine d'autres qui n'en font pas encore partie pour quelque raison. Cela veut dire que les problèmes contemporains sont envisagés de façons extrêmement diverses à travers le monde. Le besoin de fraternité entre les hommes se fait donc sentir de façon de plus en plus pressante. Il n'est plus possible de penser chacun pour soi. Quand nous faisons un reportage, il est très important que rédacteurs et correspondants gardent à la pensée certaines phrases de notre Leader, telle que: « Un Dieu infini, le bien, unifie les hommes et les nations; constitue la fraternité des hommes; met fin aux guerres. » p. 340;

M. Beaufort: La série d'articles que nous avons publiée l'an dernier sous le titre What's right with the U.S. Public Schools ? (Ce que les écoles américaines ont de bon) avait deux raisons d'être. Tout d'abord, analyser et critiquer éventuellement l'instruction publique dispensée en Amérique. Ensuite, et c'était l'aspect constructif de l'affaire, à une époque où les écoles américaines sont fortement critiquées, lancer une sorte de contre-attaque.

M. Nelson: Nous avons relevé précédemment l'effort qui est fait pour présenter des articles positifs et constructifs. Il ne s'agit, en aucune façon, de voir tout en rose et de donner par conséquent une fausse image de la situation. Nous avons entendu aujourd'hui que «le progrès est la loi de Dieu »; p. 233; ceci est un élément essentiel. Il s'agit d'un principe fondamental.

M. Sheldon: Je suis certain que vous comprenez tous combien il est difficile de toujours introduire des éléments constructifs dans un article. Mais les reporters du Monitor abordent leur sujet dans un esprit positif qui est évident. Nous désirons vous dire combien nous apprécions votre collaboration. A vrai dire, quand les lecteurs nous écrivent qu'ils ont fait connaître la Science Chrétienne par le Monitor, je pense parfois que nos abonnés sont les vrais précurseurs de nos idées. Il ne nous reste alors qu'à nous retirer dans notre petite tour d'ivoire...

M. John: Chose que nous voudrions éviter...

M. Sheldon: Bien sûr, cette collaboration peut prendre un autre aspect. Une jeune fille nous écrivit récemment qu'elle appréciait énormément le Monitor, qu'elle trouvait très instructif, et qu'elle ne pourrait pas s'en passer. Elle poursuivit en disant qu'elle ne pourrait pas renouveler son abonnement. Quelle contradiction ! Puis elle expliqua qu'elle ne pourrait pas le renouveler parce que le monsieur qui a eu la gentillesse de lui offrir un abonnement du Monitor a eu également la gentillesse de demander sa main.

M. John: Selon le Manuel de L'Église Mère, de Mrs. Eddy, tous les membres de l'Église qui en ont les moyens ont « le privilège et le devoir... de s'abonner aux périodiques. » Man., Art. VIII, Sect. 14; En collaboration avec ses lecteurs le Monitor expose des vues nouvelles et pour ce faire, il lui faut parfois élargir son horizon et adopter de nouveaux points de vue. Prévoir est également indispensable, comme vous le savez, Hank. Reprenons le sujet sur lequel nous parlions avant le début de ce débat, voulez-vous ?

M. Hayward: Eh bien, il y a quelques mois les rédacteurs et les correspondants eurent l'intuition que quelque chose allait se passer en Indonésie. Nous ne savions pas encore précisément de quoi il s'agissait, mais nous prîmes la sage décision de procurer un visa indonésien à notre correspondant de Hong Kong, John Hughes. Le visa fut délivré non sans quelques difficultés. Puis éclata soudainement la révolte dont vous vous souvenez et le président Soukarno faillit être renversé. John Hughes prit aussitôt l'avion et arriva deux heures plus tard à Djakarta. Peu après, les frontières furent fermées. Notre correspondant fut ainsi pendant deux semaines entières le seul reporter américain en Indonésie.

M. Sheldon: Hank, sur la liste des endroits où vous envoyez vos correspondants, n'oubliez pas la lune. Nous espérons bien qu'un homme du Monitor y atterrira un jour. Nous ne savons pas encore qui ce sera, mais nous pouvons déjà prévoir le voyage.

M. Beaufort: Nous n'avons pas encore parlé de notre grand reportage qui paraîtra l'automne prochain. Il s'agit de «L'appel pour la protection de la nature ». Nous aurons l'avis de spécialistes tels que le Secrétaire Udall, Roger Tory Peterson, Peter Farb, éminents naturalistes et écrivains dans ce domaine. Parlant avec Farb de son article, je lui dis: « Nous voulons bien sûr accentuer la nécessité de protéger la nature et ses réserves. » Il me répondit: « Non, ceci n'est pas suffisamment constructif pour le Monitor. Vous devez appuyer sur le fait qu'il faut augmenter la superficie de ces réserves naturelles. » Voilà un écho à notre genre de journalisme.

M. Hayward: Je crois qu'il est temps de parler de la Chine. Un de nos plus grands objectifs dans les dix ans à venir (espérons qu'il se réalisera avant) est la reconnaissance internationale de cet immense pays qui compte plus de 650 millions d'habitants.

M. Sheldon: Les statistiques démographiques concernant la Chine sont impressionnantes: un homme sur cinq dans le monde est chinois. Ceci nous amène au problème racial qui est un des points dont nous n'avons pas encore parlé. Dans un des passages choisis des écrits de Mrs. Eddy, Mme Tutt a relevé l'expression employée par cette dernière, «la race ». Mrs. Eddy ne parlait pas de races, elle a parlé de la race humaine. Voilà la ligne que devrait adopter le Monitor.

M. John: Étant fort de la fraternité enseignée par la Science Chrétienne, le Monitor a assurément une mission toute spéciale à notre époque marquée de graves troubles raciaux, et il peut participer aux efforts faits pour trouver une solution en discernant, et en aidant ses lecteurs à mieux discerner la nature de l'homme, qui est la réflexion divine, et à comprendre que l'humanité est dans son essence une. Rob, vous avez attiré l'attention de nos auditeurs sur le fait que les reporters du Monitor ne voient pas tout en rose. Nos récents articles sur le crime en sont un exemple frappant.

M. Nelson: C'est un problème mondial. Nous avons cherché à travers nos articles à en trouver les causes, ainsi que les moyens pour y remédier. C'est dans la famille qu'il faut commencer à extirper les racines du mal; puis peuvent intervenir les églises, les assistantes sociales, les spécialistes des questions de criminologie et des méthodes de redressement. Ce problème n'a cependant pas été traité d'une façon dramatique ou d'une manière destinée à faire sensation.

M. Hayward: Et à propos de tout voir en rose, vous vous souvenez, DeWitt, l'ancien rédacteur de politique étrangère du Monitor enseignait aux jeunes gens que le Monitor pouvait traiter tous les sujets pour autant qu'ils soient correctement exposés.

M. John: Il est important de comprendre que nous traitons tous les sujets d'un point de vue moral et spirituel, dans un état d'esprit qui doit imprégner nos articles, bien qu'il n'y ait aucune référence explicite aux enseignements de la Science Chrétienne.

M. Beaufort: N'est-ce pas là le principe fondamental du Monitor ? Le personnel qui travaille à l'elaboration du journal s'efforce de voir les choses d'un point de vue spirituel.

M. John: Voilà justement la question suivante que je voulais vous poser, John. Quelles sont les qualités indispensables à nos employés ?

M. Beaufort: Je crois que notre personnel doit pouvoir agir avec intelligence, avec une intuition spirituelle et une profonde compassion. Nous ne sommes qu'une partie de l'équipe. Celle-ci comprend aussi la rédaction et les lecteurs. Il s'agit de collaborer avec des lecteurs qui s'efforcent de voir les choses sur le plan spirituel. Nous pourrons ainsi comprendre et exprimer le Christ, et notre attitude trouvera un écho chez tous les hommes, attirant des millions d'êtres sans préjugés.

M. John: L'heure avance, résumons donc. Je crois qu'il ressort clairement de notre échange de vues que le Monitor ne doit pas seulement présenter les nouvelles d'une façon fidèle et précise, mais tenir compte également dans ses articles d'un élément plus profond, c'est-à-dire faire preuve de perspicacité spirituelle, d'intégrité et rechercher les valeurs des individus et leurs droits, étant convaincu que même en plein chaos le bien est fondamental et que finalement il triomphera.

Je crois pouvoir ajouter que la vision et l'inspiration de notre Leader nous guident dans notre travail. Il est merveilleux de trouver dans Science et Santé des passages directement applicables à nos problèmes de journalistes. Pour nous aider à trouver une solution à la question raciale par exemple, nous pouvons nous référer à ces lignes que nous connaissons bien: « Les riches en esprit aident les pauvres, étant unis en une grand fraternité, ayant tous le même Principe, ou Père; et béni soit celui qui voit le besoin de son frère et y pourvoit, trouvant son propre bien en cherchant celui d'autrui. » Science et Santé, p. 518;

Il y aura certainement des difficultés et des changements énormes au cours du prochain siècle, et même dans les dix années à venir. Mais nous pouvons tenir pour certain que le Monitor marche de pair avec son époque parce que la Science Chrétienne elle-même suit son temps, et qu'elle est même à l'avant-garde. Car, selon notre Leader, c'est « une Science démontrable qui guide le monde. » Message to The Mother Church for 1901, p. 21.

L'assistance chanta ensuite le cantique n° 275.

LES PÉRIODIQUES DE LA SCIENCE CHRÉTIENNE A L'ORÉÉ D'UN DEUXIÈME SIÈCLE

Au moment où s'ouvre le deuxième siècle depuis la découverte de la Science Chrétienne, nous pouvons à bon droit nous réjouir. La Science Chrétienne a gagné de façon remarquable, grâce aux travaux qu'elle a accomplis pendant son premier siècle, le respect de médecins, d'hommes d'église et de laïcs. Notre Église est en voie de s'établir plus fermement dans le monde entier. Ses organes de communication vitaux, nos périodiques, fonctionent avec efficacité et sont bien intégrés dans notre mouvement. Nous avons pris un départ valable, mais modeste. Un deuxième siècle s'ouvre à nous.

N'oublions cependant jamais que nos périodiques, The Christian Science Journal, le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, le Christian Science Sentinel, Le Héraut de la Science Chrétienne, et The Christian Science Monitor, sont nés de la sagesse et de l'amour divins. Ce n'est pas un dessein humain qui les a produits. C'est l'amour universel de notre Leader, Mary Baker Eddy, priant pour que l'Entendement infini la guide dans la voie qui mènerait à l'accomplissement de son décret, savoir que la gloire de Dieu remplirait l'univers.

Le progrès nécessaire pour améliorer la qualité et augmenter l'utilité de nos périodiques dans ce deuxième siècle, ne peut résulter de l'écoulement du temps. Il résultera de notre amour accru pour Dieu, pour Sa révélatrice, notre Leader, pour les messagers qui font connaître Sa Vérité, nos périodiques, et pour la mission que leur a assignée l'Amour envers toute l'humanité. Saisissons l'occasion qui s'offre à chacun de nous de façon réitérée d'améliorer et de soutenir nos périodiques, tous nos périodiques, afin qu'ils puissent progresser dans l'accomplissement de leur mission, qui est d'apporter la lumière spirituelle à la famille humaine tout entière.

Comme membres de l'Église nous ne devons jamais perdre de vue que nos périodiques n'appartiennent pas aux officiers de l'Église à Boston, ni aux talentueux Rédacteurs qui en assurent la parution. Nos périodiques sont la propriété de notre Église, et notre Église et ses membres ne font qu'un.

J'ai eu le privilège d'être pendant quelques années l'un des Rédacteurs de nos périodiques religieux. J'ai bien vite appris que les Rédacteurs sont les serviteurs du Champ. Ainsi ils ne rédigent qu'un sixième environ de ce qui est écrit pour le Journal, un tiers environ de ce qui est écrit pour le Sentinel. J'ai appris que l'attention d'un Rédacteur est rivée sur deux choses, la date limite avant laquelle il doit avoir remis son prochain éditorial, et l'arrivée du courrier.

Car il se demande ce que les membres de l'Église à travers le monde entier vont envoyer aux Rédacteurs. La qualité des articles les rendront-ils tels que les lecteurs désirent qu'ils soient ? Les sujets seront-ils variés, d'actualité, la terminologie sera-t-elle neuve et originale ? Les articles incluront-ils des vérités spirituelles riches de contenu et présentées avec grâce ? Il faut en même temps garder présent à l'esprit la recommandation, donnée un jour par Mrs. Eddy aux Rédacteurs, de ne pas laisser une pseudo-piété paralysante affadir nos périodiques. L'une des significations de cette recommandation est sans doute de ne pas permettre aux articles de nos périodiques de faire étalage de dévotion, ce qui leur donnerait quelque chose de terne.

Le téléphone nous met en communication immédiate avec la pensée d'un ami ou d'un étranger. Vous rendez-vous compte que nos périodiques créent une ligne de communication directe, jamais occupée, avec la pensée de centaines de milliers de personnes qui attendent avec impatience de recevoir votre message secourable ? Voici une occasion entre toutes de partager et de bénir, et ainsi d'être béni. Un seul article, écrit avec l'inspiration qui vient de Dieu, enrichira l'existence d'un très grand nombre d'autres hommes.

Au cours de nos voyages, Madame Seeley et moi-même entendons souvent parler d'articles projetés, voire même commencés; mais il n'en est rien sorti à force d'avoir remis au lendemain. Sans aucun doute nombre de ces brouillons contenaient de merveilleuses idées, qui eussent béni une multitude de gens si elles avaient été diffusées par nos périodiques. Nous entendons aussi parler d'incidents stimulants et de prises de conscience individuelles et originales de la Vérité et de l'Amour qui, s'ils étaient rendus publics, apporteraient de l'inspiration à un grand nombre de personnes. La réserve de documentation pour écrire des articles passionnants est énorme.

Qu'est-ce qui manque donc ? Le désir de soutenir nos périodiques avec plus d'amour, et la ferme volonté de les servir, ainsi que leurs lecteurs. Il est vrai que des qualités de discipline personnelle et de patiente ténacité sont nécessaires pour écrire ces articles. Mais ces qualités ne nous sont-elles pas innées, à vous comme à moi ? Pourquoi ne pas les revendiquer et les utiliser, et prouver ainsi de façon concrète notre amour pour notre prochain ?

Il arrive que des articles prometteurs soient renvoyés par les Rédacteurs pour être revus, et que l'auteur se laisse aller au découragement et ne fasse rien. J'avais un grand-père plein de sagesse, et il m'a imprégné alors que j'étais encore un petit garçon, du vieil adage « c'est en forgeant que l'on devient forgeron ». Peu d'écrivains sont pleinement satisfaits de leurs premiers efforts. Notre désir devrait être de persévérer à reconnaître et à démontrer que l'unique Entendement de l'homme est à la fois le promoteur de toute bonne œuvre, et celui qui la mène à bonne fin.

Les pensées que j'ai été tenté d'avoir envers les Rédacteurs quand l'un de mes premiers articles fut rejeté n'auraient pas été belles à décrire ! Mais lorsque je suis devenu Rédacteur à mon tour, mon opinion des Rédacteurs a changé ! Assumant une responsabilité, j'ai changé de point de vue. Les Rédacteurs se trompent parfois, et ils en sont conscients. Mais c'est leur devoir envers le Père, envers notre Leader et envers l'Église de veiller à ce que l'on présente au monde comme la doctrine de la Science Chrétienne uniquement un exposé exact, simple et logique de la Parole de Vérité. J'ai connu tous ceux qui ont occupés les fauteuils des Rédacteurs depuis longtemps. Je ne pense pas qu'on puisse trouver un groupe de Scientistes Chrétiens plus dévoués.

Si vous êtes froissés parce qu'ils n'ont pas fait grand cas de votre article préféré, l'anecdote suivante vous consolera peut-être. Une dame envoya un jour un article qui lui fut retourné avec des commentaires qui lui semblèrent injustifiés. Elle rendit visite à l'un des Administrateurs de La Société d'Édition de la Science Chrétienne et fit en grand détail l'exposé de son cas. La seule remarque de l'Administrateur fut: «Ce qu'ils ont relevé dans votre article n'est rien en comparaison de ce qu'ils ont fait du mien. » Mais il y a une chose dont vous pouvez être sûrs, c'est que les Rédacteurs ne font que ce qu'il leur semble réellement leur devoir pour préserver la justesse de l'exposition de la Science Chrétienne. Essayons de comprendre le point de vue du Rédacteur, et n'hésitons jamais à faire un nouvel essai. L'humilité et la persévérance vaincront dans la plupart des cas.

Tout le monde ne peut écrire des articles. Mais, à défaut, beaucoup de personnes peuvent présenter des témoignages profitables et remplis d'inspiration, qui feront grandir l'espoir et la foi chez de nombreux lecteurs. Cela n'est pas bien difficile, il suffit de désirer vraiment partager et faire un petit effort, celui de ne pas remettre au lendemain. Voici qu'en disant cela, je me souviens d'avoir moi-même depuis longtemps omis d'envoyer un témoignage. Je promets de faire ce que je vous encourage à faire, au moins avant la fin d'un deuxième siècle !

Notre Leader choisissait ses termes avec un discernement très aigu. Quand elle écrit dans le Manuel de L'Église Mère: « Ce sera le privilège et le devoir de tout membre qui en aura les moyens, de s'abonner aux périodiques qui sont les organes de cette Église », Man. Art. VIII, Sect. 14; nous pouvons être sûrs qu'elle a choisi ses termes, qui ont une valeur permanente, avec grand soin. A mon avis il serait difficile à aucun membre d'être sûr qu'il n'a pas les moyens de s'abonner à ces périodiques, instruments établis par Dieu pour promouvoir l'établissement de Son royaume parmi les hommes.

Notre principale raison de nous abonner n'est pas de recevoir quelque chose, mais de protéger un bien qui est destiné à tous. Notre Père céleste nous donne le désir et la capacité de faire ce qu'il est notre devoir de faire. Notre devoir et son accomplissement dérivent de Lui et c'est pour Lui que nous l'accomplissons. Il nous incombe à coup sûr de veiller qu'avec le deuxième siècle qui commence, les abonnements à nos périodiques augmentant de façon considérable.

Notre Leader nous dit dans Science et Santé que notre ignorance de l'Esprit est notre seule excuse pour avoir des opinions purement humaines. Elle dit aussi que l'unique Entendement est étranger à toute opinion humaine. Parfois un membre est tenté de cesser de s'abonner au Monitor parce que le Monitor a exprimé sur un point particulier un avis contraire à sa propre opinion. Nous savons tous que l'entendement humain n'est pas encore prêt à rejeter ses opinions.

Toutefois la Science Chrétienne nous aide tous, je l'espère, à acquérir plus d'objectivité, même dans les cas où il est possible en toute bonne foi d'avoir des opinions très divergentes; elle nous rend en même temps plus disposés à confier la solution des problèmes humains à l'omniscience de l'Entendement, qui peut seul fournir la solution de tous ces problèmes.

Faire confiance plus profondément et plus largement à Dieu pour aplanir toutes les différences d'opinion nous aidera à progresser et favorisera la réussite de la mission de nos périodiques. Des opinions tranchées ne sauraient avoir le caractère décisif de la sagesse divine et risquent de nous aveugler un moment sur notre devoir envers Dieu, notre Leader et l'humanité.

Les membres de L'Église Mère, répandus sur toute la surface de la terre, aiment Dieu et désirent par-dessus tout voir Son royaume établi là où l'ignorance matérialiste semble pour le moment obscurcir cette réalité grandiose. Ce sont les humbles prières de notre Leader qui ont rendu possible la découverte de la Science Chrétienne. Ce fut en recevant la réponse à sa prière qu'elle fut conduite à fonder nos périodiques. Et c'est avec nos prières que nous contribuerons le mieux à l'accomplissement de leur mission divine. Ayons davantage le désir d'inclure les périodiques dans nos prières quotidiennes, comme le faisait indubitablement notre Leader. Aimons-les pour ce qu'il sont fondamentalement: les hérauts annonçant l'aube prochaine de l'idée spirituelle de Dieu et de l'homme, se levant pour chacun et pour tous. Ayons l'esprit ouvert et un amour plus généreux, et faisons en sorte de faire profiter toute la famille humaine du service que Mrs. Eddy avait envisagé pour ces messagers silencieux de la Vérité. Le message qu'ils adressent impartialement à tous, est que le royaume universel et intact de l'Amour est d'ores et déjà à la portée de chacun, où qu'il se trouve.

Nos périodiques ont été un don de Dieu à notre Leader, dont la pensée était si réceptive. Ils ont absolument besoin de notre inlassable appui, abonnements offerts avec gratitude, envoi d'articles ou de témoignages et nos prières inspirées par l'Amour. Nous devons prendre conscience du fait que Celui qui a décrété la fondation de nos périodiques peut pourvoir, et pourvoira certainement, à ce qui est nécessaire pour les rendre tels qu'il les a voulus, des messagers quotidiens, hebdomadaires, mensuels, ou trimestriels de la Vérité, de la lumière inextinguible qu'est le Dieu vivant.

C'est de vous, de moi, de tous les membres de L'Église Mère, où qu'ils soient, qu'il dépend d'assurer le succès plus complet de la mission de nos périodiques au cours du deuxième siècle qui commence pour la Science Chrétienne. Rendons-nous compte que cette responsabilité est une occasion que Dieu nous offre de mieux renoncer à notre fausse personnalité, qui nous rend apathiques, en connaissant mieux et en ayant davantage conscience de notre statut véritable, celui d'enfants de Dieu. Notre unique but est d'être plus consciemment unis avec le Père, dont le plan, révélé par Sa sagesse, assure le salut de l'humanité; et nos périodiques sont partie intégrante de ce plan. Ne perdons jamais de vue que le monde a faim de ce que nos périodiques ont été créés pour révéler aux hommes, la réalité spirituelle. Et comme le dit notre Leader: « C'est l'Amour seul qui les nourrit. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 247.

DEMEURER CONSTAMMENT A LA HAUTEUR DES ÉVÉNEMENTS DU DEUXIÉME SIÉCLE DE LA SCIENCE CHRÉTIENNE

Je ne ferai, j'en suis sûre, qu'exprimer votre pensée à tous en remerciant les organisateurs de ce débat et pour les propos si instructifs qu'ils ont tenus devant nous sur le rôle du Monitor et des périodiques de la Science Chrétienne à l'orée d'un deuxième siècle. Ce que nous venons d'entendre devrait nous inciter à apporter un soutien actif à La Société d'Édition de la Science Chrétienne dans ses efforts pour respecter les normes strictes établies par Mary Baker Eddy pour nos périodiques.

La découverte de la Science Chrétienne par notre Leader, Mrs. Eddy, a ouvert une ère nouvelle, celle du déclin de la matière. Au cours des cent premières années du mouvement de la Science Chrétienne, des pas décisifs ont été faits vers le remplacement de la matière par son essence mentale hypothétique. Le deuxième siècle sera marqué par un déclin encore plus accentué de la matière, et par une montée de la spiritualité toujours plus éclatante. En prévision de l'avènement de la pure spiritualité, où le temps et par conséquent la matière seront abolis, la Société d'Édition, aidée e tous les Scientistes Chrétiens, veillera à demeurer constamment à la hauteur des événements que la suprématie de l'Esprit sur la matière fait augurer.

Étre à la hauteur des événements ne se limite pas à élaborer de nouvelles méthodes pour réunir et divulguer l'information, ou à former de meilleurs journalistes et rédacteurs. Si l'on sait que les forces de la matière et de l'entendement mortel ne sont autres que des contrefaçons du pouvoir de l'Esprit et de la réalité spirituelle, ces effets en découleront tout naturellement. Un Scientiste Chrétien doit avoir dépassé toutes les pratiques et les sciences liées au monde physique. L'ouvrage fondamental de Mrs. Eddy, Science et Santé, contient cette phrase: « Les substances matérielles ou formations terrestres, les calculs astronomiques, et tout le cortège des théories spéculatives, basés sur l'hypothèse d'une loi matérielle, ou de vie et d'intelligence résidant dans la matière, disparaîtront finalement, engloutis dans le calcul infini de l'Esprit. » Science et Santé, p. 209;

La Science Chrétienne continuera pendant un deuxième siècle à rétablir le christianisme pur. Notre Leader écrit à ce sujet: « Pour rétablir le christianisme dans toute sa pureté, ce qu'il faut, c'est l'intelligence spirituelle, la piété spirituelle, le pouvoir spirituel. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 152; Ces trois éléments se situent au-delà des sciences de la matière et du pseudo-esprit contenu dans le cerveau. Le deuxième siècle de la Science Chrétienne sera marqué par une liberté de plus en plus grande à l'égard des limitations de la matière, à mesure que la spiritualisation de la pensée et des modes de vie rétablira le christianisme primitif dans toute sa pureté. L'Église du Christ, Scientiste, avec la Société d'Édition, régies par le Manuel de L'Église Mère, de Mrs. Eddy, est le seul organisme religieux réellement en mesure à l'heure actuelle de mener à bien cette tâche, n'étant pas gêné par les concepts limitatifs du savoir matériel, d'une divinté anthropomorphe et de la force comme étant d'ordre matériel.

Conduit dans toute la Vérité par le Consolateur, le Scientiste Chrétien cherche à ne pas gaspiller ses efforts dans de simples palliatifs. Il s'intéresse principalement au pouvoir spirituel dont la grâce curative et rédemptrice fut si bien manifestée par Christ Jésus. Mais pour cela même il est de tout cœur avec ceux qui s'efforcent de porter remède aux maux dont souffre l'humanité. Mrs. Eddy a défini avec justesse l'attitude du Scientiste Chrétien qui est bien de son temps, quand elle écrivit entre autres pour remercier de l'envoi d'une invitation à assister à une conférence sur la paix: « Il ne m'est pas possible de distraire de mes travaux le temps nécessaire pour siéger avec vous; mais je me félicite avec vous de tous les efforts inspirés par la sagesse que vous tentez en faveur de la paix sociale, intérieure et extérieure. Tout ce qui est beau dans le christianisme est l'accomplissement des grands buts de la vie et la démonstration de la Science de l'être. Les tueries, la guerre, l'oppression sont des manifestations liées à un âge moins éclairé et elles seront reléguées dans l'oubli. » p. 285;

Comment The Christian Science Monitor est-il une idée spirituelle ? On pourrait dire, il est vrai, que le Monitor est tout simplement un journal quotidien. Mais si l'objet matériel est apparent, il a fallu une idée spirituelle; c'est elle qui a rendu possible l'apparition du Monitor sur la scène. Et l'idée spirituelle est seule capable de mener à bien la mission confiée par notre Leader au Monitor et qu'elle a exprimée en ces termes: « Le but du Monitor est de ne nuire à personne, mais au contraire de bénir tous les hommes. » p. 353; Le Monitor ne diffère donc en rien de nos autres périodiques et partage avec eux le même idéal. Il ne souscrira donc pas, pendant le deuxième siècle qui s'ouvre, aux règles éphémères des mortels ni au matérialisme des informations qu'il publie chaque jour. Le Monitor aura atteint un stade beaucoup plus avancé; il sera prêt pour le monde spiritualisé que la vraie Science du christianisme est en train d'instaurer. Dans toutes les activités qu'il poursuit sous l'égide du Manuel, le mouvement de la Science Chrétienne s'abstient de minimiser les maux dont souffre l'humanité, qu'ils soient d'ordre physique, politique, social ou financier. Il cherche à la fois à guérir et à prévenir les craintes et les difficultés qui assaillent des humains.

Notre Leader nous dit dans Science et Santé: « Le mot traduit disciple signifie en latin élève; et ce mot indique que le pouvoir de la guérison n'était pas un don surnaturel accordé à ces disciples, mais le résultat de leur compréhension spirituelle cultivée de la Science divine que leur Maître démontrait en guérissant les malades et les pécheurs. » Science et Santé, p. 271; Suivant toujours le progrès, la Société d'Édition a le devoir de rétablir le christianisme dans toute sa pureté grâce à l'intelligence spirituelle, à la piété spirituelle, et au pouvoir spirituel. Le rétablissement dans toute sa pureté du christianisme dépendant uniquement de ces trois facteurs à intensifier, comme le dit notre Leader, la Société d'Édition aborde ce deuxième siècle avec une résolution inébranlée et une confiance non entamée.

Suivre le progrès englobe tous les domanies possibles. Il s'agit tout autant des événements spectaculaires survenus dans les derniers mois qui ont précédé le centenaire que nous célébrons, que de la politique suivie au long des années par La Société d'Édition de la Science Chrétienne. Sont inclus tous les procédés imaginables pour réunir et divulguer l'information, le perfectionnement des moyens et des méthodes. C'est tout cela et bien plus encore; suivre le progrès suppose ne pas perdre de vue la lumière qui s'est levée sur le monde. Comme l'a dit Paul: « Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et il est le sauveur du corps. » Éph. 5:23, version anglaise. Ce mot « corps » n'est pas restreint au corps physique mais il englobe aussi toute la vie sociale et politique.

La réunion prit fin après que les assistants eurent chanté le cantique n° 117.

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