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Le Sauveur avec nous

[Original en français]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1966


Y a-t-il vraiment un Sauveur avec nous qui puisse nous délivrer de nos tourments, de nos maux ? Et où est-il ? Comment le trouver ? « Voici: je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde » Matth. 28:20; a dit Jésus en parlant de son être spirituel, le Christ. Ce sont les mêmes paroles réconfortantes que le Christ, la Vérité, adresse à tous les cœurs lassés, angoissés. « Christ est la vraie idée énonçant le bien, le message divin de Dieu aux hommes parlant à la conscience humaine » Science et Santé, p. 332; écrit Mrs. Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne.

Pour la Science Chrétienne, cette présence invisible mais réelle du bien est toujours avec nous. Si nous ne pouvons pas le toucher ni le voir avec nos yeux, nous ressentons cependant sa présence et sa bénédiction dans notre expérience humaine, grâce au sens spirituel. Ce « message divin... parlant à la conscience humaine », c'est le Sauveur avec nous. C'est la « Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. » Jean 1:9;

Cette lumière salvatrice nous révèle notre vrai moi, reflétant Dieu, libre, joyeux, parfait, immortel, spirituel, illimité, dont nous sommes conscients lorsque nous apprenons à faire silence en nous, lorsque nous faisons taire la chair et que nous laissons le sens spirituel dévoiler la présence de la réalité divine en chacun de nous. Le Christ vient nous trouver là où nous sommes et pourvoit là même à notre besoin. C'est la manifestation spirituelle de Dieu parlant sans cesse à chacun de nous et nous disant: « Me voici ! Je me tiens à la porte, et je frappe; si quelqu'un entend ma voix et m'ouvre la porte, j'enterai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » Apoc. 3:20;

La Bible nous dit que Dieu a créé l'homme à Son image et à Sa ressemblance et lui a donné la domination sur toute la terre. C'est donc en connaissant Dieu, le bien absolu, le Tout-en-tout, que nous nous connaissons nousmêmes.

C'est en utilisant le pouvoir de l'Esprit, ou Christ, que nous démontrons notre domination sur les croyances matérielles dont nous sommes les victimes. Il nous faut réviser nos points de vue, transformer notre façon de penser, remplacer la conscience mortelle basée sur le témoignage des cinq sens par la conscience spirituelle pour avoir part à ce pouvoir dont le Christ est investi, pour arriver à la maîtrise et pour éprouver cette félicité qui nous comble vraiment.

Mais étant donné la dualité caractérisant la personnalité de l'être humain, faite de visible et d'invisible, il n'est pas toujours facile pour les hommes de renoncer à des connaissances acquises au cours des siècles et souvent déformées, ni d'abandonner des préjugés et l'orgueil du savoir. Beaucoup de gens, par ailleurs, ne peuvent croire en un Dieu bon parce qu'ils ont vu trop d'injustice autour d'eux. Trop souvent ils ont vu ceux qui pratiquaient le bien être victimes de ceux qui se livraient au mal dominateur et destructeur. Où donc est le Dieu infiniment bon, disent-ils, et qu'attend-Il pour délivrer l'innocent de ses souffrances, de ses chaînes ?

C'est ici que le « Sauveur avec nous », la « vraie idée énonçant le bien », intervient car le caractère pratique de la Vérité ou Christ nous aide à trouver notre moi véritable en dehors de la connaissance matérielle qui nous rend victimes du péché, de la maladie et de la mort. Le Christ élève nos pensées au-dessus de l'humain et nous révèle notre origine divine. L'exploration du domaine de l'Ame — substance, vie et intelligence de l'homme — nous fait découvrir des joies encore inconnues du monde purement sensoriel, fait tomber nos limites et nous procure un sentiment de sécurité, en nous libérant de la crainte du danger. Ainsi nous trouvons le royaume de Dieu, du bien, au-dedans de nous.

Au cours de la merveilleuse aventure qu'est ce changement de conscience, il nous faut renoncer au faux concept du moi pour trouver en nous-mêmes et dans les autres la ressemblance de l'Esprit. L'étude de la Science Chrétienne, qui est la Science divine pratiquée par Christ Jésus, améliore notre caractère et nos mœurs, élargit nos vues, nous procure des expériences enrichissantes, établit l'harmonie dans notre vie, et nous révèle la base de la santé.

C'est dans le royaume de la pensée que cette Science est agissante et qu'elle opère une transformation. Elle nous enseigne à substituer à la conception matérielle des êtres et des choses la conception spirituelle de l'homme et de l'univers. Il nous faut purifier nos affections, nous dégager de tout attachement intéressé, qui nous fait tant soufrrir et nous rend esclaves, si nous voulons entendre le Christ, entendre le vibrant appel de l'Amour retentir en échos harmonieux, doux et purs. Alors nos rapports avec autrui deviennent plus agréables, plus durables, et sont sanctifiés.

Nous devons cesser de chercher l'homme dans la matière pour le trouver là où il est réellement, dans l'Esprit, si nous voulons nous libérer du péché, de la maladie, et de la mort, et en libérer autrui. Une conscience améliorée, spiritualisée se manifeste par un corps plus harmonieux, plus sain, car notre corps est étroitement soumis à la pensée. La croissance spirituelle est plus ou moins lente pour chacun de nous; mais nous pouvons être sûrs de remporter la victoire dans notre passage des sens à l'Ame, si nous gardons constamment nos regards fixés sur l'Étoile du matin, qui est le « Sauveur avec nous ».

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. » Matth. 11:28; C'est la douce petite voix du Christ qui murmure à notre conscience ces paroles, dont la portée est amplifiée dans le passage suivant:

« Il faut que les mortels gravitent vers Dieu, que leurs affections et leurs desseins se spiritualisent, — il faut qu'ils abordent les interprétations plus larges de l'être, et qu'ils gagnent un sens plus juste de l'infini, — afin de se dépouiller du péché et de la mortalité.

« Ce sens scientifique de l'être, qui abandonne la matière pour l'Esprit, ne suggère aucunement l'absorption de l'homme en la Divinité, ni la perte de son identité, mais confère à l'homme une individualité plus développée, une sphère de pensée et d'action plus étendue, un amour plus expansif, une paix plus haute et plus permanente. » Science et Santé, p. 265.

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