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Aimer Dieu par-dessus tout

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1966


Les mots « aimer Dieu par-dessus tout » nous sortent facilement de la bouche. Mais ils doivent signifier plus qu'un élan du cœur, sinon cela ne nous aidera pas à trouver le bonheur.

Aimons-nous vraiment Dieu par-dessus tout ? Croyons-nous réellement qu'Il est la seule cause, le seul créateur, et que tout ce qu'Il fait, sans exception, est beau, harmonieux et parfaitement bon, ainsi qu'il l'a déclaré Lui-même ? L'aimons-nous par-dessus tout, au point de croire que seul ce qu'il a dit est vrai ? Dans ce cas, croyons-nous réellement qu'il n'y a pas d'autre création, que rien ne peut exister en dehors de ce qui réfléchit Sa nature ?

Si dans l'un de ses aspects notre existence n'est pas heureuse, qu'il s'agisse d'une maladie, d'un foyer menacé, d'une situation compromise, nous ferions bien de nous demander si nous avons aimé Dieu par-dessus tout. Avons-nous assez cru en ce qu'il a dit pour désirer, avant toutes choses, prouver notre entière confiance que Lui, et Lui seul, gouverne chaque domaine de notre vie, sans défaillance et sans exception ?

Les enseignements de Christ Jésus incitent uniformément à avoir confiance en la toutepuissance de Dieu, et c'est ce qui donne à ces enseignements le pouvoir de guérir, d'élever et de protéger. N'était-ce pas sur ce pouvoir inhérent à la compréhension spirituelle que Jésus attirait l'attention quand il dit: « Voici que je vous ai donné le pouvoir de fouler aux pieds les serpents, les scorpions et toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire » ? Luc 10:19;

Accepter de se laisser effrayer par « l'ennemi » (et il faut une forme d'entente avec l'ennemi pour arriver à avoir peur) diminue notre piété envers Dieu et nous empêche de L'aimer par-dessus tout. Mais, inversement, la décision de Le croire et de croire à ce qu'Il nous a promis, met fin à la tentation d'avoir peur. En vérité, quel homme ou quelle circonstance pourrait tenir en échec une promesse aussi dénuée d'équivoque que celle qui a été faite par Dieu à Josué, et à chacun d'entre nous: « Ne te l'ai-je pas commandé ? Sois ferme et prends courage. Sois sans crainte et sans peur; car l'Éternel, ton Dieu, est avec toi dans toutes tes entreprises. » Josué 1:9;

Et n'en est-il pas de même de la promesse faite à chacun d'entre nous dans l'Ancien Testament: « Maintenant, ainsi parle l'Éternel, celui qui t'a créé, ô Jacob ! celui qui t'a formé, ô Israël ! Ne crains point, car je t'ai racheté. Je t'ai appelé par ton nom; tu es à moi. Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi; quand tu franchiras les fleuves, ils ne t'engloutiront point. Quand tu passeras au milieu du feu, tu ne seras pas brûlé et la flamme ne te consumera pas. Car moi, l'Éternel, je suis ton Dieu; je suis le Saint d'Israël, ton Sauveur » ? Ésaïe 43:1–3; Ayant un Dieu qui nous aime si tendrement, comment oserions-nous avoir peur ? Comment pouvons-nous manquer de nous consacrer à Lui, de L'aimer pardessus tout et de croire uniquement en Lui ?

Mrs. Eddy nous dit: « Toute la nature enseigne l'amour de Dieu pour l'homme, mais l'homme ne peut aimer Dieu par-dessus tout et vouer toute son affection aux choses spirituelles, tant qu'il aime les matérielles ou qu'ils a plus de confiance en ce qui est matériel qu'en ce qui est spirituel. » Science et Santé, p. 326;

Se servir de la matière ou des moyens matériels, compter tant soit peu dessus pour nous apporter quelque chose de bon, est incompatible avec la pratique de la Science Chrétienne. Nous devons décider si nous voulons croire aux promesses de Dieu, de l'Esprit, faute de quoi il ne nous reste qu'à reconnaître la dissemblance de l'Esprit, ce mythe qu'on nomme la matière, comme l'influence dominante de notre vie. Mais devant les incessantes menaces de destruction, estimée inévitable et finale, liées à la matière, devant ses promesses demeurant toujours sans effet, devant l'incertitude qu'elle fait peser dans tous les domaines, la décision n'est en vérité pas si difficile.

Car est-il quelque chose que Dieu ne puisse faire pour nous ? Est-il une forme du bien qu'il n'a pas pleinement l'intention de nous accorder ? Nos réticences à ce sujet ne sontelles pas la seule raison de nos souffrances, de nos échecs, de nos malheurs, de nos craintes ? N'est-ce pas parce que nous regardons en arrière, pleins de regret, espérant encore voir la réalisation, toujours différée, des promesses de la matière, promesses qui annonçaient un chemin plus facile, un remède plus rapide, un « petit » expédient, un compromis « sans importance », que nous avons finalement « vendu notre héritage divin en échange d'un plat de lentilles » ?

Il n'a jamais existé une forme quelconque de la matière qui soit bonne ou qui produise un effet conforme au bien. La matière, comme tous les moyens matériels, est en contradiction avec l'unique Dieu et Sa création unique. Mrs. Eddy écrit: « Nous ne sommes des Scientistes Chrétiens qu'autant que nous cessons de nous appuyer sur ce qui est faux et que nous saisissons ce qui est vrai. Nous ne sommes des Scientistes Chrétiens que lorsque nous quittons tout pour le Christ. » Science et Santé, p. 192.

On ne saurait utiliser la matière ou des moyens matériels sans accepter l'existence de la matière; ce faisant, on admet aussi la réalité de la maladie, de l'échec, du malheur, de la mort; car la maladie, l'échec, le malheur, la mort — l'inharmonie en un mot — sont inséparables de la matière. L'inharmonie n'est-elle pas en fait la somme et la substance de la matière ? Quel prix terriblement élevé pour ne rien recevoir en retour ! Car les belles promesses de la matière se sont-elles jamais avérées dignes de foi ? Ne nous ontelles pas laissés avec seulement un peu de poussière entre les doigts quand enfin nous nous croyions près de les tenir ?

Il y a un seul Dieu, un seul recours, un seul pouvoir, un seul ressort pour l'action, une création. C'est seulement en nous pénétrant profondément de l'unité, de la totalité de Dieu, que nous L'aimons par-dessus tout et que nous pouvons faire l'expérience des bienfaits caractéristiques de Son univers où le bien est suprême. Il n'y a pas d'autre moyen.

Il ne devrait pas sembler insolite de penser à Dieu comme à un ami très cher vers lequel nous sommes impatients de nous tourner en cas de besoin. Il ne devrait pas passer un seul jour sans que nous nous efforcions de Le connaître mieux, voire de nous en remettre spontanément à Lui seul pour nos besoins, même les plus humbles, à la maison, dans notre travail ou dans nos rapports avec autrui.

En effet, quel Père nous avons ! Quel ami, quel conseiller, quel protecteur et quel gardien ! Combien Il mérite que nous Lui accordions une entière fidélité, sans hésitation ! Puissions-nous apprendre à avoir recours plus promptement à Dieu, en premier lieu et en toute circonstance. Puissions-nous apprendre à Lui donner une pleine mesure en retour de Son indéfectible fidélité. C'est ainsi qu'on prouve être vraiment Son reflet. C'est là, enfin, « aimer Dieu par-dessus tout. »

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