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Accepter la liberté glorieuse de l'homme

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1964


Une vieille légende raconte comment un aigle grandit au milieu d'un élevage de poulets. Devenu adulte, l'aigle avait pris les habitudes des poulets. Il ignorait qu'il pouvait voler jusqu'au jour où après y avoir été maintes fois incité, il déploya ses ailes et, d'un vol aisé, franchit les limites de l'étroite basse-cour.

Les hommes ressemblent beaucoup à l'aigle de cette histoire. Ils ignorent les capacités naturelles de l'homme et son héritage de parfaite liberté et se limitent par les concepts limitatifs qu'ils s'imposent eux-mêmes.

« Citoyens du monde, acceptez la “liberté glorieuse des enfants de Dieu,” et soyez libres ! Tel est votre droit divin » (Science et Santé, p. 227). Ces encourageantes paroles de Mrs. Eddy ont aidé à se libérer de leurs entraves mesmériques bien des personnes qui étaient esclaves de leurs croyances matérielles limitatives, et leur ont permis de se rendre compte que l'homme a des droits inaliénables et divins hérités de son Père-Mère Dieu.

La vie de Christ Jésus est un exemple parfait de la glorieuse liberté et de la maîtrise irréversible qu'il est possible d'atteindre, lorsque la vérité concernant l'homme — savoir qu'il est créé à la ressemblance de Dieu — est comprise et mise en pratique. Voyant en l'homme la ressemblance de Dieu, Jésus ne jugeait jamais les gens d'après ce que les sens matériels lui suggéraient à leur sujet. Il n'acceptait pas le jugement de l'entendement mortel selon lequel l'homme est matériel, que certains hommes sont réellement impotents, d'autres aveugles, pécheurs ou pauvres, et ainsi de suite. Lorsqu'il dit d'une infirmité qu'elle était l'œuvre de Satan, il donna à entendre que toute discorde et toute inharmonie sont illégitimes. Il ne reconnaissait à l'homme rien qui n'appartînt à Dieu, et il savait que les pseudo-lois matérielles n'ont aucun effet sur l'homme.

La Science Chrétienne [Christian Science], qui corrobore parfaitement les enseignements de Christ Jésus, nous recommande de baser notre raisonnement sur la grande Cause première et explique que cette Cause première est l'Esprit, infiniment bon et harmonieux. L'étudiant de cette religion en déduit que tout effet réel doit être spirituel et entièrement dégagé des restrictions et des limitations des sens matériels, qui voudraient dénier aux hommes leurs droits à la glorieuse liberté des enfants de Dieu.

Trop souvent, tout comme l'aigle, nous laissons notre milieu modeler notre façon de vivre. Nous permettons que notre existence soit gouvernée par les actions et les expériences de ceux qui nous entourent et nous cherchons bien peu à savoir si c'est Dieu ou l'entendement mortel qui nous influence. Puissions-nous prier afin d'être plus prompts à mettre en pratique le conseil de l'apôtre Paul: « Demeurez donc fermes dans la liberté, et ne vous remettez pas sous le joug de la servitude » (Gal. 5:1).

L'entendement humain semble être livré à la propagande de l'entendement mortel qui voudrait, d'une façon ou d'une autre, nous priver de notre liberté. Notre Leader vit qu'il nous fallait être prêts à résister à la propagande mauvaise des lois de la santé, du péché, de la haine, de la vengeance, des fausses attractions, etc., et elle écrivit: « Les Scientistes Chrétiens ne sauraient veiller trop diligemment, verrouiller leurs portes trop méticuleusement, ni prier Dieu avec trop de ferveur, afin d'être délivrés des prétentions du mal » (Miscellaneous Writings, p. 114).

Le Scientiste Chrétien se rend compte que, s'il ne désire pas vraiment sortir du rêve de la personnalité matérielle, il ne peut avancer bien loin dans son étude de cette grande vérité. S'il recherche simplement le bien-être ou la satisfaction dans la matière, alors ses progrès vers l'Esprit seront entravés, car le but de la Science Chrétienne [Christian Science] n'est pas de rendre le rêve matériel de la vie plus agréable, mais de nous en faire sortir. Avec ce réveil apparaît la seule vraie liberté qui soit — la liberté de la pensée à l'égard des fausses croyances. A mesure que nous remplaçons la crainte, la haine, le péché, la maladie, la pénurie et d'autres inharmonies par l'assurance, l'amour, la pureté et la conception spirituelle de la santé et de l'abondance, nous commençons à connaître la liberté que l'homme possède de droit divin.

En travaillant sans relâche jour après jour à son salut le Scientiste acquiert une plus claire compréhension de sa véritable individualité et de la façon dont il doit revendiquer ses droits spirituels d'enfant de Dieu. Chacune de ses démonstrations, si petite soit-elle, du pouvoir de Dieu, peut être un tremplin d'où il s'élèvera vers de plus hautes démonstrations, si toutefois les bienfaits reçus éveillent en lui assez de gratitude.

Une Scientiste Chrétienne avait accepté depuis de nombreuses années la croyance qu'elle ne pouvait s'adonner à un certain travail artistique compliqué parce que ce travail l'énervait tant qu'il la rendait malade. Ce genre d'ouvrage lui plaisait mais elle s'abstenait de s'y livrer à cause de la croyance que les nerfs la gouvernaient. Finalement elle vit un jour à quel point il était faux de croire qu'une condition erronée eût le pouvoir de la gouverner. Elle vit la nécessité de s'éveiller à une conscience plus claire de ses droits d'enfant de Dieu, savoir que ni les nerfs ni d'autres éléments matériels n'avaient d'emprise sur elle.

Se rappelant une belle guérison d'un mal de gorge chronique et d'une prédisposition aux rhumes, guérison obtenue alors qu'elle étudiait depuis peu la Science Chrétienne [Christian Science] elle commença à se rendre compte que la condition présente n'avait pas plus le pouvoir de la maintenir en esclavage que le mal de gorge. Elle releva dans les Concordances des œuvres de notre Leader tout ce qu'elle put trouver au sujet des « nerfs » et de la « maîtrise ». A mesure que sa conscience se remplissait des vérités qu'elle découvrait, un grand désir la prit d'exercer sa maîtrise; aussi, dans ce but, elle réunit le matériel voulu. Elle travaillait pendant un moment et puis s'arrêtait pour se retremper dans les vérités trouvées à l'aide des Concordances. Avant même d'avoir terminé son travail, elle y avait pris tant de plaisir que, sans hésiter, elle s'attaqua à un ouvrage très compliqué aux dimensions inusitées. Celui-ci s'acheva aussi dans la joie et la liberté qui, elle le savait, étaient ses biens légitimes.

L'un de nous entretient-il la croyance mesmérique que des lois matérielles l'enchaînent, par le biais d'une mauvaise santé, à une vie de découragement ? Ou bien peut-être se sent-il condamné à une existence de pauvreté, de malheur et de solitude ? Ou encore à cause de son hérédité croit-il inévitable de supporter les conséquences du fait d'appartenir à la « mauvaise » race ? Qu'il prenne connaissance de son véritable héritage de bien que son Père céleste lui réserve en abondance. Qu'il accepte et utilise les enseignements de la Science Chrétienne [Christian Science] qui interprète et démontre le Principe divin et les règles divines de la guérison mis en pratique par notre Maître. Il commencera alors à apprendre à s'identifier avec l'Entendement divin tout harmonieux et à connaître la bonté, l'harmonie et la glorieuse liberté qui lui appartiennent légitimement à titre d'enfant de Dieu. Peu à peu, il sera libéré des liens terrestres des croyances matérielles, et finalement, comme l'aigle, il s'élèvera plus haut et prendra son essor vers l'horizon de la liberté universelle et sans limites.

L'homme, étant le reflet de son Père-Mère Dieu, demeure à jamais dans le royaume du réel — dans le royaume de Dieu. Et aux yeux de Dieu, l'homme n'a pas une origine matérielle, ou race, particulière: il est l'idée spirituelle et composée de Dieu; il n'est ni limité ni entravé par des croyances mortelles; il n'est jamais affecté par la matière et ses pseudo-lois; il est uniquement soumis aux lois divines universelles de la santé et de l'harmonie. Quand nous revendiquons notre droit inaliénable à cet héritage divin, alors commencent à se manifester dans notre existence la liberté et la joie qui sont les symboles de la liberté et de l'harmonie célestes dont nous serons tous conscients lorsque nous parviendrons à ce que Paul a appelé « la mesure de la stature parfaite du Christ » (Éph. 4:13).

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