La guérison que j'aimerais relater ici fut le résultat de ma première lecture du livre de texte, Science et Santé par Mrs. Eddy. Je ne fus pas aidée par un praticien, et je n'étais pas encore allée dans une église de la Science Chrétienne.
Pendant de nombreuses années j'avais souffert d'infections internes, de gastrite et d'ulcères, et j'avais cherché la guérison dans les remèdes matériels, y compris les traitements électriques et la chiropraxie. Finalement je subis une opération, qui me soulagea seulement pendant quelques années, mais ensuite l'état reparut sous une forme plus grave. Après une autre opération je fus renvoyée de l'hôpital avec le verdict que je ne pouvais vivre plus de six ou huit mois. J'avais alors perdu l'usage de mes jambes et je ne pouvais dormir qu'avec un sédatif. Le désespoir et l'angoisse mentale résultant de la pensée que je devrais bientôt abandonner ma famille étaient plus pénibles même à endurer que ne l'était ma souffrance physique constante.
Un jour une étrangère s'arrêta à notre porte, et, voyant un membre de la famille en larmes, demanda la raison d'une telle tristesse. On lui dit que j'avais été trouvée sans connaissance. Peu après que j'eus repris connaissance, elle me parla, me disant qu'elle allait m'apporter un livre qui m'aiderait. Je me demandai ce qu'un livre pourrait faire pour moi, mais l'intérêt bienveillant et la calme assurance de l'étrangère eurent sur moi un effet apaisant. Je consentis à accepter le livre.
Je ne connaissais rien de la Science Chrétienne, mais quand le livre de texte fut mis entre mes mains, on me dit avec compassion de lire, de prier, et d'être reconnaissante. Dans l'état mental où j'étais, rien de ce que je lisais n'avait de signification pour moi. Je lisais seulement des mots. Cependant, il y eut rapidement une preuve du pouvoir pénétrant de la Vérité. Le premier signe d'amélioration fut que je pus dormir pendant une demi-heure sans prendre de sédatif.
Après avoir lu et médité pendant plusieurs semaines, ces mots de la page 402 de Science et Santé retinrent ma pensée: « La vie de l'homme est l'Entendement. » Une grande lumière envahit ma conscience: Ma vie n'était pas un corps physique. L'image et la ressemblance de l'Entendement, de l'Esprit, ne pouvait être physique. Peu importait l'état dans lequel ce corps semblait être, ce n'était pas moi. Ce qu'il menaçait de faire n'avait aucune importance, il ne pouvait toucher mon identité spirituelle ni avoir aucun effet sur elle. Je sus que j'avais trouvé « la retraite du Très-Haut » (Ps. 91:1).
Ma joie d'avoir trouvé Dieu et mon vrai moi fut grande. Je ne pouvais penser à rien d'autre. Je remerciai Dieu pendant des heures. Les pages du livre de texte furent illuminées à partir de ce moment-là. Lorsque des membres de ma famille me demandaient de mes nouvelles, je ne leur faisais plus un récit détaillé de mes souffrances physiques, mais je leur répondais que je me sentais très bien, en bonne santé. Vraiment j'avais trouvé « le Dieu d'Israël, qui seul accomplit ses œuvres merveilleuses » (Ps. 72:18). La crainte et la douleur cessèrent, et la force, la santé et l'usage de mes jambes furent rétablis. Cette guérison eut lieu il y a plus de vingt-cinq ans et a été permanente.
Dans notre foyer nous avons eu des guérisons de pneumonie, empoisonnement du sang, fractures, et prétendues maladies contagieuses. Une parente fut guérie d'un cancer, et une autre, qui était née avec une valvule du cœur défectueuse, fut aussi guérie.
Je suis profondément reconnaissante d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, d'avoir suivi le cours d'instruction, et pour la vie consacrée de Mrs. Eddy. Mon désir est de vivre de façon à démontrer ses paroles de la page 356 de Miscellaneous Writings: « Un coucher de soleil radieux, beau comme les bénédictions qui prennent leur envol, s'étend et s'embrase avant de sombrer dans le repos. Ainsi une vie réformée illuminera sa propre atmosphère d'une lueur et d'une compréhension spirituelles. » — Lincroft (New Jersey), États-Unis.
