L’expression: « L’erreur m’a dit... » est parfois utilisée par des Scientistes Chrétiens lorsqu’ils font allusion aux suggestions agressives de l’entendement charnel. Mais l’erreur parle-t-elle vraiment ? La Science du christianisme explique que Dieu est la Vérité universelle; par conséquent Dieu doit être la source de tout ce qui est vrai. L’erreur nie ce fait en prétendant que la vie, la vérité et l’intelligence sont le résultat de la matière. Mrs. Eddy réfute cette prétention à plusieurs reprises dans ses écrits. Dans Unité du Bien nous lisons (p. 25): « La matière ne peut parler; par conséquent tout ce qu’elle semble dire d’elle-même, est mensonge. »
La Bible rend parfois ses détails plus vivants en représentant l’erreur, ou le démon, comme si elle parlait. Dans les deux premiers chapitres de Job, Satan est même décrit comme tenant une conversation avec le Seigneur. Un autre exemple frappant de la loquacité de l’erreur se trouve dans le récit de la tentation de Jésus par le démon dans le désert. Mais on ne peut déduire d’aucun de ces exemples, pas plus que d’autres relatés dans la Bible, que le mal a une existence réelle et peut vraiment plaider contre Dieu ou contre le pouvoir du Christ. Ce fait est confirmé par le passage biblique qui dit de Dieu: « Tu as les yeux trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l’iniquité » (Hab. 1:13).
C’est seulement en croyance que le mal peut sembler s’imposer. Christ Jésus a prouvé indiscutablement par l’ascension — sa démonstration finale du pouvoir spirituel — que la supposition du mal disparaît entièrement devant la suprématie du bien.
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