La croyance que la mort est inévitable est presque universellement répandue parmi les êtres humains, et il en est de même de la croyance selon laquelle plus une personne avance en âge et plus on peut s'attendre à ce qu'elle meure. Lorsqu'une personne conserve sa vigueur bien après atteint soixante-dix ans, cela donne souvent lieu à des commentaires étonnés. Ces croyances furent acceptées par l'auteur du Psaume 90 et il sembla leur donner l'autorité des Écritures en écrivant: « Les jours de nos années s'élèvent à soixante-dix ans et, pour les plus robustes, à quatre-vingts; et ce qui en fait l'orgueil n'est que peine et tourment: tout cela passe vite et nous nous envolons ! »
La croyance à la probabilité croissante de la mort à mesure que les années passent est si fortement et si universellement répandue qu'elle semble avoir la force d'une loi. Or, il n'y a pas de loi d'après laquelle chaque individu devrait mourir peu après avoir atteint soixante-dix ans: comme pour bien d'autres soi-disant lois matérielles, c'est une donnée statistique. Les compagnies d'assurance calculent les primes qu'elles demandent aux personnes désirant une rente, principalement en fonction de l'âge de l'intéressé; elles considèrent qu'une personne à un âge donné a une certaine « espérance de vie ». Il serait peut-être plus exact d'appeler cela une espérance de vivre un certain laps de temps avant de mourir.
Cependant aucun individu déterminé n'est gouverné par des lois statistiques. Nous savons tous que certaines personnes continuent d'être actives beaucoup plus longtemps que d'autres, souvent bien au-delà de la limite supposée normale de soixante-dix ans. La vraie compréhension de la nature et de la source de toute Vie réelle prolonge effectivement la vie et la vigueur humaines.
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