L'école Du Dimanche de la Science Chrétienne constitue l'une des activités riches en inspiration que Mrs. Eddy a instituées. Enseigner à l'école du dimanche est une sainte tâche. C'est à la fois un grand privilège et un devoir sacré de fournir le pain de Dieu à la pensée enfantine.
Quand nous sommes sollicités pour enseigner à l'école du dimanche de la Science Chrétienne, c'est là une opportunité que Dieu nous présente de faire de nouveaux progrès spirituels. Cependant cette tâche implique une responsabilité et un devoir auxquels on ne peut faire face sans consécration et démonstration spirituelles. Lorsque cette magnifique occasion s'offre à un Scientiste, il pourra trouver utile de se reporter au récit de Moïse qui, lorsque Dieu lui commanda de conduire les enfants d'Israël hors d'Égypte, hésita.
Nous lisons dans l'Exode (4:10) que Moïse parla ainsi à Dieu: « J'ai la bouche et la langue embarrassées.»
Et Dieu répondit: « Va: je serai avec toi quand tu parleras et je t'enseignerai ce que tu devras dire.»
Puisse ce message réconfortant constituer le motif prédominant de tous ceux à qui sont confiées des tâches dans leur église; il leur donnera l'assurance de posséder la compréhension spirituelle nécessaire, alors qu'ils revendiquent leur unité avec Dieu en tant que Sa réflexion.
La préparation requise d'un moniteur de l'école du dimanche comprend l'étude attentive de la Leçon-Sermon hebdomadaire donnée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne. Cela implique une étude approfondie de la Bible en corrélation avec le livre de texte, Science et Santé par Mrs. Eddy. Conformément à l'Article XX du Manuel de L'Église Mère par Mrs. Eddy, le moniteur doit être prêt, grâce à cette étude, à donner à ses élèves une compréhension des enseignements fondamentaux de la Science Chrétienne [Christian Science], en même temps que des Dix Commandements, de l'Oraison dominicale, du Sermon sur la montagne, et d'autres passages bibliques.
Souvent nous entendons parler du manque d'attention ou de l'indifférence de certains élèves. Dans ce cas, ce qui s'impose, c'est un meilleur travail du moniteur, une meilleure préparation. Il est également indiqué d'encourager les enfants à prendre part à la leçon en posant des questions et en y répondant.
Il est toujours utile de savoir qu'il n'y a en réalité aucune autre présence que celle de Dieu et par conséquent rien qui puisse causer de perturbation. Ce qui parfois semble être de l'indifférence peut être considéré comme une résistance à l'idée spirituelle en train de se développer dans la conscience; mais dans la présence de Dieu, il ne peut y avoir une telle résistance. Savoir cela nous redonne assurance et force.
Les enfants doivent apprendre que la Science Chrétienne [Christian Science], la loi de Dieu, du bien, est tout aussi démontrable aujourd'hui qu'elle l'était à l'époque de Jésus, et qu'elle guérit les malades et réforme les pécheurs maintenant comme alors. Le moniteur de l'école du dimanche est rempli d'une joie toute particulière lorsqu'il voit la réceptivité, même des plus petits enfants, aux vérités de cette Science et la sincérité avec laquelle ils entreprennent leur travail spirituel et démontrent ces vérités.
La tâche d'un moniteur de l'école du dimanche comporte le devoir de poser dans la conscience de l'enfant les fondements qui lui permettront plus tard dans le cours de sa vie humaine, de résoudre tous les soi-disant problèmes et d'être utile à son prochain. Comme Mrs. Eddy le déclare à la page 202 de Science et Santé: « L'unité scientifique qui existe entre Dieu et l'homme doit être démontrée dans la pratique de la vie, et la volonté de Dieu doit être faite universellement. »
L'auteur de cet article a eu pendant plusieurs années le privilège d'enseigner à l'école du dimanche. Mais c'est maintenant seulement qu'elle peut apprécier avec exactitude combien la période où elle exerça cette activité a été utile et bénéfique pour son progrès spirituel. Plusieurs guérisons instantanées qu'elle eut pendant cette période l'ont confirmé.
Un samedi, elle eut subitement une douloureuse attaque de sciatique. Bien qu'elle en niât la réalité immédiatement et qu'elle déclarât la grande vérité que l'homme, contrairement à la croyance qu'il est matériel, est et a toujours été la ressemblance spirituelle de Dieu, l'erreur ne semblait pas céder.
Elle se rendait compte qu'il serait impossible de lui trouver un substitut parce que le délai était trop court. Mais elle réalisa également que dans la réalité divine il n'y avait rien qui pût l'empêcher d'être à sa place. Elle alla donc se coucher en sachant fermement que tout est toujours en ordre.
Toutefois, lorsqu'elle essaya de se lever le lendemain matin, elle fut incapable de bouger. De plus, elle semblait ne pas avoir assez de compréhension pour surmonter cette manifestation. Dans sa détresse, elle pria avec ferveur pour être éclairée. Des passages de la Leçon-Sermon qu'elle avait étudiée pendant la semaine l'aidèrent aussi.
Tout à coup elle se mit à raisonner ainsi: si Dieu est Tout, Il est donc non seulement omnipotent, mais aussi omniprésent; dans Son amour, il n'y a de place pour rien qui Lui soit contraire. C'est de Dieu seul que vient la compréhension, et cette compréhension est tout ce dont nous avons besoin. Soudain elle s'aperçut qu'elle était debout près de son lit et que la difficulté avait disparu, comme un mauvais rêve. Son cœur étant plein de gratitude, l'heure passée à l'école du dimanche ce matin-là lui parut particulièrement bénie.
Invoquer le pouvoir de Dieu par la compréhension de vérités spirituelles rend la guérison certaine en tout temps. Ces guérisons nous mettent à même de servir Dieu et notre prochain avec désintéressement. C'est ainsi que des richesses intérieures inconnues au monde sont révélées à ceux qui aiment Dieu. Toute tâche dans une église de la Science Chrétienne, lorsqu'elle est envisagée d'un tel point de vue spirituel, peut être une expérience riche en bénédictions pour celui qui s'y donne avec zèle.
J'ai éprouvé une grande joie à trouver certains de tes enfants qui marchent selon la vérité, d'après le commandement que nous avons reçu du Père. Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous en receviez pleinement la récompense. — II Jean 4, 8.
