J'ai de nombreuses raisons d'être reconnaissant envers la Science Chrétienne. Particulièrement pendant les treize dernières années, elle a de plus en plus influencé ma vie et guidé chaque pas dans mon travail. J'ai eu des guérisons de petites difficultés aussi bien que de grandes. Elles m'ont toutes prouvé que c'est le Principe divin, l'Amour, qui opère dans chaque guérison, et non pas la chance. Je me rappelle surtout une guérison parce que, lorsqu'elle eut lieu, j'en fus conscient d'une minute à l'autre.
Un vendredi soir je commençai à souffrir des oreilles et de la gorge. Je me mis à prier comme on nous l'enseigne en Science Chrétienne. Mais le samedi la douleur était plus forte et je ne pouvais pas avaler. Ma femme se joignit à moi dans la prière. Pendant le samedi il n'y eut aucune amélioration. Alors nous demandâmes à un praticien de la Science Chrétienne de me donner un traitement.
Pendant tout ce temps je savais que la Vérité seule pouvait être mon remède. J'étais convaincu du pouvoir guérisseur de la Science, mais je me trouvais, bien que voyant et suivant la véritable étoile conductrice, comme si je marchais encore dans le désert. Je répétais de nombreux passages familiers de la Bible, et de Science et Santé par Mrs. Eddy, mais je n'obtenais aucune lueur de Vérité.
Puis le lundi vers trois heures du matin, le Christ qui guérit apparut dans ma conscience. Un grand sentiment de joie m'enveloppa comme un fleuve. La gratitude pour la perfection de la création spirituelle de Dieu, dans laquelle l'homme est inclus, emplit ma pensée. Ce fut l'instant de ma guérison. Je me levai et allai manger quelque chose.
Je dus affermir ma pensée dans les heures qui suivirent, lorsque les symptômes essayèrent de réapparaître. Mais ensuite je n'eus plus aucune difficulté. Je ne connais pas de joie plus grande que celle ressentie au moment où une guérison s'opère. C'est la nouvelle naissance qui continue. Comme nous dit Mrs. Eddy (Miscellaneous Writings, p. 15): « La nouvelle naissance n'est pas l'œuvre d'un moment. Elle commence par des moments et continue avec les années; moments d'abandon à Dieu, de confiance enfantine et de joyeuse acceptation du bien; moments d'abnégation et de consécration de soi, d'espoir céleste et d'amour spirituel. »
Je suis profondément reconnaissant pour le fait que notre Leader eut l'inspiration d'exprimer de telles idées si clairement. Et, avec un cœur plein de joie, je suis reconnaissant d'avoir le privilège de participer au travail dans la vigne de Dieu. — Lidingö, Suède.