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Des progrès sans fluctuations

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1962


Le progrès résulte d'efforts persistants pour atteindre un but honnête; c'est l'effet naturel d'efforts sérieux et intelligents. Dans les affaires humaines, cependant, le progrès n'est souvent que passager, puisqu'il semble se manifester par intermittence comme une forme changeante de l'entendement mortel, comme un bien chancelant prêt à disparaître à tout instant. Ces fluctuations caractérisent la mortalité, puisqu'elles oscillent comme un pendule entre l'harmonie et l'inharmonie, l'abondance et le manque, la santé et la maladie, la paix et la guerre, la vie et la mort.

La Science Chrétienne nous apprend que le progrès véritable ne fluctues pas et qu'il croît à jamais par la loi de Dieu. Mrs. Eddy déclare dans Science et Santé (p. 258): « Dieu exprime en l'homme l'idée infinie qui se développe à jamais, et qui, partant d'une base limitée, s'élargit et s'élève de plus en plus. »

Au sens humain, le progrès et le bien sont capricieux. Au sens spirituel, le progrès résulte de la loi du bien lorsqu'elle opère d'une manière continue. Les progrès matériels peuvent être annulés. Il n'y a pas de mouvement rétrograde dans le progrès spirituel. Voici l'assurance que nous donne Mrs. Eddy (ibid., p. 74): « Dans la Science Chrétienne il n'y a point de rétrogression, ni de retour à un point de vue dépassé. »

Le progrès est préservé des fluctuations par le Principe divin et immuable qui en est la source. Tout le bien qui se démontre par l'Amour, se trouve gouverné par la loi omnipotente et ne saurait subir des hauts et des bas. Jacques écrit ce qui suit (1:17): « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d'en haut et descendent du Père des lumières, en qui il n'y a aucune variation ni aucune ombre de changement. »

La croyance que le bien et le progrès résultent d'une cause et d'un effet matériels influe sur les affaires des hommes et des nations et les empêche de se développer. Pour maîtriser cette croyance, il faut soumettre notre façon de comprendre la cause, ou la source, de tout bien à un changement fondamental et l'élever de la matière à l'Esprit, à Dieu.

Mrs. Eddy déclare dans Science et Santé (p. 170): « La causation spirituelle est l'unique question à considérer, car plus que toute autre question, la causation spirituelle a trait au progrès humain. » Cette affirmation peut sembler éloignée de notre expérience humaine, mais la compréhension des causes réelles révèle le moyen de participer davantage aux bénédictions du bien. Si elle produisait le bien, la matière pourrait aussi le supprimer. Elle usurperait ainsi la place de Dieu comme Dispensateur du bien: ce qui violerait le Premier Commandement.

La matière ne contribue pas à constituer la substance du progrès ou du bien; elle n'est pas cette substance. Elle est seulement l'extériorisation de ce que nous croyons ou acceptons au sujet des circonstances. Nous prouverons ainsi notre maîtrise sur les fluctuations matérielles et non motivées, dans la mesure où notre conscience s'élèvera à comprendre l'Esprit comme la seule cause et la seule substance.

Tout progrès véritable dilate les qualités de l'Esprit dans la vie individuelle. Infinies, ces qualités comprennent l'amour, l'intelligence, la fermeté, la sainteté, la vitalité et l'inspiration. Comme image et ressemblance parfaites de Dieu, l'homme les possède sans limites.

De l'utilisation de ces qualités par l'humanité doit résulter un progrès dans tous les domaines de l'existence humaine. En exprimant davantage l'intelligence, la sagesse, la vitalité et l'inspiration, notre sens humain des affaires manifestera une abondance et un progrès plus grands; en nous attachant fermement à la Vérité, nous exprimerons une harmonie et une santé meilleures; lorsque l'humilité véritable et l'amour caractériseront les négociations des nations, leurs relations deviendront plus pacifiques.

Puisque Dieu est Tout et tout le bien, le progrès véritable doit nous rapprocher d'une conception parfaite de Dieu et de l'homme, créé à Son image et à Sa ressemblance complètes et parfaites. En apprenant par la Science Chrétienne à fonder leurs aspirations et leurs désirs sur cette conception parfaite, les individus verront le progrès humain manifesté dans une santé, une harmonie, des ressources stables.

L'auteur de cet article s'efforçait récemment de fonder une entreprise commerciale dans laquelle il participerait aux droits de propriété. L'achèvement de ce dessein semblait menacé à chaque instant par la rareté de l'argent, par des actionnaires hésitants et par des décisions sans cesse différées. Chacune de ces erreurs fut niée fermement avec la claire compréhension que Dieu est la seule cause, que l'argent, les hommes et la matière ne gouvernent pas les affaires véritables, mais que celles-ci sont spirituelles, créés par Dieu, gouvernées par Dieu, dirigées par Dieu, protégées par Dieu.

Il fallut de la patience, une attente persévérante et continuelle du bien. Les obstacles et le découragement furent traités comme des suggestions agressives et l'auteur comprit plus clairement que les ressources et la demande coïncident en Dieu.

Puis, un jour, il entendit parler d'un homme qui s'intéressait tout spécialement à ce type d'affaires. Les informations prises révélèrent l'existence de finances appropriées et la possibilité d'une large entente sur les droits proportionnels de propriété. De plus, cette relation répondait à un double besoin, d'abord pour l'auteur de l'article, puis pour l'actionnaire qui y trouvait un complément nécessaire à ce qu'il avait déjà entrepris antérieurement.

Alors qu'il s'en allait avec sa voiture régler les derniers détails, l'auteur fut surpris par le brouilard. Il déclara immédiatement la totalité de Dieu et sut que dans Son royaume il n'y avait ni brume ni mystification, aucune conception brumeuse. Il reconnut en outre que le progrès véritable ne pouvait être ralenti, entravé ou détruit.

Le brouillard s'éclaircit rapidement et disparut pour le reste du voyage. L'affaire fut promptement conclue. Résultat plus important encore, l'auteur fit l'expérience du progrès véritable en exprimant les qualités de Dieu.

Quand le progrès repose sur la matière, il ressemble à la maison qui, dans la parabole de Jésus, tomba parce qu'elle était construite sur le sable, sur une fondation instable. Quand le progrès s'établit sur le roc spirituel du Christ, de la Vérité, il est constant et inébranlable. Voici les paroles du Maître (Matth. 7:24, 25): « Quiconque entend mes paroles et les met en pratique sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont débordé, et les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison-là: elle n'est pas tombée, car elle était fondée sur le roc. »

C'est en démontrant les conséquences illimitées de ces vérités que nous ferons des progrès continus. Nous avancerons régulièrement et notre progrès ne dépendra pas du flux et du reflux matériels.

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