Dans le langage humain rien n'exprime mieux la compassion que les Béatitudes de Christ Jésus. Tous les éléments de la nature du Christ y sont mentionnés, et la guérison qui résulte de leur activité dans la conscience humaine y est exposée. Ce n'est donc pas étonnant que, lorsque notre Guide eut terminé son sermon et qu'il descendit de la montagne, il guérit sans effort aussi bien le lépreux que le serviteur du centenier. Tout ce qu'il touchait et tous ceux qu'il touchait étaient guéris.
Il y a toujours eu des hommes et des femmes qui ont désiré posséder ce pouvoir de guérir. Mais ce n'est que lorsque Mary Baker Eddy expliqua la Science du christianisme que l'humanité commença à entrevoir le fait que la loi est aussi bien contenue dans l'admonition des Béatitudes « heureux serez-vous » que dans l'injonction « tu ne [feras] point » du Décalogue de Moïse.
Dans les Béatitudes, Dieu nous demande d'être miséricordieux, humbles, d'avoir soif de la justice, d'avoir le cœur pur, d'aimer la paix et de la rechercher comme des enfants de Dieu, et de supporter la persécution avec joie. Ces qualités compatissantes, quand on les cultive, apportent des récompenses légitimes, certaines et permanentes. L'exercice de la compassion n'est limité ni dans son étendue, ni dans son application. Nous devons être miséricordieux et purs, non seulement envers notre propre famille ou nos concitoyens, mais envers tous sans exception.
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