Avant de connaître la Science Chrétienne, j'étais très active dans une église protestante de notre ville. La lecture de la Bible était une grande force pour moi, mais il y avait bien des passages que j'avais de la peine à comprendre et même à accepter. Les explications que l'on me donnait ne me satisfaisaient jamais.
Un jour une de mes parentes qui étudiait la Science Chrétienne eut une très belle guérison grâce à la prière seulement; cette démonstration me réveilla. Je commençai l'étude de la Science Chrétienne. Les passages bibliques qui me semblaient difficiles devinrent plus clairs; je compris que je ne les avais jamais étudiés d'un point de vue spirituel. Science et Santé avec la Clef des Écritures par Mary Baker Eddy devint aussi une grande révélation et je l'étudiai assidûment.
Comprenant que je devais travailler pour ce mouvement magnifique, je demandai mon admission comme membre, et je fus acceptée dans une Église du Christ, Scientiste, et je devins aussi membre de L'Église Mère. J'ai eu le grand privilège de servir en tant que secrétaire dans une église filiale et comme bibliothécaire dans la Salle de Lecture, activités qui me firent encore mieux comprendre et avancer dans la Vérité.
J'ai dû surmonter de grosses difficultés, mais j'ai été soutenue par l'Amour divin qui a toujours pourvu à tous mes besoins. Grâce à l'étude de la Science Chrétienne mon caractère a été transformé et je ne suis plus pessimiste. Je sens maintenant cette présence continue du Père qui me guide et me gouverne.
Il y a environ quatre ans, j'ai pu abandonner les lunettes que je portais continuellement. Et depuis ce temps j'ai été appelée à faire des travaux minutieux soit en broderie, soit en peinture sur porcelaine et j'ai pu les accomplir sans fatigue.
Il y a quelque temps, après avoir fait un repassage, je remis le fer à repasser et son support à leur place habituelle. Ayant retrouvé quelque chose à repasser, je voulus reprendre le fer et son support. Sans penser qu'ils étaient encore chauds, je passai la main sous le support pour les prendre ensemble, comme je le fais quand ils sont froids. La plaque était brûlante et l'intérieur de ma main fut brûlé. La douleur était très vive et avec des larmes je répétai « l'exposé scientifique de l'être » (ibid., p. 468), dont les premières phrases sont « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. »
Je repris mon repassage tout en affirmant la vérité de la perfection de l'homme en tant qu'enfant de Dieu. J'évitais de regarder ma main. Ceci se passait dans la soirée et quand j'eus terminé mon travail, j'allais me coucher en déclarant que l'erreur n'a aucun pouvoir sur l'idée de Dieu. A mon réveil le lendemain matin, ma main était pareille à l'autre, sans aucune trace de brûlure.
Grâces soient rendues à Dieu d'avoir mis sur ma route la Science Chrétienne et de m'avoir permis de suivre le cours d'instruction qui m'a fait encore mieux comprendre cette communion spirituelle avec le Père-Mère, Dieu. J'exprime ma profonde gratitude envers Mrs. Eddy pour le beau travail qu'elle a accompli, afin que nous puissions connaître cette grande vérité; ainsi qu'aux praticiennes qui m'ont aidée avec amour et patience. — Genève, Suisse.
