Le vrai bonheur se trouve dans la compréhension de la nature divine de l'amour, qui provenant de Dieu, se répand sans limite sur chacun de Ses enfants. A mesure que ce fait spirituel est compris nous pouvons prouver que l'amour ne peut jamais nous être refusé. Pas plus que nous ne pouvons nous croire justifiés de nous abstenir d'aimer.
La Bible nous dit (I Jean 4:16): « Dieu est amour; et celui qui demeure dans l'amour, demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. » L'homme fait à l'image et à ressemblance de Dieu, à la fois exprime et reçoit cet amour. A mesure que nous comprendrons notre inséparabilité d'avec Dieu, qui est la source de l'amour véritable, nous boirons à longs traits à la fontaine de l'Amour divin, l'Esprit infini.
Lorsque la source de l'amour spirituel jaillit et remplit notre pensée et notre vie, nous devrions la laisser s'épancher sur ceux qui ont soif de cet amour. L'Amour divin répand sans cesse sur nous sa bonté; si nous ouvrons notre pensée et que nous soyons réceptifs aux bienfaits et aux dispensations de l'Amour, nous les recevrons.
L'amour spirituel enrichit la nature, élargit la vision, ennoblit l'effort, et confère la beauté à tout ce qu'il touche. Il n'y a pas de vie complète sans cet amour. Aucun travail de valeur n'est accompli à moins que l'Amour divin n'en soit la source.
La Science Chrétienne est la révélation du Christ, la Vérité; elle est fondée sur le Principe divin, l'Amour. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, déclare (p. 13): « L'Amour est impartial et universel dans son adaptation et dans ses dispensations. C'est la fontaine jaillissante qui crie: “O vous tous qui êtes altérés, venez à la source des eaux.” » Cette compréhension de l'Amour a guéri bien des gens qui croyaient ne pas pouvoir aimer ou être aimés, qui étaient malades ou accablés par le péché. Lorsqu'ils ont réalisé la nature infinie de la bonté de l'Amour, leur souffrance et leurs maladies ont disparu.
Christ Jésus — les enseignements de la Science Chrétienne sont en accord avec ses paroles et ses œuvres — enseigna que chacun de nous, dans son être véritable, est l'enfant bien-aimé de Dieu, reflétant la perfection du Père. Jean, le disciple bien-aimé, relate qu'un jour Jésus passant par une ville, guérit un homme aveugle de naissance. Ses disciples lui demandèrent (Jean 9:2): « Maître, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle? » Jésus répondit: « Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché, c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. »
Par ces paroles Jésus ôta la condamnation qui, par manque d'amour, pesait sur l'aveugle et obscurcissait sa vue. En guérissant cet homme le Maître démontra la Science de l'Amour universel. Il prouva que la santé, la joie et l'amour existent pour tous.
Un homme avait eu beaucoup d'années heureuses dans son travail. Il donnait une grande place aux choses de l'Esprit, et il se sentait en communion avec Dieu. Ces paroles de Dieu à Jésus lui revenaient souvent à la pensée (Matth. 3:17): « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. » Puis un jour il fut dirigé vers un secteur de travail où il trouva une situation très confuse. Il ne put approuver les méthodes employées et lorsqu'il émit son opinion elle fut mal accueillie. Il sentit qu'il n'était pas compris et que ses idées étaient mal interprétées. Ses amis et ceux avec lesquels il travaillait depuis longtemps semblaient se tourner contre lui.
Comme il était Scientiste Chrétien, il savait que cette situation devait être résolue par la Vérité. Une nuit, alors qu'il priait avec ferveur, il réalisa que son concept de l'Amour s'était obscurci. Il croyait faussement que l'Amour divin favorisait les uns au détriment des autres, et que les hommes avaient le pouvoir de dispenser l'amour ou de le refuser. Il éleva sa pensée dans la compréhension que Dieu est l'Amour impartial et universel. Il comprit que les paroles: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection » n'étaient pas destinées au Maître seulement, mais à tous les fils et les filles de Dieu, et que cette déclaration s'appliquait à ses collègues et à lui-même. Instantanément le mur de tristesse s'écroula. Les heurts que ses amis semblaient lui avoir infligés s'évanouirent de sa pensée. Les différences d'opinions s'aplanirent et tous lui rendirent l'affection d'autrefois.
Mrs. Eddy parle de l'Amour exprimé impartialement et universellement, en ces mots (Science et Santé, p. 516): « L'Amour, exhalant l'altruisme, inonde tout de beauté et de lumière. L'herbe sous nos pieds s'écrie silencieusement: “Les humbles posséderont la terre.” Le modeste arbutus fait monter vers le ciel sa douce haleine. Le grand rocher donne son ombre et son abri. Le soleil rayonne du dôme de l'église, darde ses rayons dans le cachot du prisonnier, se glisse dans la chambre du malade, donne de l'éclat à la fleur, embellit le paysage et bénit la terre. »
    