Après avoir subi deux opérations parce que j'avais une tumeur osseuse à l'épine dorsale, je restai trois mois au lit dans une inactivité complète. A ma femme les docteurs dirent qu'ils avaient fait tout leur possible et que même au cas où je me remettrais, la marche me serait impossible. Grâce à Dieu, ma femme est Scientiste Chrétienne. Elle en informa les docteurs qui lui conseillèrent de s'adresser à un praticien appartenant à cette religion. C'est ce que fit ma femme, et le praticien commença à me traiter. Ses efforts inlassables, sa compréhension, sa sincérité, sa bonté sont des choses dont je lui suis très reconnaissant. Avec assurance il me répéta ce qu'avait dit Jésus (Jean 11:4): « Cette maladie n'a pas pour fin la mort, mais la gloire de Dieu. » Sur le moment je n'en compris pas le sens, mais plus tard il me devint clair.
J'avais quitté l'hôpital depuis quelque temps lorsqu'un soir le praticien vint chez nous et me dit qu'il y aurait la semaine suivante une conférence sur la Science Chrétienne. Je fis la remarque que j'aurais bien aimé pouvoir l'entendre. Le praticien répondit: « Nous verrons si vous pouvez y aller. » J'étais alité depuis quatre mois et demi, et pendant les dernières semaines j'avais pu m'asseoir environ quinze minutes chaque jour; aussi quand il parla d'aller à la conférence je pensai: « Ce n'est qu'un rêve! » Quelques heures avant la conférence, le praticien me téléphona. Non sans aide, j'allai jusqu'à l'appareil où j'entendis ces mots: « Je vous verrai à la conférence ce soir. » Je me demandai s'il savait ce qu'il disait et s'il se rendait compte de mon état. Pourtant le soir même j'assistai à la conférence.
Le samedi suivant il me téléphona et dit: « Je vous verrai demain à l'église. » Et ce fut bien le cas. Au bout d'environ deux semaines le praticien vint me voir et me posa cette question: « Avez-vous pensé à reprendre le travail? » Je résolus que le premier du mois j'irais de nouveau travailler, et je repris en effet mes occupations.
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