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« A celui qui vaincra »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1957


Nous lisons dans l'Apocalypse (3:21): « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi-même j'ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône. » Ainsi saint Jean, disciple à la pensée spirituelle, couronne la série des bénédictions données au chrétien qui surmonte la chair avec ses croyances de vie, de sensation, de pouvoir et d'intelligence matériels. Aux chapitres deux et trois, il énumère ces bénédictions multiples en termes imagés, frappants, qui sont maintes fois introduits par les mots: « A celui qui vaincra, » montrant ensuite la récompense qui sera le fruit de la victoire. Jean voyait que lorsqu'on surmonte un aspect quelconque de l'entendement mortel on obtient des vues plus claires et l'on reconnaît davantage son identité réelle comme idée de Dieu. Le Révélateur savait que ce développement et la compréhension spirituelle accrue qui en résulte rendent les hommes capables de prouver et de démontrer leur maîtrise complète, ce qui les libère du péché, de la maladie et de la mort.

Quand elle découvrit la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy donna au genre humain une religion fondée sur le Dieu parfait ainsi que l'homme parfait. Cette religion montre la voie par laquelle on vainc la chair et l'on obtient maintenant même les bénédictions que mentionne saint Jean. Il nous est montré que l'homme, loin d'être un pécheur mortel, est l'idée parfaite de Dieu. Donc l'homme n'est point condamné à pécher, à souffrir, mais jouit de la liberté, de la santé et de l'harmonie. De plus, il n'est jamais induit en tentation par son Père-Mère Dieu qui ne l'entraîne point à pécher. En conséquence l'homme peut exprimer la maîtrise complète, ce qu'il fait vraiment.

La Science Chrétienne prouve que le mal, l'erreur, le péché, les maladies, la mort ne font aucunement partie de la création divine. Ils n'existent donc que comme croyances erronées d'un entendement mortel hypothétique. Puisque la Vérité, la loi divine, la cause et la substance ne soutiennent pas ces erreurs, elles n'ont en réalité aucune existence et doivent disparaître — rentrer dans leur néant primitif — à la lumière de la Vérité. Le Scientiste Chrétien comprend quel héritage l'homme reçoit de Dieu; il se rend compte que l'Amour, l'Entendement, Dieu, le met à même de vaincre toute prétendue croyance matérielle.

Quand l'auteur du présent article, ayant achevé ses études universitaires, se préparait à exercer une profession, ses collègues l'avertirent qu'il lui manquait encore une chose — qu'il lui faudrait apprendre à boire de temps en temps des spiritueux. La plupart savaient qu'il était Scientiste Chrétien, qu'il ne s'adonnait ni au tabac ni à l'alcool. Néanmoins, eux croyaient en toute sincérité que s'il prenait de temps en temps un apéritif, par exemple lors d'une fête ou d'un congrès, il se ferait des amis et réussirait mieux dans sa carrière. L'auteur refusa de croire que c'était là chose essentielle. En Science Chrétienne il avait appris que le seul pouvoir est non pas le mal, mais Dieu, le bien, et que nul ne doit s'abandonner au mal afin d'obtenir le bien.

Parce que cette tentation concernant les avantages du « verre de l'amitié » s'était exprimée avec force, il jugea bon de manier l'erreur comme il avait appris à le faire en Science Chrétienne. Mrs. Eddy nous donne ce conseil (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 452): « Lorsque l'erreur se présente à vous, n'épargnez pas la réprimande ou l'explication qui détruit l'erreur. » Aussi l'auteur se tourna-t-il vers Dieu, la Vérité, par la prière, pour être sûr qu'il comprenait vraiment son identité véritable en tant que fils de Dieu. Il demanda la sagesse qui lui permettrait de démasquer les principales erreurs concernant l'habitude de boire en société; il pria pour savoir comment la vérité devait être mise en œuvre afin de détruire l'apparente réalité de ces fausses notions.

Voici ce qui lui vint à la pensée: Cette erreur était une croyance à un pouvoir autre que Dieu; une suggestion d'après quoi l'on serait stimulé en cédant au mal; une illusion affirmant que les sensations agréables se trouvent dans la matière; un désir d'être « un bon type »; une pensée d'après laquelle en faisant comme tout le monde on réussirait mieux dans sa carrière. Il vit que l'homme est l'idée composée de Dieu, intégrale, complète, heureuse; qu'il ne se compose pas d'organes charnels entraînant des faiblesses et des désirs matériels. Puisque Dieu l'a créé parfait, l'homme n'a pas besoin de stimulants pour produire la force, le courage, la joie. Il vit que la tentation de boire est une suggestion mesmérique de l'entendement charnel. Il se rendit compte qu'elle est entièrement fausse, qu'elle n'est point sanctionnée par Dieu; qu'il n'est donc pas nécessaire de la craindre ou d'y céder pour une raison quelconque.

Puis il étudia dans Unité du Bien, par notre Leader, le chapitre « Un colloque. » Ce qui l'éclaira particulièrement, ce fut le passage où Mrs. Eddy montre comment on réfute les suggestions du mal. Elle prête au mal ces paroles (p. 22): « Mais je voudrais en goûter et connaître l'erreur pour moi-même, » à quoi le bien réplique, démasquant et détruisant d'une manière complète les allégations du mal: « Tu n'admettras pas que l'erreur soit quelque chose à connaître ou qui puisse être connu, à manger ou qui puisse être mangé, à voir ou qui puisse être vu, à ressentir ou qui puisse être ressenti. Admettre l'existence de l'erreur serait admettre la vérité d'un mensonge. » L'auteur vit que l'on progresse dans les affaires, dans sa profession ou sur le plan social, non pas en buvant des spiritueux ou en se montrant « bon type, » mais en reflétant l'intelligence, la pénétration et la sagesse du Père-Mère Dieu.

L'auteur peut dire avec gratitude que depuis lors, dans sa profession et ses contact, notamment au cours des cinq années qu'il passa dans la marine durant la deuxième Guerre mondiale, il n'a plus jamais eu à combattre cette erreur ni ses suggestions astucieuses. Au contraire il s'est attiré le respect et l'approbation lorsqu'il a dit: « Je ne fume pas et je m'abstiens de toutes les boissons alcooliques. » Il n'a jamais été en butte aux moqueries, en proie à la confusion, et ses progrès dans la carrière qu'il avait choisie ne furent point entravés. Au fait, sa fidélité à l'égard du Principe encouragea bien des personnes à se déclarer contre ces mauvaises habitudes. En vérité nous sommes loin de savoir combien désirent abandonner les fausses croyances; souvent ils n'attendent qu'un encouragement pour y renoncer et pour accueillir ce qui est pur et bon.

Réaliser et comprendre que Dieu est toujours présent, cela nous fortifie, nous soutient, nous protège contre le mal ou les croyances pécheresses. Quand nos pensées s'élèvent et que nous revendiquons notre union avec l'Amour, nous prouvons que cet Amour nous libère. A l'instant même où l'erreur suggère qu'il faut céder à la tentation, nous pouvons si nous sommes attentifs entendre la voix de la Vérité. A la page 183 de Miscellaneous Writings, Mrs. Eddy déclare: « L'homme est né libre: il n'est point l'esclave des sens, ni l'insensé qui réglerait sa marche sur les prétendus plaisirs et douleurs de la matière consciente. L'homme est l'image de Dieu, Sa ressemblance; tout ce qui est possible à Dieu, est possible à l'homme en tant que reflet de Dieu. »

Celui qui surmonte le mal ou la tentation obtient vraiment davantage l'intelligence spirituelle qui répond à tous les besoins. Il est tranquille car il se tient sur une base spirituelle, sur le roc de la Vérité et de la pureté qui résiste à toutes les prétendues tempêtes du mal. Comme il revendique et reconnaît son individualité véritable en tant qu'idée de Dieu, il voit que chaque nouvelle victoire augmente son empire sur toutes les tentations et les suggestions erronées. Finalement, parce qu'il démontre toujours davantage son union ou son unité avec la perfection divine en surmontant à l'instar du Christ Jésus toutes les croyances matérielles de la chair, du péché, des maladies, et de la mort, il doit parvenir à l'apogée de la démonstration. Il prouvera combien est vraie cette révélation de saint Jean: « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône. »

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