Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Le Sentiment du Bien

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1956


Notre sentiment du bien c'est notre aptitude à percevoir la réalité spirituelle, à sentir la paix intérieure qui caractérise l'union de l'homme et de Dieu. D'après la Science Chrétienne le sentiment du bien est une faculté indestructible appartenant à l'homme, ressemblance spirituelle de Dieu. Ceux qui comprennent que leur sentiment du bien est immortel et ne saurait être troublé peuvent s'y attacher quels que soient les problèmes humains. Mais si l'on n'a pas saisi le fait que l'homme est toujours conscient du bien, l'on croira peut-être que la moindre chose vous bouleverse et que l'on est trop sensible aux discords.

La conscience du bien n'est pas une chose dont nous sommes les auteurs ou qui pourrait nous être reprise. Il n'y a qu'un seul bien — Dieu — et l'homme possède à jamais la compréhension du bien. Quand nous voyons ce fait, non seulement notre sens de l'harmonie se maintient, mais nous l'étendons et sa profondeur augmente.

Je m'intéressais depuis peu à la Science Chrétienne lorsqu'un Scientiste expérimenté me dit: « Votre sentiment du bien se développera. » C'était une parole fort simple, mais elle me montra les vastes possibilités du développement dans la Science. Je vis que si l'on gardait la conscience du bien basée sur le fait que l'harmonie seule est présente, réelle, tangible, on pourrait exclure de sa carrière toutes les formes du mal. Mary Baker Eddy déclare dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 311): « Le mal est détruit par le sens du bien. »

Il est probable que Jésus le Christ pensait au développement de notre sens du bien lorsqu'il compara le royaume de Dieu à une graine de moutarde. Il dit que c'était une des plus petites semences, mais il ajouta: « Quand elle a été semée, elle monte, devient une plante plus grande que tous les légumes et pousse de grandes branches » (Marc 4:32).

Chacun reflète dans une certaine mesure les qualités venant de Dieu. Mais les qualités spirituelles sont infinies car elles expriment l'Entendement, la Vérité, l'Amour divin. Jamais elles ne s'atténuent, ne deviennent variables ou destructibles. L'homme manifeste dans leur perfection les éléments de Dieu, et rien de moindre ne devrait nous satisfaire. Revendiquons notre aptitude à refléter la sagesse et l'intelligence divines! Notre amour devrait être généreux et s'étendre à tous. Notre véracité ne devrait rien admettre qui soit inférieur aux conceptions parfaites. En tout temps notre sens du bien devrait s'accroître — notre plante de moutarde devrait pousser des branches plus grandes. Au fait le développement de la joie, de l'harmonie, de l'amour est sans fin, car l'être véritable est infini.

C'est une erreur de croire que l'expansion du bien dans notre vie dépend des circonstances matérielles; qu'il faut parcourir le monde et se conformer aux normes matérielles pour être heureux, en santé. Au contraire, la sérénité et la joie spirituelle produisent à coup sûr des normes meilleures et une activité plus vaste. L'une après l'autre les impulsions égoïstes, mesquines, sordides devront faire place aux pensées dont Dieu est la source — dévouement à l'Esprit, noblesse, abnégation, sollicitude pour autrui. Les faux concepts doivent être remplacés par les idées spirituelles. La pensée explorera le domaine infini de la sagesse, du pouvoir, de la tendresse et de l'innocence, de sorte que notre sentiment du bien se développera librement. Lorsqu'on suit cette voie, on est sûr de se trouver dans le royaume de Dieu et d'y rester.

Si la maladie prétend s'implanter dans notre conscience, entraînant avec elle la crainte, l'appréhension et la gêne, les troubles peuvent être chassés d'une manière scientifique en s'attachant avec persévérance au sentiment du bien que Dieu nous donne. Sachant que ce vrai sens a son origine en Dieu, nous pouvons en démontrer la vigueur et la présence. Une mentalité calme et sans crainte, due à ce que l'on habite consciemment dans l'Esprit, n'invite jamais les maux humains. Dieu agit non par l'intermédiaire d'une mentalité troublée, mais par la conscience de l'harmonie. A la page 270 de Science et Santé, Mrs. Eddy donne l'explication suivante: « Si un sentiment de malaise, de maladie, cause la souffrance, et qu'un sentiment d'aise neutralise la souffrance, le malaise est mental, non matériel. D'où le fait que l'entendement humain seul souffre, est malade, et que l'Entendement divin seul guérit. » Ici nous voyons que le destructeur de la maladie, c'est le sens du bien qui dérive de l'Entendement infini.

Si la conduite de notre entourage nous impatiente, il faut avant tout nous attacher au sens de l'harmonie et résister à la croyance que l'agitation mentale pourrait nous séparer de Dieu. Cela n'implique pas qu'il faille renoncer à l'affection, devenir glacial ou indifférent quant aux procédés d'autrui. Aimer avec une pureté plus scientifique, démontrer que l'homme est naturellement un avec Dieu, nous tourner vers Lui pour obtenir la vraie compréhension de l'être — voilà ce qu'il faut. Rester calme et serein en face de l'antagonisme personnel, cela fortifie notre sens du bien et fait pousser sur notre plante de moutarde des branches toujours plus grandes.

Quand le Maître était sur la croix, même alors son sentiment du bien continuait à s'étendre. Il était trop intelligent pour permettre que la haine de ceux qui le crucifiaient lui ravisse le profond calme spirituel qu'il recevait de Dieu. Plein de compassion, il priait (Luc 23:34): « Père, pardonne-leur; car ils ne savent ce qu'ils font. » Parce que notre grand Maître restait fidèle au bien dont il comprenait la réalité; parce que sa liberté dans le bien produisait l'obéissance à l'immortelle loi de Dieu — il rompit les liens de la mort et prouva pour tous les âges que le sens du bien l'emporte sur le mal.

Pas à pas, nous devons suivre le Maître jusqu'au cœur du royaume des cieux, où la fidélité reçoit toujours en récompense le bien. Soyons attentifs à ces paroles de notre Leader (Message to The Mother Church for 1900, p. 11): « Entretenez chez vous le vrai sens de l'harmonie, et il vous harmonisera, vous unira, vous détachera du moi. »

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / septembre 1956

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.