En annonçant la venue du Messie — le fils d'une vierge, qui devait être appelé Emmanuel — le prophète disait que ce fils rejetterait le mal et choisirait le bien (Ésaïe 7:16). Il n'y aurait là aucun compromis, aucune indulgence pour l'erreur; on ne fermerait pas les yeux sur le mal. Celui-ci devait être refusé, rejeté, anéanti. Le Psalmiste exprima la chose en ces termes (Ps. 97:10): « Ayez en horreur le mal, vous qui aimez l'Éternel. »
Le Christ Jésus accomplit cette prophétie messianique. Il réprouva l'erreur et la guérit. Mais il ne chercha point à l'excuser. Lorsqu'il fut tenté au désert, il repoussa avec vigueur les insinuations du mal. Il dit (Matth. 4:10): « Retire-toi, Satan! » Ayant lui-même rejeté le mal, il eut ensuite l'autorité et la droiture nécessaires pour l'annuler chez autrui quand le besoin s'en fit sentir. Parce qu'il aimait Dieu, il refusait en toute circonstance d'admettre le péché. Même après sa résurrection il sondait évidemment la pensée de Pierre; avec amour il en déracinait tout vestige d'infidélité à l'égard du Christ — erreur qui aurait pu restreindre le ministère de l'apôtre, consacré au service du troupeau de Dieu.
La Science Chrétienne, comme le Christ, exige que l'on refuse le mal et choisisse le bien. Mary Baker Eddy déclare dans Non et Oui (p. 7): « Par l'amour de Dieu nous pouvons détruire l'erreur dans nos propres cœurs, et l'effacer chez les autres. » Puis elle ajoute: « Tôt ou tard les yeux des mortels pécheurs devront se dessiller; ils devront voir toutes les erreurs qu'ils possèdent, et le moyen d'en sortir; et ils fuiront ‟vers tes montagnes, comme l'oiseau” — loin du sens pécheur ennemi, de la volonté opiniâtre et de toutes les imperfections du pays de Sodome, pour trouver le secours et le refuge dans la Vérité et l'Amour. »
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