Quoique j'aie donné des témoignages le mercredi soir dans des Églises du Christ, Scientistes, je n'ai pas encore exprimé par écrit ma gratitude, ce que j'aurais dû faire il y a longtemps. J'ai eu maintes guérisons en Science Chrétienne. Pour ne pas allonger indûment, j'en citerai deux.
J'étudiais depuis peu cette religion pratique lorsqu'il y eut dans la ville où nous habitions une mauvaise épidémie de grippe qui fit des centaines de victimes. Un lundi soir quand mon mari rentra, il était très malade. Comme il ne s'intéressait pas à la Science Chrétienne, il prit un médicament puis se coucha. Le lendemain, il demanda qu'un docteur vînt le voir, ce qui fut fait. On lui prescrivit un autre remède qu'il but, mais aucune amélioration ne se produisit.
Le mercredi soir, après la réunion, je demandai à un praticien de passer chez nous. Quand je l'informai que mon mari avait un docteur il dit que dans ce cas lui-même ne pouvait venir, car sa visite aurait pour résultat une « maison divisée contre elle-même » (Matth. 12:25). Alors je le priai de venir m'aider à vaincre mes craintes. Il promit de me rendre visite le lendemain soir. Pendant la journée l'état de mon mari empira; il eut des hallucinations. Le jeudi soir après avoir parlé une demi-heure avec le praticien, je n'eus plus aucune crainte. Nous allâmes tous deux dans la chambre de mon mari, auquel le praticien adressa quelques paroles amicales avant de s'en aller. Ouvrant alors Science et Santé par Mrs. Eddy, je m'installai au chevet de mon mari, et lus à haute voix le chapitre intitulé Fruits de la Science Chrétienne. Au bout d'un moment il demanda qu'on prenne sa température. Elle avait un peu baissé. Comme il ne formulait pas d'objection je continuai à lire. Depuis le moment où je lui fis la lecture il renonça aux remèdes, mais de temps en temps il désirait qu'on prît sa température. Deux heures plus tard, celle-ci était normale. Le lendemain mon mari se leva, s'habilla et le lundi suivant il retournait au bureau parfaitement bien.
Une autre guérison remonte à quelques années. Après un accident grave, je souffris de vertiges. Pendant tout un temps, je travaillai dans un esprit de prière à ce problème qui ne se résolvait pas; au contraire la situation empirait. Finalement j'eus l'impression qu'un jour ou l'autre ce mal m'emporterait. Je lus alors dans la Christian Science Sentinel le témoignage d'une paralytique avait été guérie. Elle disait que ce verset de la Bible lui avait été d'un grand secours (Ps. 118:17): « Je ne mourrai point, mais je vivrai et je raconterai les œuvres de l'Éternel. » Comme un éclair cette pensée me vint: « Sûrement “je ne mourrai point, mais je vivrai et je raconterai les œuvres de l'Éternel.” » Ma conscience fut illuminée et je sus que j'étais guérie. Bien des fois je répétai ce même verset, louant Dieu et Lui rendant grâce. Depuis lors je n'ai pas eu le moindre vertige.
Je remercie Dieu de nous avoir envoyé Jésus le Christ, notre Conducteur, et je prie afin de pouvoir suivre son exemple. Ma gratitude s'adresse à Mrs. Eddy qui travailla avec abnégation pour établir le mouvement de la Science Chrétienne, tâche que Dieu lui assignait. Je suis reconnaissante envers les praticiens toujours prêts à nous aider; un autre sujet de gratitude, c'est le cours d'instruction donné par un professeur fidèle.
Grâce au pouvoir préventif de la Science Chrétienne, la maladie ne m'a jamais retenue même un jour au lit pendant les trente-six ans où j'ai étudié cette Science, en comptant sur Dieu pour la guérison.—Oslo, Norvège.