Notre devoir envers le genre humain
[Compte rendu de la réunion qui eut lieu dans l'Annexe de L'Église Mère le jour après l'Assemblée annuelle. La Christian Science Sentinel du 9 juillet 1955 l'a publié en anglais.]
Les progrès du Scientiste Chrétien et de l'église filiale dont il fait partie marchent de pair avec l'accomplissement de son devoir envers toute l'humanité, comme le montrèrent ceux qui prirent la parole à cette réunion.
Il importe de se réveiller davantage pour reconnaître que la Science Chrétienne a aujourd'hui dans le monde une mission curative universelle; telle fut la principale thèse de cette réunion ayant pour sujet « Notre devoir envers le genre humain. » Les orateurs étaient James Harry McReynolds, de Dallas (Texas), président; Mme Grace Banks Sammons, de Chicago; Herbert E. Rieke, d'Indianapolis (Indiana); Mme Gertrude Morris Verrall, de New-York, et Ralph B. Scholfield, de Londres, Angleterre.
Le ton était donné par l'histoire du bon Samaritain venant au secours de son frère dans la détresse, avec une charité qui reflétait l'Amour. Nous avons l'occasion de suivre cet exemple dans l'église et au-dehors, ce qui fut mis en lumière ce soir-là. L'on indiqua plusieurs manières pratiques de partager avec d'autres les immenses bienfaits reçus grâce à la Science Chrétienne; l'on cita des exemples prouvant que par ces moyens, notre Cause peut recevoir une nouvelle impulsion.
M. McReynolds qui revient d'une tournée de conférences en Orient, montra que le pouvoir de la Vérité n'est point réservé à une section spéciale de la race humaine ou circonscrit par des frontières nationales. Son sujet, « L'attrait universel de la Science Chrétienne, » lui permit de faire voir que partout les hommes ont soif de ce que la Science Chrétienne seule peut fournir; il fit allusion au millénium et aux perspectives qui s'ouvrent aujourd'hui pour tous, grâce à la découverte et à la démonstration de Mary Baker Eddy.
Mme Sammons avait pris pour sujet « Ce que peut faire l'Église. » Elle fit voir comment l'activité au sein d'une église doit devenir riche en inspiration, attirant ainsi à nos portes le chercheur et faisant de l'église un centre où règne le christianisme dynamique, capable de guérir. Une filiale de L'Église Mère, dit-elle, a un message qui peut résoudre les problèmes de chacun dans la localité, et l'essence de ce message c'est l'Amour.
Mettre en œuvre d'une manière pratique un profond amour pour l'humanité, voilà ce que M. Rieke traita dans son discours « Ce que peut faire chaque membre. » Il montra qu'en vivant la Science Chrétienne, chacun peut apporter à d'autres la lumière de la Vérité; comme illustration, il cita l'expérience d'un aumônier Scientiste Chrétien, attaché aux forces aériennes pendant la deuxième Guerre mondiale. En outre il indiqua que l'on peut de diverses manières communiquer généreusement la joie et l'enthousiasme — la « bonne nouvelle » — de la Science Chrétienne. Bien des Scientistes par exemple ont sous la main plusieurs exeplaires du livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mrs. Eddy, qu'ils peuvent prêter à un chercheur ayant besoin de réconfort.
Comme toute démonstration du bien implique l'effacement des faux concepts de l'entendement mortel, Mme Verrall traita ce sujet: « Manier les prétentions du mal. » Elle en fit ressortir la nature impersonnelle et démasqua quelques-uns des mensonges qui cherchent à décourager les Scientistes Chrétiens, à semer entre eux le désaccord, à limiter la tâche universelle de leur religion. Le remarquable exemple d'une église filiale servit d'illustration; le marasme dont souffrait cette église fit place à une vigueur nouvelle lorsqu'on eut manié la prétention de critique parmi les membres.
Un généreux amour embrassant tous nos semblables, voilà ce dont parla M. Scholfield, son sujet étant « L'importance de l'Amour dans l'église et au-dehors. » Le nom de Scientiste Chrétien, dit-il, devrait toujours évoquer la guérison, la compassion, et jamais l'indifférence; notre église ne se contente pas de prêcher, elle doit guérir. Suivant l'exemple du bon Samaritain, marchant sur les traces de notre Maître et mettant à profit la grande œuvre accomplie par notre Leader, nous pouvons aider un monde en détresse, auquel il faut la compassion humaine et le pouvoir divin.
La réunion en revint donc au point fondamental cité au début: une compréhension démontrable de Dieu en tant qu'Amour représente ce dont tous ont besoin; et les Scientistes doivent et peuvent, par leur vie individuelle, leur travail au sein de l'église, leur amour impartial qui guérit, répondre à ce besoin.