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Assemblée annuelle de L'Église Mère

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1955


[Remarque: Ceux qui voudraient lire ce rapport en anglais le trouveront dans The Christian Science Journal .]

Les membres étaient venus de près et de loin pour l'Assemblée annuelle de L'Église Mère, le lundi 6 juin dans l'après-midi. Un heureux enthousiasme indiquait une profonde consécration pour la Cause établie par notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy. Nous donnons ici le compte rendu de la séance et des rapports qui furent présentés.

L'on commença par chanter le cantique 299 de notre Hymnaire: « Vois, il s'avance, plein de puissance, » dont les paroles furent écrites par notre Leader. Puis le Président sortant de charge, William R. Knox, lut dans la Bible et le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mrs. Eddy, les passages suivants:

La Bible

Ézéch. 11:17 Ainsi, 20
Matth. 16:24
Matth. 10:38
I Cor. 1:17

Science Et Santé

253:34–2
254:12–14, 21
178:33
367:18–31

Après quelques instants de prière silencieuse suivis de l'oraison dominicale répétée en commun, les assistants chantèrent le cantique 37: « Cité de Dieu, dont les remparts. »

M. Knox lut alors les noms des nouveaux fonctionnaires de l'Église: Présidente, Mme Gertrude W. Eiseman, de Boston, Massachusetts; Trésorier, Roy Garrett Watson, de Brookline, Massachusetts; Secrétaire, Gordon V. Comer, de Boston, Massachusetts.

Le Président sortant de charge,

William R. Knox, prononça les paroles suivantes:

Mes Amis,

Nous nous sommes réunis pour notre Assemblée annuelle. Mais pourquoi sommesnous ici? Nous n'avons pas été convoqués spécialement. Selon le Manuel de L'Église Mère, par Mary Baker Eddy, ceux qui exercent des fonctions au sein de l'Église sont seuls tenus d'être présents à l'Assemblée annuelle.

Nous ne sommes point venus pour élire des délégués qui traceraient la ligne de conduite de notre organisation, en prépareraient le gouvernement. Quel encouragement ce serait pour l'ambition personnelle! Non, notre Église n'a point été fondée sur cette base-là. Revoir et saluer des amis, ce n'est pas notre grand but; nous ne sommes pas non plus des pèlerins qui viendraient, comme à la Mecque, accomplir un rite pour trouver l'inspiration et la piété.

L'inspiration, la piété, ne dépendent point des lieux et des circonstances. L'inspiration réside dans le calme sanctuaire des aspirations ferventes, où le cœur honnête trouve son Consolateur et son Sauveur — le Christ qui guérit en Science Chrétienne. Voilà où sont le cœur et l'autel de L'Église Mère; cela rend possible une nouvelle naissance toujours renouvelée — condition essentielle, nécessaire en tout temps chez ceux qui sont membres de l'Église du Christ, Scientiste.

Ainsi donc, comme nouveau-nés de l'Esprit nous sommes venus avec respect, avec humilité et gratitude pour proclamer au monde que notre Rédempteur est vivant, qu'il opère à l'heure actuelle, guérissant les malades, réformant notre vie qu'il arrache au péché et à la mortalité.

Ces fruits de guérison spirituelle sont l'essence même des progrès que réalise notre Cause; ils prouvent l'utilité de notre institution. En ce qui concerne notre organisation, sa ligne de conduite et son gouvernement reposent sur ce que nous sommes en tant que Scientistes Chrétiens, sur ce que nous manifestons du Christ, car « l'empire a été posé sur son épaule » (Ésaïe 9:5).

Jésus prévint ses disciples qu'il leur faudrait prendre la croix et le suivre. La Science Chrétienne jette sur la croix une lumière nouvelle, et fait mieux comprendre ce qu'est le sacrifice.

Ce qui nous inspire, c'est non pas les souffrances de Jésus, mais son abnégation totale — son amour, sa victorieuse confiance en Christ, pouvoir curatif et rédempteur de la divinité agissant dans l'existence humaine. Jésus accepta la croix et la crucifixion en vue d'un but sublime: il voulait montrer le chemin par quoi l'on sort de l'individualité mortelle dépravée pour parvenir au vrai statut de l'homme exempt de péché et de maladie, puis enfin à la démonstration complète de la vie éternelle.

Les humains doivent progresser pas à pas sur la route menant à la perfection, car celle-ci n'est point un statut personnel. La perfection est le rythme ininterrompu de l'ordre divin que nous sentons et reconnaissons dans la prière silencieuse et par les précieuses lueurs de réalité spirituelle. C'est la divinité embrassant l'humanité.

Que tous parviennent à ce vrai statut de l'homme, voilà qui est essentiel, indispensable. Mais la métaphysique purement intellectuelle n'y peut suffire; car le royaume des cieux ne se prend point par violence, et la tranchante vérité de la Science Chrétienne ne peut être ensevelie dans le linceul de la lettre. La voie qui mène au salut est toujours morale, spirituelle; on la suit par l'esprit de sacrifice et par l'évangélisation du moi humain.

Notre bien-aimée Leader a fait ressortir cela dans tous ses ouvrages, et spécialement dans l'affirmation qui se trouve à la page 194 de The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany: « Seuls parviennent à la grandeur les hommes et les femmes qui deviennent maîtres d'eux-mêmes par la subordination complète du moi. »

Ici M. Knox présenta la nouvelle Présidente, qui dit:

Chers membres de L'Église Mère,

Nous voici de nouveau assemblés comme c'est le cas chaque année; une fois encore nous nous réjouissons tous ensemble au sujet de L'Église Mère, qui rend témoignage à la présence et au pouvoir de Dieu parmi nous.

Notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, comprenait la puissance de Dieu. Le pouvoir et la présence de l'Entendement divin lui révélèrent la Science du Christ, ou Science Chrétienne; grâce à cette inspiration elle fonda l'Église du Christ, Scientiste, et put écrire le Manuel de L'Église Mère. Touchant la construction de notre temple, pour laquelle on avait déjà réuni des fonds, Mrs. Eddy écrivait dans Miscellaneous Writings (p. 141): « La Première Église du Christ, Scientiste, notre prière taillée dans le roc, sera l'accomplissement de la prophétie, le noble monument de la Science Chrétienne. Elle vous parlera de la Mère et de ce que vos cœurs offrent à celle par qui vous furent révélées la toute-puissance de Dieu, Son omniprésence et Son omniscience. Une fois commencée, cette construction s'élèvera sans que nul puisse en souffrir, car personne ne peut résister au pouvoir qui la soutient; et “les portes de l'enfer” ne sauraient prévaloir contre ce temple. »

Lorsque Jésus fit aux disciples cette question (Matth. 16:15): « Qui dites-vous que je suis? » Pierre répondit: « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Le Maître approuva cette parole et dit: « Tu es heureux, Simon, fils de Jona; car ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père, qui est dans les cieux. Et moi, je te déclare: Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes des enfers ne prévaudront point contre elle. »

Le Messie ne prit aucune mesure d'ordre pratique pour fonder une église ou pour établir des cultes. Il annonça que le Consolateur compléterait la révélation de la Vérité. D'accord avec cette prophétie, Mrs. Eddy, désignée par le ciel pour découvrir la Science Chrétienne, fonda l'Église du Christ, Scientiste.

Parce que L'Église Mère est le résultat des prophéties et de la révélation; parce qu'elle a pour base le Rocher, le Christ — cette Église avec ses filiales constitue l'institution qui peut faire le plus de bien. Étant donné la nature de son origine, elle est soutenue par le pouvoir divin. Les « portes des enfers » ou les puissances du mal doivent s'évanouir devant sa sainteté. Le pouvoir réside en Dieu et dans Son Christ, jamais ailleurs. Grâce à la multiple activité de l'Église du Christ, Scientiste, le pouvoir du Christ qui guérit, sauve et ressuscite se manifeste à nouveau parmi les hommes. Divinement fondée, cette Église est le signe visible annonçant au monde qu'aujourd'hui la Vérité est mise en pratique, chassant l'erreur, guérissant les malades par une méthode spirituelle et rétablissant le statut spirituel de l'homme.

En tout temps, Jésus le Christ savait que l'homme réel est spirituel, qu'il est fils de Dieu, ayant en abondance la nature du Christ. Pendant de longues années, Mrs. Eddy chercha la réponse aux aspirations qui la poussaient à mieux comprendre Dieu et l'homme ainsi que l'avait fait Jésus, et à saisir les lois de l'être véritable. Elle attendait la révélation et fut prête à la recevoir. Par la Science divine elle put discerner ce que Jésus voyait lorsqu'il disait (Jean 4:24): « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité. »

La Scientiste Chrétien cherche à percevoir et à réaliser son identité spirituelle comme fils de Dieu. Ce faisant, il maîtrise toujours davantage les fausses croyances humaines, il parvient à des sphères de pensée et d'action plus hautes. L'église voit croître son efficacité, sa force et son étendue dans la mesure où les membres avancent vers le pouvoir intégral de l'être en Science Chrétienne. Rien ne peut mettre obstacle à nos progrès si la Vérité et l'Amour nous inspirent et que nous suivions fidèlement les ordres du Christ. Tournant nos regards vers Dieu, suivant la voie de la Science divine, nous marcherons sans nous égarer, sans être retenus par les explosions capricieuses de l'entendement mortel; nous trouverons le centre et la circonférence de notre être.

Quand la vraie compréhension de l'Église entre dans la pensée, elle pénètre jusque dans les replis du cœur. Là elle est chérie, protégée et nourrie par la pure flamme de la consécration sincère.

A mesure que l'Église, l'idée spirituelle, croît dans la conscience, les membres de l'église sont toujours mieux en accord avec « la structure de la Vérité et de l'Amour » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mrs. Eddy, p. 583); l'action de chaque membre s'harmonise de mieux en mieux avec « tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède » (ibid.), et il constate qu'il est un avec l'Église. Cela lui donne un sentiment de force; ses yeux s'ouvrent, il reconnaît le majestueux pouvoir de l'Amour divin, qui fit naître L'Église Mère.

Pour maintenir la pureté de l'institution, les Règles et les Statuts du Manuel furent révélés à Mrs. Eddy par le même Entendement qui l'avait guidée quand elle fondait son Église. Comme dans le cas de Science et Santé, la révélation du Manuel est complète. Rien ne peut changer soit notre livre de texte soit le Manuel. Pour les membres de l'église, quelle source de joie! Le Manuel nous donne toutes les directions nécessaires. En y obéissant nous nous sentons protégés, aimés, pleins de vigueur. Sous la sauvegarde de la Vérité, ayant l'Ame pour rempart, nous sommes entourés de la sollicitude que manifeste la sagesse divine, ayant sa source dans l'Entendement qui est Dieu. Au sujet du Manuel, Mrs. Eddy déclare (Art. XXXV, Sect. 1): « Il demeure seul et ne partage avec aucun autre l'aptitude à former la pensée en voie d'éclore et à l'environner d'Amour divin. »

Vivre les vérités de la Science Chrétienne, démontrer dans la vie journalière le pouvoir de la Parole, c'est hâter l'époque où s'accomplira le destin de L'Église Mère, répandant partout les preuves de la guérison selon le modèle du Christ. Comme l'a dit notre Leader dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscelany (p. 184): « La prospérité de Sion est précieuse aux yeux de l'Amour divin, veillant sur le monde sans jamais se lasser. Ésaïe s'écriait: “Qu'ils sont beaux, sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles,... qui dit à Sion: Ton Dieu règne!” » Puis Mrs. Eddy ajoute: « Assurément le Verbe qui est Dieu devra tôt ou tard être exprimé, accepté dans tout l'univers, car celui qui sème récoltera. »

Un mot de la part du Conseil Directeur de la Science Chrétienne, lu

L'année qui s'achève fut caractérisée par des progrès et des réalisations dont nous sommes très reconnaissants. En effet, le nombre des membres s'est accru; la vente des ouvrages de notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, est en augmentation; les périodiques de la Science Chrétienne ont atteint un plus fort tirage; dans nos Écoles du dimanche les progrès sont considérables. Ce qui importe davantage encore, ce sont les multiples preuves de guérison: elles indiquent d'une manière concluante la force intérieure de notre mouvement et les services qu'il rend au genre humain. Aujourd'hui plus que jamais le monde a besoin de ce ministère curatif, qui constitue en Science Chrétienne l'essence même de l'œuvre accomplie par les églises. Dans une mesure correspondante, les membres de L'Église Mère trouvent maintes occasions de partager avec autrui la bonne nouvelle du christianisme scientifique, donnant cette glorieuse assurance: l'on peut être affranchi non seulement du péché, des appréhensions, du désespoir, mais encore de la maladie, de l'indigence et de la détresse. L'activité multiple de L'Église Mère et la vie de ses membres consacrée au bien, sont un puissant rempart pour la liberté individuelle, nationale et universelle.

Le christianisme a besoin de la Science Chrétienne; sans elle il serait incomplet. La divine révélation de la Vérité reçue par Mrs. Eddy, est un moyen de grâce qui n'affaiblit nullement ce qu'enseigna notre grand Maître, Jésus le Christ. Au contraire elle rend ces leçons pratiques dans leur plénitude, en révélant que Dieu est le divin Principe de tout être, Celui dont le pouvoir est illimité, dont la manifestation de bonté et d'amour ne subit aucune atteinte. L'histoire du mouvement Scientiste Chrétien, qui commence avec la mémorable découverte spirituelle faite par notre Leader en 1866, a toujours eu pour caractéristiques une santé meilleure, la joie, l'abondance et la longévité. Ces fruits se voient clairement chez ceux qui se sont tournés vers la Science Chrétienne pour être guéris. En outre on les remarque dans le vaste domaine des progrès spirituels de l'humanité. Les incertitudes qui troublent et rendent perplexes les nations, deviennent moins alarmantes et redoutables dans la mesure où l'on comprend la certitude des directions divines.

Mrs. Eddy déclare (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 247): « L'église est l'interprète de la Science Chrétienne — sa loi et son évangile sont d'accord avec Jésus le Christ. » Grâce à l'Église que fonda notre Leader inspirée de Dieu, les bienfaits de la guérison et de la rédemption atteignent dans maints pays proches ou lointains une foule toujours plus nombreuse. S'ils soutiennent avec dévouement L'Église Mère et son activité y compris celle de ses filiales, les Scientistes Chrétiens sont d'autant mieux capables d'exprimer la maîtrise et de se rendre utiles. A cette démonstration collective de force, de courage, de confiance, caractérisée par l'union, chaque année nouvelle ajoute d'autres preuves de victoires sur le péché, la maladie, les discords de tous genres. Dans la longue lutte contre le mal, L'Église Mère avec un pouvoir accru, élève bien haut la radieuse bannière de la liberté, signe de ralliement qu'avec tendresse elle présente aux humains. Comme institution et comme symbole prophétique de la délivrance finale touchant les prétentions du mal, L'Église Mère est une nécessité divine, une force indispensable, invincible, agissant pour le bien.

Sans doute les croyances conventionnelles profondément enracinées, qui s'attachent au pouvoir personnel et physique, opposent une résistance opiniâtre aux célestes aspirations de l'humanité. Que L'Église Mère, représentant la cause de la liberté universelle en contraste avec le despotisme du péché et des souffrances, affronte de sérieux défis pour accomplir sa croisade libératrice, cela ne devrait point nous surprendre. Certains critiques mettent encore en doute l'efficacité de la Science Chrétienne, l'autorité de notre chère Leader. Ils contestent qu'elle ait eu le droit de rétablir le christianisme primitif; ils ne croient pas que les Scientistes Chrétiens puissent résister à l'emprise agressive des systèmes ecclésiastiques et médicaux depuis longtemps en honneur, ou échapper aux tentations coupables.

La réponse à ces défis, à ces questions, n'est pas difficile à trouver. Tout membre de notre Église auquel on demande sur quoi se fonde sa conviction spirituelle peut citer des cas de guérison, des victoires sur le péché, des vies et des caractères transformés. Avec saint Paul il peut déclarer hardiment (Rom. 1:16): « Je n'ai pas honte de l'Évangile, parce qu'il est la puissance de Dieu pour le salut de tout croyant. » Nos forces se renouvellent si nous obéissons sans défaillance aux Statuts et aux Règles du Manuel de L'Église Mère, par Mrs. Eddy. Lorsqu'il doit faire face au mal, le disciple fidèle sait qu'il n'est pas seul à lutter. Dans chacune de ses pensées et de ses actions justes, il prouve son amour pour l'Église et son union avec elle — Église que notre Leader décrit en ces termes à la page 583 de Science et Santé avec la Clef des Écritures: « La structure de la Vérité et de l'Amour; tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède. »

Aujourd'hui notre pays bien-aimé où fut établie L'Église Mère, à Boston, est en première ligne dans le combat du monde pour la liberté. Les membres de notre Église ne seront point consternés par les menaces, les ruses et les machinations perverses qui semblent avoir tant de poids dans cette lutte. Grâce à la Science Chrétienne nous pouvons percer à jour le témoignage des sens physiques, même s'il paraît formidable et persuasif. Chaque fois que le mal se déchaîne, nous apprenons à chercher et à prévoir des preuves nouvelles quant à la présence et au pouvoir rédempteur du Christ. L'Église Mère ne cesse de rendre témoignage à cette puissance rédemptrice toujours accessible. La victoire couronnera les efforts du chrétien qui lutte.

L'on ne peut récuser la prophétie exprimée par Mrs. Eddy (ibid., p. 565): « La personnification de l'idée spirituelle fut de courte durée dans la vie terrestre de notre Maître; mais “son règne n'aura point de fin,” car le Christ, l'idée de Dieu, régira finalement toutes les nations et tous les peuples — impérativement, absolument, définitivement — par la Science divine. » Quelle que soit sa nationalité, tout membre de L'Église Mère hâte l'accomplissement de cette prévision sublime, universelle, par sa fidèle obéissance aux préceptes de notre Leader, par son loyal attachement à l'Église, par ses généreux efforts pour démontrer l'amour fraternel envers son prochain, soit dans l'Église soit au-dehors.

Parce qu'ils démontrent sincèrement le pouvoir guérisseur du Christ, de la Vérité, les membres de L'Église Mère font mieux connaître et comprendre le but universel et sacré que poursuivait Mrs. Eddy dans sa carrière. Toute preuve de guérison par la Science Chrétienne est un bien même pour les non- Scientistes, car les infinies bénédictions du christianisme scientifique leur deviennent ainsi mieux accessibles. Suivant avec zèle notre Leader, nous préparons la voie qui mène à la réconciliation des peuples, au règne de l'harmonie sur la terre. « La Vérité est révélée. Il n'y a qu'à la mettre en pratique » (ibid., p. 174).

Rapport du Trésorier, lu

En accord avec l'Article XXIV, Section 3, du Manuel de L'Église Mère, par Mary Baker Eddy, le Trésorier indiqua les sommes dont l'Église dispose, le montant de son passif et de ses dépenses pour une année, jusqu'au 30 avril 1955. A part les factures courantes et les impôts payables par la suite, L'Église Mère n'a pas de dettes.

Les livres ayant été examinés par Ernst & Ernst, experts-comptables, les vérificateurs ont donné ce certificat:

Nous avons examiné les comptes du Trésorier de L'Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, au 30 avril 1955, et pour les douze mois précédents.

Nous avons aussi vérifié le rapport du Trésorier conformément à la Section 3 de l'Article XXIV du Manuel. A notre avis ce rapport est correct quant au surplus des fonds, aux sommes dues et aux dépenses.

(Sig.) Ernst & Ernst

26 mai 1955
Boston, Massachusetts

Puis le Trésorier dit en substance:

La prospérité de notre organisation dépend en grande partie de l'amour qu'expriment les membres de L'Église Mère, appréciant les bienfaits que reçoivent ceux qui se joignent à l'Église fondée par notre Leader, Mrs. Eddy. L'universel dissolvant de l'Amour se manifeste d'une manière excellente par la destruction des bornes restrictives, grâce aux dons généreux de nos membres. Elles sont sans limites les occasions de venir en aide à l'humanité. Sur cette base, la structure financière de L'Église Mère restera forcément solide et satisfaisante.

Les membres qui désirent exprimer leur gratitude peuvent utiliser les cinq voies suivantes: En premier lieu, le paiement de la capitation; deuxièmement, les contributions et les legs à L'Église Mère pour soutenir ses diverses activités; troisièmement, les dons faits à L'Église Mère par le canal des églises ou des sociétés filiales; quatrièmement, s'ils sont membres d'une association d'élèves, ils l'aideront dans ce qu'elle fait pour L'Église Mère; cinquièmement, en s'abonnant aux périodiques établis par notre bien-aimée Leader et publiés par La Société d'Édition de la Science chrétienne, ils faciliteront à celle-ci l'accomplissement de sa double tâche — répandre la guérison et assurer des ressources à L'Église Mère.

Le Champ doit savoir que les comptes de nos trois institutions charitables accusent un déficit; pour le combler, L'Église Mère dut puiser une somme considérable dans d'autres fonds.

Le Champ contribua généreusement au Fonds de L'Église Mère pour l'Œuvre de la Science Chrétienne aux Armées et pour les Secours d'après-guerre; mais les dons ne suffisent pas encore à payer les dépenses de cette entreprise hautement charitable.

Les radiodiffusions « Comment la Science Chrétienne guérit » représentent pour des milliers de personnes une source de bienfaits; l'on va pouvoir aussi présenter au moyen de la télévision les vérités de la Science Chrétienne enseignées par Mrs. Eddy. Les sommes envoyées à cette fin au Fonds pour la Radiodiffusion seront accueillies avec reconnaissance.

Aujourd'hui, comme les anciennes croyances se désagrègent visiblement, les perspectives et les obligations de L'Église Mère ainsi que de ses filiales deviennent toujours plus évidentes. Elles sont sans limites! La gratitude des membres exprimée par leur soutien métaphysique et financier, rendra possible à cette Église l'accomplissement de sa destinée divine. Lorsqu'en fut posée la pierre d'angle, notre révérée Leader put écrire (Miscellaneous Writings, pp. 144, 145): « Ce qu'aujourd'hui je demande dans ma prière, c'est que l'Amour divin, le Principe vivifiant du christianisme, fasse promptement cesser la longue nuit du matérialisme, et que l'aurore universelle vienne éclairer le faîte de ce temple. L'Église, plus que toute autre institution, est à l'heure actuelle le ciment de la société, et devrait être le rempart des libertés civile et religieuse. »

Rapport des Administrateurs des Dons et Dotations pour la Science Chrétienne, lu

En 1926, Le Conseil Directeur de la Science Chrétienne, désirant aider les membres qui veulent exprimer leur gratitude envers L'Église Mère et Mary Baker Eddy, sa bien-aimée Fondatrice, établirent un nouveau service géré par les Administrateurs des Dons et Dotations.

Cet organisme accepte certaines sommes destinées tôt ou tard à L'Église Mère, et il les administre. En attendant, les intérêts en sont versés soit au donateur, soit aux personnes qu'il a désignées. Il y avait au 30 avril six cent quatre-vingt-dix dépôts, représentant une valeur comptable globale de $10 102 056.

Les membres de L'Église Mère, ainsi que les associations d'élèves en Science Chrétienne, sont autorisés à faire un dépôt révocable de $1 000 ou davantage. Les filiales — églises ou sociétés — peuvent également confier à cet organisme leur excédent de fonds. Dans ce dernier cas, aucune portion du capital ne sera versée à L'Église Mère.

A n'importe quelle date, le donateur pourra retirer son dépôt en tout ou en partie; il peut aussi l'augmenter s'il le désire. Le droit de gérance se monte à 5 pour cent des intérêts obtenus — somme qui ne couvre pas entièrement les frais.

Toutes les demandes à ce sujet doivent être adressées à Roy Garrett Watson, Administrateur et Trésorier, 107 Falmouth Street, Boston 15, Massachusetts, U.S.A.

Rapport du Secrétariat, lu

Notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, a fait remarquer que notre Assemblée annuelle est une grave tutrice. Elle demande que nous rendions compte des progrès, que nous partagions avec d'autres les riches promesses de notre expérience, qu'à nouveau nous nous consacrions aux nobles tâches qui nous attendent.

C'est un bonheur de vous dire que de nouveaux progrès furent réalisés. La liste de nos membres, qui selon le désir évident de notre Leader, doit être tenue à jour avec un soin dévoué, méticuleux, fait voir une augmentation décisive sur les chiffres de l'année dernière. Il est clair que nos membres sont fidèles dans leur amour pour la Science Chrétienne, qu'ils apprécient le grand don que notre Leader fit à l'humanité, qu'ils sont sincèrement résolus à vivre la Science Chrétienne et à en donner la preuve dans leur vie journalière. A ce sujet, nous exprimons en toute humilité notre profonde reconnaissance.

Il ne faut pas sous-estimer les difficultés apparentes, mais nous les affrontons avec confiance. L'omnipotence de la Vérité soutient l'action juste, elle soutient notre Cause aujourd'hui comme en tout temps. La prospérité, les progrès caractérisent l'activité multiple de L'Église Mère.

Souvent certains membres nous écrivent que nos efforts pour leur exprimer notre bienveillance quand nous étions sans nouvelles d'eux depuis quelque temps les ont aidés, ce dont nous sommes heureux. Par exemple une personne, membre de l'Église, nous remercia très sincèrement de l'avoir encouragée, réveillée de l'erreur qui produisait chez elle un état mesmérique d'apathie et de dépression. Elle était bien reconnaissante que nous nous soyons montrés persévérants. Dans ce domaine, notre activité prend plus d'ampleur, et nous avons maintes preuves de ses bons fruits. Comme membres de notre Église Mère bien-aimée, nous travaillons vraiment avec joie dans la vigne du Père.

SECTION DES SERVICES AYANT TRAIT AUX PUBLICATIONS

Les Comités qui au sein de L'Église Mère travaillent pour les annonces, la diffusion et la distribution de nos écrits constatent qu'en général le public apprécie davantage la Science Chrétienne et qu'il exprime à cet égard beaucoup plus d'intérêt.

Ainsi, l'on s'informe des heures auxquelles ont lieu nos cultes et l'on demande si chacun y est le bienvenu. Parfois on pose en toute sincérité des questions intelligentes concernant les guérisons de la Science Chrétienne. Parfois ceux qui ont lu tel périodique placé dans nos boîtes de distribution s'y abonnent, comme le font aussi certains groupes ayant bénéficié d'un abonnement qui leur était offert en cadeau.

Les campagnes sont vraiment blanches pour la moisson, et nous reconnaissons avec gratitude le soutien que les membres de L'Église Mère ici et ailleurs, donnent à ces branches de l'activité.

ÉCOLE DU DIMANCHE DE L'ÉGLISE MÈRE

L'École du dimanche de L'Église Mère est très reconnaissante de l'intérêt, de la spontanéité qui s'expriment chez elle. Il est clair que les enfants et les adolescents fréquentent l'École du dimanche parce qu'ils le désirent et qu'ils s'y plaisent. Fait caractéristique, le nombre des élèves entre quinze et vingt ans est considérable.

Les jeunes se rendent utiles, conduisent le chant, distribuent les publications en usage dans les groupes. Le prêt des livres qu'offre la bibliothèque circulante a plus que doublé. Pour encourager la circulation des livres et des disques, il en est fait mention sur les tableaux d'affichage. A sept reprises, les moniteurs et monitrices ont eu des réunions de travail.

L'École du dimanche reconnaît qu'elle doit avant tout apprendre à la jeunesse comment la Science Chrétienne peut être employée pour répondre à tous les besoins. Les nombreuses guérisons obtenues par les élèves concernaient entre autres les difficultés suivantes: rhumes, lésions diverses, troubles de l'ouïe et de la vue, maux de tête, maux d'oreilles. Dans des cas bien définis, l'on a pu vaincre le chagrin, la rancune, l'insuccès dans les études, l'inimitié, la critique, l'isolement, la tristesse au foyer. L'un de nos élèves fut admirablement guidé et protégé lors d'un ouragan.

ŒUVRE DE LA SCIENCE CHRÉTIENNE AUX ARMÉES

Bien que les Américains aient réduit leurs effectifs, cela n'a guère affecté l'Œuvre de la Science Chrétienne aux armées, dont les services ont une valeur internationale. Cette activité maintient aujourd'hui quatre cent soixante-quinze aides en campagne, donc à peu près le même nombre que l'année dernière.

L'on encourage les églises et les sociétés de la Science Chrétienne à nommer pour cette œuvre des comités locaux. Ils se proposent d'aider avant, pendant et après leur service militaire ceux et celles qui portent l'uniforme.

Sous la surveillance de notre département, les aides en campagne — Aumôniers, Ministres et Représentants — sont à leur poste jusque dans les régions les plus lointaines. Au cours de l'année dernière, ils ont présidé à des milliers de cultes Scientistes Chrétiens dans des locaux militaires et des hôpitaux pour anciens combattants. Ils ont distribué les publications autorisées et offert en cadeaux des abonnements à nos périodiques représentant une somme de $50 637. Les dépenses globales de L'Église Mère pour l'Œuvre aux armées se montent à $270 360 pour les douze derniers mois.

Les Ministres Scientistes Chrétiens affectés aux hôpitaux pour anciens combattants accomplirent de belles guérisons quand les patients étaient prêts à ne compter que sur la Science Chrétienne. Nos Aumôniers, nos Ministres et nos Représentants purent maintes fois aider les recrues et leur faciliter l'adaptation à la vie militaire. Des maux de divers genres furent guéris, notamment la nostalgie, l'immoralité, l'effondrement de la raison, les rhumes, des cystes, des fièvres, des fractures, des hémorroïdes, la tuberculose, les troubles cardiaques, la poliomyélite, ce qui prouvait qu'en Science Chrétienne le Christ est toujours accessible.

CONCLUSION

Il y a cinquante-six ans, lors d'une assemblée analogue à celle-ci, notre bien-aimée Leader déclara (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 125): « Nous sommes bien reconnaissants de ce que l'église militante examine la Science Chrétienne, car Sion doit revêtir ses vêtements de fête — sa parure de noces. L'heure est venue; l'épouse (la Parole) a mis ses plus beaux atours, et voici venir l'époux! Nos lampes sont-elles préparées, répandent-elles leur lumière? »

Rapport des Administrateurs Testamentaires de Mary Baker Eddy, lu

Ce qui se passe à notre époque nous rappelle la déclaration de notre Leader (Miscellaneous Writings, p. 177): « Jamais appel ne fut plus solennel ou plus impératif que celui que Dieu nous adresse ici même, demandant un dévouement plein de ferveur et une consécration absolue à la plus grande, à la plus sainte de toutes les causes. »

Les Administrateurs testamentaires de Mary Baker Eddy sont chargés de deux tâches impliquant des responsabilités et des occasions de servir avec joie — veiller à ce que les fonds confiés par notre Leader soient employés selon ses bienveillants desseins, et publier ses ouvrages.

Pour remplir la première obligation, l'on versa l'année dernière $187 490 qui soutinrent diverses branches de notre activité. Sur ce total, $12 969 servirent à encourager la distribution gratuite des publications Scientistes Chrétiennes; $48 075 contribuèrent à payer les frais des conférences; $16 597 aidèrent à placer le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mrs. Eddy, et d'autres publications autorisées, dans les bibliothèques circulantes rattachées aux Salles de lecture, dans les bibliothèques publiques, dans les consulats des États-Unis, et chez les membres du Congrès. Comme précédemment, c'est l'aide financière accordée aux églises pour qu'elles puissent dédier leur temple qui représentait la somme la plus forte, $109 849.

Nous sommes heureux de dire que plusieurs églises ont remboursé les dons qu'elles avaient reçus; ces $101 950 rendus disponibles purent profiter à d'autres filiales.

En ce qui concerne le livre de texte et les autres ouvrages de notre Leader, les ventes ont sensiblement augmenté. Voici quelques publications nouvelles: Unité du Bien et Deux Sermons en français — livre qui n'avait encore jamais été traduit; Rudiments de la Science Divine, et Non et Oui en grec; la Prière quotidienne en huit langues différentes; l'énoncé scientifique de l'être sur carte et sur petit panneau.

Les annonces concernant Science et Santé, mises dans les journaux de quatre-vingt-quatorze villes, ont atteint des millions de lecteurs dans divers pays. Plus de trois cents petites localités firent aussi quelques annonces. Les résultats de cette publicité dépassèrent de 25 pour cent ce qu'on avait obtenu jusqu'alors.

Pendant les douze derniers mois, quatrevingt-dix-huit Salles de lecture se sont installées au rez-de-chaussée, dans le quartier des affaires; cinquante-cinq Salles de lecture ont augmenté le nombre des heures où elles sont ouvertes; à cent dix églises qui se proposaient de transformer leur Salle de lecture, l'on prêta un album de photographies dont elles pouvaient s'inspirer.

Aujourd'hui, l'on peut expédier librement en Grande-Bretagne les Œuvres poétiques de Mrs. Eddy aussi bien que ses autres ouvrages. En Afrique du Sud, le permis d'importation n'est plus nécessaire pour les commandes de livres; en Australie, le chiffre des dollars pouvant être employés à l'achat de nos livres s'est accru de 40 pour cent; en Allemagne, les mesures restrictives se sont beaucoup adoucies. Les fonds longtemps bloqués dans ce pays-là furent transférés à Boston.

Le Champ reconnaît la tendre sollicitude de notre Leader pour son Église, les sages mesures qu'elle prit pour la publication de ses livres; et cette gratitude nous est précieuse. Elle démontre que, selon la parole de Mrs. Eddy (Miscellaneous Writings, p. 104): « Le Principe de la Science Chrétienne est Amour, son idée représente l'Amour. »

Rapport des Délégués a la Publication, lu

Le monde reconnaît toujours davantage que la Science Chrétienne guérit, attitude qui nous aide beaucoup dans l'accomplissement de la tâche assignée au Délégué à la Publication par Mary Baker Eddy. Ce résultat est dû au bon travail que font partout les Scientistes Chrétiens. Constamment L'Église Mère cherche à faire mieux connaître la Science Chrétienne, à la rendre encore plus accessible.

Nous sommes heureux que d'autres communions protestantes commencent à sonder la guérison spirituelle. Il y a quelque temps, un Délégué à la Publication siégea dans un groupe où, sous les auspices d'une société pastorale, on discutait « La Mission curative de l'Église. » Au cours de son sermon le dimanche suivant, l'un des pasteurs mentionna la Science Chrétienne et dit en substance: « A l'égard de nos amis Scientistes, la critique ne se justifie pas. Il font ce que nous-mêmes devons commencer à faire. Nous ne pouvons plus esquiver l'obligation de guérir par la prière. »

Comme on accepte davantage la guérison par la Science Chrétienne, notre œuvre se poursuit avec succès: elle doit protéger les Scientistes Chrétiens contre les lois et les règlements injustes. Au cours de l'année, nous avons obtenu plusieurs amendements législatifs dont le besoin se faisait sentir. Mais il reste encore beaucoup à faire pour que soient corrigées toutes les lois cherchant à imposer aux Scientistes Chrétiens d'autres méthodes de traitement.

Dans notre travail, nous méditons souvent ces mémorables paroles de Mrs. Eddy, à la page 222 de The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany: « La Constitution des États-Unis ne stipule point que la médecine matérielle doive faire des lois pour réglementer la religion; elle implique plutôt que la religion pénétrera de son influence nos lois. »

Fait encourageant, bien des compagnies d'assurances sont maintenant disposées à mettre dans leurs contrats une clause spéciale qui reconnaît le traitement et les soins donnés en Science Chrétienne. Deux offices centraux — représentant des centaines d'importantes compagnies aux États-Unis et au Canada — ont récemment pris cette mesure pour ce qui concerne l'assurance-auto et l'assurance de responsabilité.

Aux rédacteurs, aux auteurs, aux éditeurs nous continuons à fournir les rectifications nécessaires. Les radiodiffusions intitulées « Comment la Science Chrétienne guérit » contribuent à faire connaître l'œuvre curative de notre mouvement. Le nombre des auditeurs augmente, et souvent nous recevons d'eux plus de mille lettres par semaine. Ces programmes Présentent notre religion d'une façon claire et convaincante. Ils nous donnent l'occasion de corriger des données fausses, des injustices, des choses qui induiraient le public en erreur au sujet de la Science Chrétienne. Ils aident à la réalisation des devoirs que notre Leader nous assigna.

Pendant l'année dernière, les projets pour l'emploi de la télévision comme moyen de présenter au public la Science Chrétienne se sont développés. Il est probable qu'à cet égard une annonce sera bientôt faite au Champ.

Le soutien métaphysique, les prières et la vigilance de tous les Scientistes Chrétiens sont nécessaires pour que notre travail porte de bons fruits, car son succès dépend de la démonstration. Si chacun de nous prie et fait bien sa tâche, nous hâterons la venue du jour dont Ésaïe disait (11:9): « La terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, comme le fond de la mer est couvert par les eaux. »

Ici l'assemblée chanta le cantique 297: « Science, l'ange au glaive flamboyant. »

Rapport du Conseil des Conférences de la Science Chrétienne, lu

Unis par un même but sacré, en accord avec l'activité multiple de L'Église Mère et de ses filiales, les membres de notre Conseil envisagent avec joie une nouvelle période de grandes tâches et de réalisations.

L'occasion et le privilège de faire un bon travail ont caractérisé l'année dernière. Il se donna plus de quatre mille conférences, représentant deux millions quatre cent mille kilomètres de voyages; il y eut surtout pour une foule d'auditeurs la régénération spirituelle et la guérison physique.

Mentionnons spécialement les progrès accomplis au-delà des mers; outre les conférences faites comme précédemment dans bien des pays, des causeries eurent lieu pour la première fois en Arabie séoudite et en Turquie. Dans le Pacifique sud et en Orient, où se rendit un membre de notre Conseil, on trouva de la gratitude, de la sympathie et maintes preuves de croissance spirituelle.

Dans nos universités, l'intérêt s'accroît et l'on demande des conférences. Les jeunes Scientistes Chrétiens font un excellent travail; ils maintiennent leur position et par leur exemple, ils attirent à la Science Chrétienne d'autres étudiants. A une époque où les distractions abondent, où la confusion morale semble prévaloir, il est encourageant de remarquer que notre jeunesse soutient et fait avancer le concept spirituel. Par leurs conférence, les membres de notre Conseil ont part à cette œuvre dans les milieux universitaires, et ils en sont reconnaissants.

Au sein des églises filiales, les comités spéciaux travaillent avec zèle pour assurer l'harmonie de nos conférences; nous rendons hommage à leur dévouement, qui contribue aux bons résultats obtenus. L'on ne saurait trop louer la préparation sérieuse et systématique en vue d'une conférence, et la besogne qu'accomplissent les membres des églises, des sociétés, des organisations universitaires.

Nos conférences intéressent toujours le public; par la prière persévérante et l'étude assidue de la Bible et des ouvrages de notre Leader, les conférenciers tâchent d'accroître encore cet intérêt, de le canaliser dans la voie du service pour notre Cause.

Au sujet de saint Jean, l'un des plus remarquables prédicateurs ou « conférenciers » que le monde ait connus, Mrs. Eddy déclare dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 571): « Par sa force spirituelle, il a ouvert toutes grandes les portes de la gloire, et a illuminé la nuit du paganisme avec la splendeur sublime de la Science divine dont la lumière éclatante dissipe le péché, la sorcellerie, la sensualité et l'hypocrisie. »

Rapport des Administrateurs de La Société d'Édition de la Science Chrétienne, lu

La Société d'Édition de la Science Chrétienne arrive au terme d'une année où elle a servi le genre humain; beaucoup ont reconnu les bons effets de sa mission, et leur gratitude s'est exprimée d'une manière impressionnante — dans les sphères gouvernementales et jusque dans les sombres recoins d'une prison vétuste, dans les cliniques médicales et dans les foyers affranchis de maux et de discords pénibles.

« Récemment, » nous écrit un abonné, « avec joie une personne me dit comment fut transformée sa vie qu'attristaient les sombres croyances de maladie et d'affliction; tout s'éclaira pour elle, simplement parce que pour la première fois, elle avait ouvert et lu un numéro du Christian Science Journal. »

Un docteur s'exprime en ces termes: « Cijoint un chèque en blanc, que je vous prie de remplir afin que je reçoive pendant une année The Christian Science Monitor. Ce journal est très probablement le meilleur du monde entier. Je suis médecin, mais j'ai beaucoup de sympathie pour la Science Chrétienne. Si vous avez des écrits que selon vous, je trouverais intéressants, veuillez me les faire parvenir. »

Pendant la révolte dont une prison du Massachusetts fut le théâtre, alors que quelques gardiens servaient d'otages, le groupe des rebelles fit cette proposition: un comité de citoyens, dont ferait partie le Rédacteur en chef du Monitor, conférerait avec eux. Quatorze heures plus tard, les gardiens étaient relâchés et les armes rendues. En conséquence, la radio et la télévision, ainsi que les journaux, reproduisirent le rapport de notre Rédacteur, porte-parole du comité, qui décrivait ces heures critiques. Le Monitor reçut alors des centaines de lettres écrites par des amis ou par des inconnus, félicitant le comité dont les efforts humanitaires avaient bien réussi.

Une Californienne écrivit que dans son foyer, une séparation avait paru imminente, car son mari éprouvait pour la Science Chrétienne une antipathie presque intolérable. Lorsqu'il sut ce qu'avait pu accomplir le comité dont faisait partie notre Rédacteur, cette antipathie prit fin, et le foyer redevint harmonieux.

En France, le principal correspondant du Monitor fut le seul Américain qui pût accompagner le Président de la République lors d'un voyage spécial. Le Président dit se rendre bien compte de la mission que remplit notre quotidien et des services qu'il rend. A la Maison Blanche, le Président des États-Unis, dans une conversation non-officielle avec le Rédacteur du Christian Science Monitor, parla favorablement de la place que ce journal occupe aujourd'hui dans le monde. A Londres, le Premier ministre alors en fonctions renouvela ses louanges à l'égard du Monitor.

En Extrême-Orient, l'influence du Monitor est sensible. Plus que jamais il attire l'attention sur une zone où la plus grande vigilance est nécessaire pour le maintien de la paix; son correspondant principal, en étroit contact avec les chefs politiques et militaires, observe tout ce qui se passe à Formose et dans la région.

Parmi les organismes qui conférèrent au Monitor des récompenses ou des mentions honorables, citons les suivants: Vétérans israélites, Société des Journalistes américains, English-Speaking Union, Association des Écrivains pédagogiques, Section de l'Associated Press, Fédération américaine des Arts, Gouvernement grec, Chambre de Commerce juvénile, Institut américain des Architectes.

Pour la première fois, le Monitor a publié des articles religieux en langues coréenne et japonaise. Dans la Christian Science Sentinel, la rubrique « De bonnes nouvelles » paraît plus fréquemment. La série intitulée « Mrs. Eddy les mentionne » et le texte d'une Émission radiophonique publié chaque samedi dans la Sentinel sont fort appréciés.

Grâce aux efforts bien concertés de plusieurs églises filiales, pendant deux semaines plus de deux mille Monitors furent expédiés chaque jour par avion à l'Assemblée œcuménique des Églises, Evanston (Illinois), où on les distribuait aux délégués venus des régions les plus diverses. Pour ces nombreux chrétiens actifs, le prestige de notre journal était considérable, et certains s'y abonnèrent ensuite.

A Bombay, en Inde, le directeur d'un quotidien verse annuellement comme frais de port $434 pour que le Monitor lui soit expédié chaque jour par avion. La rédaction d'un journal de Tokyo a pris trois abonnements pour lesquels le port se monte à $952 par année. Les nouvelles du monde entier, présentées par le Monitor, ont beaucoup de valeur; aussi plusieurs organismes officiels, à l'étranger, dépensent-ils de $250 à $350 par an pour un abonnement de ce genre. A l'heure actuelle, sept Monitors sont expédiés chaque jour à Moscou, car des journaux et certains rouages du gouvernement soviétique y sont abonnés.

Pour le Journal, le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, la Sentinel, et Le Héraut de la Science Chrétienne dans ses diverses éditions, le tirage a continué de s'accroître; la vente du Monitor est aussi en progrès dans plusieurs contrées. Les Leçons-Sermons voient s'élargir leur influence qui guérit.

Dans The Christian Science Monitor, la publicité atteignit en 1954 un total de 8 320 000 lignes, et les annonceurs furent au nombre de 30 300; ces chiffres, qui ne tiennent pas compte des petites annonces classées, battent tous les records. Nos bureaux ont reçu des lettres remarquables, montrant que l'activité publicitaire a produit de belles guérisons. Les annonces en couleurs témoignent d'une adresse qui fut souvent remarquée. Pour la première fois depuis la guerre, nous avons imprimé une annonce venue d'Allemagne.

L'Hymnaire existe maintenant en traduction allemande, de sorte que dans les pays où l'on parle cette langue, les églises auront un recueil analogue à celui que l'on emploie pour les cultes anglais. L'Hymnaire a déjà ses éditions française, hollandaise et suédoise. Au mois de mars nous avons réimprimé en anglais le livre de E. Mary Ramsay, Christian Science and its Discoverer.

Voir le fruits de nos périodiques et de nos publications qui soutiennent la mission de L'Église Mère et de sa bien-aimée Fondatrice, Mary Baker Eddy, Leader du mouvement Scientiste Chrétien, c'est un privilège qu'apprécient chaque jour les Administrateurs de la Société d'Édition et tous leurs collaborateurs. Notre gratitude s'adresse au Conseil Directeur de la Science Chrétienne et aux nombreux Scientistes Chrétiens, où qu'ils se trouvent, dont l'amour et les prières nous aident.

Rapport du Département des Filiales et des Praticiens, lu par

Concernant les filiales de L'Église Mère, notre Leader, Mary Baker Eddy, déclara (Miscellaneous Writings, p. 113): « Les centres systématisés de la Science Chrétienne sont des fontaines de vérité qui donnent la vie. » Notre section pour l'Activité des Églises voit avec gratitude ce qu'accomplissent ces filiales, « fontaines de vérité qui donnent la vie, » apportant au genre humain la guérison et la régénération.

Le travail de l'église, c'est une œuvre de guérison qui fait du bien aux membres ainsi qu'à la collectivité. Une église en eut la preuve lorsqu'elle entreprit la construction d'une nouvelle École du dimanche. Pour payer cette grosse dépense, les membres firent des dons généreux. Par la suite, ils s'en trouvèrent enrichis — leurs revenus s'accrurent, leurs affaires et leur foyer devinrent meilleurs, et leur compréhension s'élargit. Tous apprirent à étudier et à travailler d'une manière plus efficace.

Enregistrée sur bande, la réunion du mardi soir tenue à L'Église Mère en juin 1954 contenait un message d'inspiration et de guérison qui porta de bons fruits. Mille cinq cents filiales dans quarante-quatre purent entendre cet enregistrement, et les nombreux rapports qu'on nous a fait parvenir mentionnent les progrès et le nouveau courage qui en résultèrent. Dans les discours reproduits, les membres trouvèrent des idées qu'ils purent bien mettre en œuvre soit au sujet de l'église soit pour leurs problèmes individuels.

La section des Demandes constate que de magnifiques guérisons s'accomplissent, comme en font foi les documents présentés par les personnes qui désirent être portées sur la liste du Journal en qualité de praticiens ou praticiennes. Une fois de plus, le nombre de ceux qui furent acceptés dépasse le chiffre de l'année dernière. Quant aux gardes-malades Scientistes Chrétiennes, il n'y en a pas encore assez; mais les demandes présentées récemment montrent que l'on se rend mieux compte de ce besoin vital.

Depuis la dernière Assemblée annuelle, le nombre des filiales de L'Église Mère s'est augmenté de trente et un, ce qui porte à trois mille cent soixante et une le chiffre total des églises et des sociétés, réparties dans quarantesix pays différents. Parmi les nouvelles filiales, on peut citer celles de Salzbourg, Autriche; Upper Hut, Nouvelle-Zélande; Freemantle, Australie; Aarhus, Danemark; Kyoto, Japon; Heidelberg, Allemagne; et Caracas, Vénézuéla. Dix-sept nouvelles organisations universitaires ont été reconnues, de sorte qu'il y en a maintenant cent quarante-six en tout. Outre celles des États-Unis, l'on en trouve en Australie, en Angleterre, en Irlande du Nord, en France et au Canada.

Quand notre Leader prévit, dans le Manuel de L'Église Mère, que Scientistes Chrétiens pourraient établir des organisations universitaires, il y avait moins de deux cent cinquante mille étudiants dans les universités américaines. Aujourd'hui leur nombre dépasse trois millions! Au cours des huit dernières années, le nombre de nos organisations a doublé; en outre, quelque soixante-quinze groupements non-officiels se réunissent et travaillent afin d'être reconnus par L'Église Mère. Le Conseil Directeur de la Science Chrétienne a permis que les étudiants qui sont membres de L'Église Mère aient une réunion dans l'intérêt des organisations universitaires. Cette importante réunion, la première de son espèce, aura lieu les 8 et 9 septembre dans l'Édifice original. Beaucoup prennent déjà les mesures nécessaires pour y venir; ils comptent discuter avec d'autres les plans grâce auxquels se développera toujours davantage cette activité incluse dans la démonstration de notre Leader.

Rapport des Administrateurs des Institutions de Bienfaisance, lu

« “Comme dans l'eau le visage répond au visage,” et que dans l'amour les continents peuvent se serrer la main, l'unicité de Dieu implique aussi Sa présence pour tous ceux dont les cœurs, d'un commun accord, recherchent la bonté » (Miscellaneous Writings, p. 152). Voilà ce que notre Leader, Mary Baker Eddy, écrivait à Première Église du Christ, Scientiste, Denver (Colorado); ces paroles peuvent s'appliquer aux trois institutions de bienfaisance qui nous chères, et dont l'origine fut le grand amour qu'elle avait pour l'humanité.

Au début de 1905, Mrs. Eddy, dans une lettre, mentionnait la nécessité d'un sanatorium où ceux qui ont besoin de guérison pourraient résoudre leurs problèmes. En 1919, l'Association de Bienfaisance à Chestnut Hill (Massachusetts), ouvrait ses portes; quelque dix ans plus tard, c'était le tour de San-Francisco, où se trouve l'Association de Bienfaisance sur la côte du Pacifique. En 1927 fut fondé à Concord (New-Hampshire) le Home Scientiste Chrétien de Pleasant View; il peut loger environ quatre-vingt-dix personnes qui, après avoir longtemps travaillé avec consécration dans leurs champs respectifs, ont besoin d'un foyer permanent où elles puissent poursuivre leurs labeurs pour notre Cause et pour le monde.

Comme des phares, ces trois institutions projettent leur lumière. Elles méritent l'affection, le soutien dévoué de tous les membres, au double point de vue métaphysique et pécuniaire. Les guérisons qu'elles accomplissent sont inestimables. Mais leur œuvre peut encore s'étendre, ce qui est pour nous un appel et une occasion favorable — nous devons faire une démonstration plus haute, et le privilège de réaliser la vision qu'avait notre Leader s'offre à nous.

Créés à des fins charitables, aucune de ces institutions ne couvre ses frais. Elles doivent compter à des degrés divers sur le soutien du Champ. Les livres arrêtés au 30 avril 1955 montrent que les dépenses globales de l'année se montaient à $1 319 160. Les hôtes des deux Sanatoriums ont payé en tout $574 780. L'écart fut comblé de la manière suivante: $500 270 légués ou donnés par des membres, et $244 110 puisés dans les fonds de L'Église Mère.

Guérie d'une tumeur pendant son séjour dans l'une de ces institutions, une personne écrivit plus tard: « Je fus admirablement bien reçue et soignée au Sanatorium, où j'avais une belle chambre avec salle de bain. Le mal fut lent à céder, quelques mois s'écoulèrent. Enfin je pus voir l'aurore d'un nouveau jour et j'obtins la guérison. Il y a plus d'un an de cela, et je suis parfaitement bien. Jamais je n'oublierai mon séjour à l'Association de Bienfaisance. »

Ceux qui viennent pour étudier et se reposer sont aussi les bienvenus. Une lettre reçue contient ce passage: « Ma récente visite au Sanatorium m'a donné beaucoup d'inspiration, et mon travail en bénéficie. J'allai chez vous dans l'intention de voir, d'entendre et de sentir seulement le bien: pendant une semaine, tous les problèmes seraient mis de côté. Le souvenir de l'affection dont j'avais joui lorsque, des années auparavant, je travaillais dans cette institution, et l'amour chrétien dont je fus entourée durant mon séjour, me renouvelèrent; je rentrai chez moi tout heureuse, sentant que j'avais été sur les cimes. » Grande est la récompense de ceux qui, poussés par la gratitude, viennent jouir des bienfaits qu'offrent nos institutions!

Dans l'un et l'autre Sanatorium, on forme des gardes-malades que l'on instruit avec soin; elles obtiennent ainsi la sagesse pratique nécessaire pour soigner les malades (voir Manuel de L'Église Mère, par Mrs. Eddy, Art. VIII, Sect. 31). Au cours de l'année dernière, quatre-vingt-douze personnes se préparèrent pour cette vocation.

Les Sanatoriums ont reçu en tout sept mille soixante-sept hôtes pendant les douze derniers mois.

Pleasant View mérite bien le nom de « home. » On y trouve un groupe de Scientistes Chrétiens actifs, heureux, qui d'une manière efficace travaillent pour le monde et pour eux-mêmes. Ils entendent et voient d'excellents programmes sur des sujets constructifs, notamment sur les actualités; ils participent à diverses formes d'activité et jouissent de leur beau parc, de sorte qu'il y a pour tous d'agréables distractions, outre l'intérêt mental et spirituel. Une grande œuvre s'accomplit dans ce Home, rendant hommage à la merveilleuse démonstration faite par notre Leader.

Grâce au fonds généreusement établi par un membre de L'Église Mère, les Administrateurs du Home de Pleasant View ont pu venir en aide à trente-six praticiennes ou gardesmalades âgées qui ont chacune leur chez-soi.

Les Administrateurs des trois institutions s'efforcent toujours de les conduire selon la sagesse, l'économie et l'amour chrétien. Ils désirent qu'elles manifestent les normes de la Science Chrétienne par la beauté, le vrai confort, l'ordre et l'activité.

Dans chaque institution, le directeur et les aides remplissent leurs postes respectifs avec dévouement et consécration.

Si tels sont déjà les fruits, la moisson peut devenir merveilleuse à mesure qu'on s'éveille aux vastes perspectives offertes par ces institutions et que l'on démontre toujours davantage « l'unicité de Dieu, » impliquant aussi « Sa présence pour tous ceux dont les cœurs, d'un commun accord, recherchent la bonté. »

Rapports du Champ

L'Église Mère a reçu cette année bien des lettres et des rapports riches en inspiration; ils indiquent les progrès continus, le développement spirituel au sein des églises filiales, et parmi les membres un dévouement sincère à la Cause de la Science Chrétienne.

Faute de temps, l'on ne put entendre qu'une petite partie de ces intéressants rapports. Ce furent Frank Leggitt, de Chicago (Illinois), et Mme Ethel Lowe, d'Ottawa, Canada, qui en donnèrent lecture.

Première Église, Londres, Angleterre, mentionne une plus grande fréquentation des cultes; les bons résultats produits par les nouvelles méthodes adoptées pour la distribution des périodiques; à la Salle de lecture, nombreuses demandes au sujet de la guérison spirituelle; plusieurs belles guérisons, fruits des conférences; la vie et la force s'exprimant dans les rapports de tous les sous-comités; la remise à neuf du temple; une plus grande vigueur mentale qui reconnaît les ressources infinies de l'Esprit éternel.

Onzième Église, Los Angeles, Californie, a inauguré des cultes en espagnol dans l'intérêt d'une nombreuse population mexicaine habitant la région. Ces auditeurs communiquent le message de la Science Chrétienne à leurs parents fixés ailleurs; beaucoup d'entre eux fréquentent maintenant les cultes et plusieurs ont été guéris. Les périodiques que distribue l'église parviennent, dans certains établissements, aux patients de langue espagnole, dont beaucoup sont dans l'indigence mais se montrent humbles et réceptifs, parce qu'ils ont grand besoin d'aide.

Première Église, Boulouwayo, Rhodésie du Sud, annonce que deux grands projets ont été réalisés: la Salle de lecture installée depuis peu en plein centre reste ouverte plus longtemps, et l'École du dimanche a ses propres locaux contigus à l'église. Dans les deux cas, toutes les dispositions furent prises avec beaucoup de soin et d'amour. Parmi ceux qui viennent à l'église et à l'École du dimanche, certains font un assez long trajet — de quinze à soixante kilomètres dans les deux sens.

Première Église, La Haye, Pays-Bas, mentionne avec reconnaissance les réparations faites à la Salle de lecture, et le vif intérêt qui s'est manifesté quand elle a rouvert ses portes. Les périodiques distribués gratuitement sont très appréciés; le nombre des exemplaires employés de la sorte a doublé. La marine hollandaise et la Croix Rouge donnent leur aide à ce travail; elles font parvenir les envois jusqu'en Nouvelle-Guinée et en Guyane hollandaise. Dans les écoles secondaires, le corps enseignant apprécie The Christian Science Monitor en en fait usage.

Première Église, Athènes, Grèce, est heureuse d'avoir pu dédier son temple; elle remarque avec joie que depuis lors, l'intérêt s'est accru, les cultes et la Salle de lecture sont mieux fréquentés. Deux des ouvrages de notre Leader ont récemment été traduits en grec moderne, et l'on exprime à cet égard une profonde gratitude.

Deuxième Église, Melbourne, Australie, annonce une activité et des progrès continus. Dix-huit membres ont formé un groupe actif dans un district de la banlieue. A tous les cultes on remarque de nouveaux visages, et bien des guérisons furent constatées. A l'École du dimanche le nombre des élèves continue à s'accroître. La Salle de lecture est pour beaucoup de personnes une bénédiction. Les conférences ont eu d'excellents résultats. Les sous-comités qui s'occupent de la circulation, des annonces dans le Monitor et de la distribution des périodiques ont fait un excellent travail.

Le Conseil Directeur, au nom de L'Église Mère, exprime sa gratitude au sujet des encourageants témoignages envoyés par de nombreuses filiales — églises ou sociétés.

Récits de guérison en Science Chrétienne, lus

Les témoignages dûment vérifiés dont il fut donné lecture émanaient de régions diverses; ils attestaient le pouvoir guérisseur du Christ, de la Vérité, que révèle la Science Chrétienne.

L'assemblée se sépara après avoir chanté la Doxologie.

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