Tous les instants de la mortalité
Qui soit s'envolent, soit plutôt se traînent —
Ces mesures du temps sont fausseté:
Le jour de Dieu ne saurait les connaître.
Les calculs faits par l'erreur restent vains
Comme le sont aussi ses hypothèses.
Reflétant Dieu, l'homme est-il à la fin
L'esclave du calendrier, des heures?
Le spectre du déclin, l'envol des ans,
Le soleil qui se couche, la nuit sombre,
La fleur fanée et l'arbre vieillissant —
Tout cela n'est qu'un rêve sans substance.
L'homme parfait, le bien-aimé de Dieu,
N'est point dans l'ombre, attendant une aurore.
Sa demeure est dans le jour radieux
De l'Éternel, où la lumière abonde.
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