Voici bien des années, l’on me donna Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, en me disant que ce livre guérit la maladie comme Jésus l’avait fait, et qu’en n’importe quelle circonstance il est d’un grand secours. Cette remarque fit naître chez moi un vif intérêt et tous mes moments de loisir furent consacrés à la lecture. Sur ces entrefaites, il y eut dans la région où nous habitions alors une épidémie de petite vérole. Sous l’empire de la crainte, les gens se firent vacciner en masse. Mon collègue de bureau eut tout de suite recours à la vaccination et m’engagea fortement à suivre son exemple. Mais cela était bien loin de ma pensée, car j’avais foi aux vérités que m’enseignait mon nouveau livre, Science et Santé.
Un jour ce collègue vint me dire que son ami avait contracté la petite vérole. Deux jours plus tard, je me sentis très mal; mon corps avait l’apparence de ce que j’avais entendu décrire, et il me fallut rester au lit. Soutenue par des coussins, j’étudiais le livre en m’attendant à la guérison. Le lendemain les symptômes avaient entièrement disparu; non seulement j’étais guérie, mais je sentais de l’inspiration et un profond bonheur, nouveau pour moi.
Ce progrès avait encore plus de valeur que la guérison physique, pourtant si remarquable. Je pus voir que la maladie est une illusion mentale. A la page 331 du livre de texte, Science et Santé, Mrs. Eddy déclare au sujet de Dieu: « Il remplit tout l’espace, et il est impossible de concevoir une telle omniprésence et individualité, sauf comme Esprit infini ou Entendement. » Cette vérité fit sur moi une profonde impression, et je m’y attachai. La délivrance obtenue m’encouragea beaucoup à poursuivre avec zèle l’étude du livre de texte.
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