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Assemblée annuelle de L’Église Mère

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1953


Le lundi 8 juin, dans l’après-midi, eut lieu l’Assemblée annuelle de L’Église Mère. Les assistants venus de bien des régions étaient nombreux. Comme les années précédentes, la consécration, le dévouement à l’égard de notre bien-aimée Cause étaient sensibles. Nous donnons ici le compte rendu de la séance, et les rapports qui furent présentés.

L’on commença par chanter le cantique 342 de l’Hymnaire, « Ce jour est le jour du Seigneur. » Puis le Président sortant de charge, le lieutenant-colonel Robert Ellis Key, lut dans la Bible et le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, les passages suivants:

La Bible
Jean 15:1, 2, 4, 5, 7, 8
Éphésiens 4:4–7, 13

Science et Santé
340:22 316:21
275:8–18 517:30
379:6

Après quelques instants de prière silencieuse suivie de l’oraison dominicale répétée en commun, les assistants chantèrent le cantique 160, « Quoi qu’il advienne, » dont les paroles sont de Mrs. Eddy.

Le colonel Key lut alors les noms des nouveaux fonctionnaires de l’Église: Présidente, Mme Grace F. Cudworth, de Boston, Massachusetts; Trésorier, Roy Garrett Watson, de Brookline, Massachusetts; Secrétaire, Gordon V. Comer, de Boston, Massachusetts; Premier Lecteur, Theodore Wallach, de Chicago; Deuxième Lectrice, Mme Ruth Lund, de New-York.

Le colonel Key, Président sortant de charge, prononça l’allocution suivante:

Chers membres de notre Église Mère bienaimée,

Dans son livre, The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, Mary Baker Eddy déclare (p. 125): « Frères, notre assemblée annuelle est une grave tutrice. Elle exige que vous rendiez compte de vos progrès; elle vous invite à raviver vos souvenirs, à rafraîchir les rameaux et à vivifier les bourgeons, à diriger en haut les jeunes pousses, à rapprocher du cep les sarments. Vous avez fait paître vos troupeaux, qui donnent de belles espérances; et maintenant, avec la fronde du berger choisi parmi les Israélites, vous vous avancez à la rencontre des Goliaths. »

En nous rassemblant aujourd’hui, nous avons un but précieux. Nous venons rendre compte des progrès accomplis, et sans doute nos rapports, ceux que nous allons entendre lire, donneront-ils « de belles espérances, » étant remplis d’amour et de gratitude.

Faisant un retour sur le passé, nous ne pouvons manquer de voir ce que la Science Chrétienne a fait pour nous. Elle nous a conduits des ténèbres à la lumière, de l’erreur à la vérité; elle nous a quelquefois tirés de l’enfer, mais toujours pour nous amener au ciel. Nous avons prouvé qu’elle est intacte l’alliance établie entre Dieu et l’homme; en vérité elle ne saurait être rompue car c’est une alliance éternelle, l’homme ne pouvant pas plus être séparé de son Créateur qu’un rayon de soleil ne peut être détaché de cet astre.

Nous travaillons dans la vigne de notre Seigneur. Nous sommes venus renouveler notre inspiration par le Christ. Notre Église Mère bien-aimée est le cep que Dieu a planté. Il en prend soin mais nous devons veiller à ce que les fruits de ce cep et de ses sarments ne nous soient pas enlevés. La mondanité prétend exercer un attrait sur certaines personnes; d’autres tombent peut-être dans l’apathie ou se laissent accabler par les soucis. Nous pouvons dissiper ces brumes des sens, secouer la poussière de leur mesmérisme. Pour en arriver là, il faut que notre inspiration se renouvelle et que nous conservions « l’unité de l’esprit par le lien de la paix » (Éph. 4:3). Nous devons avoir « un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. »

Les cieux étoilés montrent que l’univers se meut dans une harmonie sublime; de même, l’inspiration divine révèle la loi et l’ordre là où semblent régner les ténèbres et le chaos. L’aurore de la Science devient plus radieuse à mesure que nous avançons. La lumière de la Vérité se remarque déjà sur tout l’horizon de notre conscience. La Science Chrétienne perce les brumes de la matière pour révéler le ciel nouveau et la terre nouvelle ici même et dès maintenant — spirituels, parfaits, éternels.

Ici le colonel Key présenta la nouvelle Présidente, qui dit:

Bien-aimés membres de L’Église Mère,

Avec quelle joie, quelle inspiration nous nous retrouvons ici pour l’Assemblée annuelle! Notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, écrivait dans un message de Noël (Miscellaneous Writings, p. 320): « L’étoile de Bethléhem est l’étoile de Boston, fixée au zénith du domaine de la Vérité; ses rayons tombent sur la longue nuit des croyances humaines, pour percer les ténèbres et faire paraître l’aurore. L’étoile de Bethléhem est la lumière de tous les siècles; c’est la lumière de l’Amour, baptisant aujourd’hui du nom de Science divine la religion sans tache; lui donnant un nom nouveau, et la pierre blanche qui symbolise la pureté, la permanence. »

La lumière divine qui jadis guida les Mages jusqu’au Christ, nous la voyons briller sur L’Église Mère avec le rayonnement de la Science divine.

Cette Science n’est-elle pas « la Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu » (Apoc. 21:2), et que Jean décrit dans l’Apocalypse? Ce grand Révélateur nous dit en outre: « La ville n’a besoin ni de soleil ni de lune pour l’éclairer; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gioire... Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau. »

Un ouvrage publié à Londres en 1853, intitulé Pensées sur l’Apocalypse, fut offert à Mrs. Eddy, qui fut frappée de cette remarque reproduite maintenant à la page 13 de The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany: « L’église de Jérusalem, comme un soleil au centre de son système, avait plusieurs églises gravitant autour d’elle, semblables à des planètes. C’était strictement une église mère et directrice. » Après avoir cité ce passage, notre Leader fit une observation significative: « D’après cette description, l’église de Jérusalem semble avoir préfiguré L’Église Mère, celle du Christ, Scientiste, à Boston. »

Il est fort intéressant de voir la place que L’Église Mère occupe dans l’histoire chrétienne; combien il importe d’en réaliser la mission à l’égard du monde et d’en saisir la puissance spirituelle! Loin d’être en dehors de notre pensée, L’Église Mère est incluse dans notre conscience. Elle prospérera dans la mesure où se développe notre compréhension de l’Église, où nous saisissons mieux sa mission et sa valeur immenses.

Étant une grande institution, une organisation distincte établie dans un seul but — pour faire du bien à toute l’humanité — notre Église Mère envoie dans les diverses régions d’un monde en détresse ses messages non seulement d’espoir mais de salut certain pour les égarés, les malades, les pécheurs, les mourants. Grâce à ses multiples canaux, notre Église Mère fait résonner le vibrant appel de la Science du Christ; les rapports notables que nous entendrons aujourd’hui montreront l’efficacité et le succès de nos efforts.

Notre Leader parle de « la Science divine, qui, mise à la portée de la compréhension humaine, fut nommée par elle, Christian Science » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 471). La Science Chrétienne qui descendit du ciel pour sauver les nations doit être vécue, mise en pratique. Il faut lui apporter la gloire et l’honneur des nations. Ceux qui vivent en accord avec le Christ, la nature du seul Dieu, soutiennent vraiment la mission de L’Église Mère. Celle-ci représente l’idée de l’Amour qui se révèle dans la Science divine — « la structure de la Vérité et de l’Amour; tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède » (ibid., p. 583). Le nom même d’Église Mère dénote l’Amour qui donne un abri, soutient, nourrit, dirige et protège. Tous les offices, les travaux, les services et les filiales représentent des idées de l’Amour divin.

Il nous faut donc reconnaître, ce qui importe beaucoup, que cet universel édifice de l’Amour et de la Vérité est spirituel par nature; alors seulement nous verrons pourquoi il repose sur le Principe divin et en procède. Il ne peut certes pas reposer sur des personnes!

L’Église Mère vit et se développe à jamais dans le cœur des hommes, ôtant les péchés du monde. L’Église est la manifestation universelle de la Vérité, de l’Amour, opérant d’une manière impartiale pour accomplir ce que l’oraison dominicale indique: « Que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » La vraie nature de l’Église apparaît clairement dans notre vie lorsque nous comprenons et démontrons le pouvoir guérisseur de la Science Chrétienne, et que nous nous joignons activement à l’institution qui a pour effet d’ennoblir la race humaine. Trouvant l’Église véritable, nous constatons que, comme Mrs. Eddy l’afirme (Science et Santé, p. 583), elle donne des preuves de son utilité, elle ennoblit les humains, elle chasse les démons ou l’erreur et guérit les malades.

En tant qu’idées nous sommes compris dans l’édifice universel de la Vérité, de l’Amour, absolument protégés contre les manœuvres de la volonté humaine, contre le magnétisme animal sous n’importe quel aspect. Tout ce qui nous est cher dans les domaines individuel ou collectif dépend de notre vrai concept touchant L’Église Mère. Être membre de cette Église constitue à la fois une responsabilité et un précieux trésor. Sa valeur pour nous-mêmes et pour l’humanité augmente à mesure que s’accroît notre compréhension de l’idée juste concernant l’Église.

Quand la Vérité et l’Amour sont au gouvernail de la pensée, ils révèlent la signification spirituelle illimitée du Manuel de L’Église Mère donné par notre révérée Leader. Avec assurance elle nous encourage en disant (Miscellany, p. 184): « La prospérité de Sion est précieuse aux yeux de l’Amour divin, veillant sur le monde sans jamais se lasser. »

Dans Christ and Christmas (p. 7), elle écrit:

« De zone en zone elle apparaît
Lointaine mais brillante
Au-dessus du chaos épais —
L’étoile si vaillante! »

La Science Chrétienne, lumière du monde, est à la fois l’étoile de Bethléhem et l’étoile de Boston.

Permettez-moi de citer en terminant ces paroles de Mrs. Eddy dans Rétrospection et Introspection (p. 85): « La Cause, notre Cause, est éminemment prospère, s’étendant rapidement sur le globe; et le lendemain couronnera les efforts d’aujourd’hui avec un diadème de joyaux de la Nouvelle Jérusalem. »

Un mot de la Part du Conseil Directeur de la Science Chrétienne,

Pour cette Assemblée annuelle de L’Église Mère, Le Conseil Directeur de la Science Chrétienne vous souhaite une cordiale bienvenue. Votre gratitude au sujet de la Science Chrétienne, votre amour envers notre Leader, Mary Baker Eddy, votre fidélité à son Église gouvernée par les règles exposées dans le Manuel de L’Église Mère, vous ont amenés ici.

L’Église Mère avec ses activités connexes, établies ou prévues par Mrs. Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, manifeste l’amour maternel que notre Leader éprouvait pour le genre humain. Par les larges canaux de cette Église le Christ, la Vérité qu’une révélation divine fit connaître à Mrs. Eddy et qu’elle-même nous communiqua dans le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures et dans ses autres ouvrages, vient éclairer les enseignements, la vie, les œuvres de notre Conducteur, Jésus le Christ. Les livres de Mrs. Eddy; nos périodiques; les conférences; les Leçons-Sermons indiquées dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne; les autres canaux établis par notre Leader pour répandre ses enseignements — toutes ces choses mettent à la portée des hommes le Christ guérisseur, la Vérité, qui transforme de plus en plus la conscience humaine.

Dans Science et Santé, Mrs. Eddy déclare que « l’effet de cette Science est de bouleverser l’entendement humain au point de produire un changement de base, pour que sur cette nouvelle base il puisse céder à l’harmonie de l’Entendement divin » (p. 162). La Science Chrétienne change la pensée humaine en lui donnant une base non plus matérielle mais spirituelle. Elles étaient révolutionnaires les paroles du Christ Jésus à la Samaritaine qu’il rencontra au puits de Jacob, près de Sichar (Jean 4:24): « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité; » elles se démontrent aujourd’hui par la compréhension et la mise en pratique de la Science Chrétienne.

Celle-ci révèle que la substance est l’Esprit infini ou Dieu; que les lois qui gouvernent l’homme et l’univers sont entièrement spirituelles. Ainsi la Science Chrétienne dissipe l’illusion d’après quoi la matière serait substance; elle rejette la croyance que les lois matérielles gouvernent la création. Ce levain de vérité remue jusqu’au fond la pensée humaine, qui dans les sphères les plus diverses sent le défi de la Science Chrétienne; et comme la pensée humaine résiste à ce levain spirituel, cela produit l’agitation qui semble souvent prévaloir aujourd’hui. Mais les ténèbres ne peuvent résister à l’aurore, et toute l’obscurité du monde ne peut éteindre un seul rayon de lumière; de même aucun système fondé sur la croyance que Dieu est un créateur matériel, que l’homme et l’univers sont matériels eux aussi ne saurait résister éternellement à l’aurore de la vérité spirituelle ou Science Chrétienne éclairant la conscience humaine. Les ténèbres de la croyance matérielle font place à la vérité de l’être qui révèle que Dieu est l’Entendement ou l’Esprit créateur — que l’homme et l’univers sont la manifestation spirituelle de Dieu.

Jésus le Christ avait prévu ce qui se passerait dans le monde quand la vérité spirituelle transformerait la pensée humaine. L’Évangile de Luc dit en effet (21:25–28): « Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles; et, sur la terre, l’angoisse s’emparera des nations troublées par le fracas de la mer et des flots. Les hommes rendront l’âme de frayeur dans l’attente des maux qui viendront sur le monde; car les puissances des cieux seront ébranlées... Lorsque tout cela commencera d’arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance est proche. »

Ces paroles du Maître indiquent clairement qu’il voyait à l’avance la rédemption des humains délivrés du mal par le pouvoir transformateur de la Vérité. Mrs. Eddy à son tour se rendit compte des effets que le Christ, la Vérité révélée en Science Chrétienne, aurait sur la pensée et l’activité présentes des hommes. Dans Science et Santé, elle décrit en ces termes l’agitation qui ne peut manquer de se produire (p. 96): « Ce monde matériel devient dès à présent l’arène où luttent des forces en conflit. D’un côté il y aura la discorde et l’effroi; de l’autre il y aura la Science et la paix. La désagrégation des croyances matérielles peut sembler être la famine et la peste, la misère et le malheur, le péché, la maladie et la mort, qui passent par de nouvelles phases jusqu’à ce que leur néant se révèle. Ces troubles continueront jusqu’à la fin de l’erreur, quand toute discorde sera engloutie dans la Vérité spirituelle. L’erreur mortelle s’évanouira dans une chimicalisation morale. Cette fermentation mentale a déjà commencé, et elle continuera jusqu’à ce que toute erreur de croyance cède à la compréhension. »

S’il persiste à veiller, à prier, à se montrer actif, le Scientiste Chrétien ne sera point troublé par l’inharmonie apparente. Il sait que reconnaître l’irrésistible loi de Dieu et la mettre en pratique, rend possibles les progrès individuels et collectifs jusqu’à la démonstration complète de l’Esprit et de ses lois.

Au fond l’humanité a surtout besoin de lumières spirituelles. La Science Chrétienne répond de mieux en mieux à ce besoin. Par les larges canaux de L’Église Mère et des activités prévues dans le Manuel, la Science Chrétienne, transformant la pâte de la conscience humaine, réveille les hommes qui renoncent au penser matériel ainsi qu’aux prétentions de péché, de maladie, de mort.

Dans son travail comme Scientiste Chrétien, tout membre de L’Église Mère voit s’offrir à lui des occasions de deux genres. Premièrement il peut travailler à son propre salut, sortir du faux sens d’un moi matériel en comprenant et en prouvant à l’instar de Jésus son identité spirituelle comme fils de Dieu; secondement, il peut aider à transformer la pensée des humains grâce à la Science du Christ, en annulant les croyances erronées qui bouleverseraient les rapports des hommes entre eux.

Ce qui contrebat le défi du matérialisme, c’est la prière quotidienne et le travail consacré de chaque membre de L’Église Mère. Dans ces efforts il faut suivre le modèle de la « Prière quotidienne » donnée aux membres de L’Église Mère par Mrs. Eddy, dans le Manuel de l’Église (Art. VIII, Sect. 4). Le disciple prie d’abord pour sa propre rédemption spirituelle, puis pour celle de toute l’humanité grâce aux lumières permettant à la pensée humaine de s’établier sur une base non plus matérielle mais spirituelle.

Dans le domaine spirituel, les responsabilités de chaque membre sont certes considérables. Jésus le Christ, notre Conducteur, a démontré la manière d’y faire face. Notre Leader, Mrs. Eddy, nous a révélé la Science qui sous-tend les œuvres et les préceptes du Maître, de sorte que nous pouvons nous aussi comprendre et démontrer la vérité. Les Scientistes Chrétiens avancent avec joie sur la route frayée par le Maître, puis éclairée par notre Leader que Dieu inspirati. Grâce à l’activité multiple de L’Église Mère, les humains sont guéris et libérés de l’esclavage qu’impose le matérialisme.

Nous allons entendre les rapports de ceux qui à L’Église Mère remplissent certaines fonctions ou dirigent un département spécial. Ces rapports montreront les progrès accomplis par L’Église Mère au cours de l’année. Les signes de progrès l’emportent de beaucoup sur les indices de lutte. La matière est en voie de céder à l’Esprit. Au fond il existe un seul Entendement — l’Esprit infini; ce grand fait devient toujours plus clair. Il importe beaucoup de mieux démontrer dans les questions humaines les faits de l’Entendement divin, comme l’indique ce passage de Science et Santé (p. 467): « Il faudrait bien comprendre que tous les hommes ont un Entendement, un Dieu et Père, une Vie, une Vérité et un Amour. L’humanité deviendra parfaite dans la mesure L’humanité deviendra parfaite dans la mesure où ce fait sera manifeste, les guerres cesseront et la vraie fraternité des hommes sera établie. »

Ce que les circonstances exigent de nous est considérable; les perspectives sont sans limites, et c’est à nous d’accomplir la tâche. Avec une consécration profonde, un amour dépourvu d’égoïsme, une entière fidélité aux enseignements du Christ Jésus et de notre Leader, une sincère obéissance au Manuel, courons « vers le but, pour obtenir le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Phil. 3:14).

Rapport du Trésorier,

Selon ce qu’exige le Manuel de L’Église Mère, par Mary Baker Eddy, le Trésorier présenta son rapport qui disait notamment:

A part les factures courantes et les impôts payables par la suite, L’Église Mère n’a pas de dette.

Ernst & Ernst, experts-comptables, ont examiné les livres du Trésorier de l’Église. Ils attestent que le surplus des fonds, les sommes dues et les dépenses de l’année ont été correctement inscrits.

L’Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, n’est pas une institution pourvue d’un revenu fixe; aussi est-ce sur l’amour des membres exprimé soit individuellement, soit par les filiales ou les associations, qu’elle doit compter pour faire face chaque année aux dépenses que sanctionne Le Conseil Directeur de la Science Chrétienne. L’amour admirablement et constamment manifesté à l’égard de L’Église Mère reflète dans une certaine mesure la tendresse dont L’Église Mère entoure ses membres, ses filiales et leurs membres. Cet amour réciproque riche en bénédictions illumine l’univers; il permet d’encourager et de répandre la Science Chrétienne; il fait toujours mieux comprendre aux humains l’Église universelle et triomphante, — laquelle existe déjà, — annonçant ainsi le millénium.

Le soutien financier de L’Église Mère par la capitation qu’exige l’Article VIII, Section 13 du Manuel, par les contributions volontaires des membres et les legs reçus au cours de l’année, fut généreux. Toutefois le Conseil Directeur dut à nouveau solliciter le soutien de trois œuvres importantes entreprises par L’Église Mère: premièrement la Radiodiffusion; deuxièmement l’œuvre des Camps; troisièmement les Institutions charitables.

Pour préparer et diffuser les programmes radiophoniques de L’Église Mère, ainsi que l’émission The Christian Science Monitor views the News, il a fallu des sommes bien supérieures à celles que le Champ donna pour ce but spécial. La même remarque s’applique à nos Institutions charitables, que chérissent les Scientistes Chrétiens. Nous sommes heureux de dire que pour l’Œuvre des camps, les dons reçus suffirent presque à faire face aux dépenses qui se sont naturellement beaucoup accrues parce que nos troupes devenaient plus nombreuses. Ce soutien doit être renforcé pour subvenir aux dépenses et aux indemnités de quelque quatre cents Aides dont les services sont à la disposition des militaires, hommes ou femmes. Les déficits concernant ces trois branches de notre travail furent comblés par des prélèvements sur le Fonds général et sur le Fonds d’Avancement et d’Expansion. L’on espère que des dons accrus permettront de soutenir ces branches d’activité sans qu’il faille y consacrer des sommes que l’on destinait à d’autres buts.

Deux petites annonces parues dans The Christian Science Monitor firent savoir que L’Église Mère accepterait les versements en faveur des victimes des inondations en Europe; le Champ y répondit avec générosité, car la somme atteignit en très peu de temps $70 000. Ces dons sont versés aux Agences nationales de secours établies aux Pays-Bas, en Angleterre et en Belgique. Quand on aura pourvu aux besoins spéciaux de tous les Scientistes Chrétiens qui dans ces régions-là éprouvèrent du dommage, le reste des fonds sera remis aux agences. La profonde reconnaissance de ceux que l’on a déjà pu secourir réchauffe vraiment le cœur.

Il est intéressant de savoir qu’au cours de l’année, les sommes que L’Église Mère consacra aux œuvres charitables dans toutes les parties du monde atteignirent approximativement $1 000 000.

Le Trésorier de L’Église Mère répond très volontiers aux questions faites par les membres de L’Église Mère qui désirent constituer un dépôt révocable et le confier aux Administrateurs des Dons et Dotations pour la Science Chrétienne, la majeure partie devant tôt ou tard être versée à L’Église Mère. Plus de cinq cents dépôts individuels sont gérés actuellement par les Administrateurs, ce qui représente une somme dépassant $7 000 000. Les associations et les filiales — églises ou sociétés — qui voudraient placer leurs fonds excédentaires peuvent aussi en faire le dépôt, car L’Église Mère leur offre avec amour ce service; mais s’il s’agit des filiales, L’Église Mère ne touche jamais le capital, même en partie. Le donateur peut augmenter son dépôt ou retirer les sommes dont il a besoin; les intérêts lui sont payés tous les trois mois.

Depuis la dernière Assemblèe annuelle, L’Église Mère a reçu avec gratitude plus de $1 500 000 — dons des membres, des amis qui lui firent un legs ou lui destinèrent le dépôt géré par les Administrateurs.

C’est vraiment l’amour de ses membres qui permet à L’Église Mère de remplir sa grande mission, prévue par notre Leader. Sans doute l’objectivation matérielle de cet amour est utilisée puis semble disparaître, mais l’amour lui-même demeure, se multipliant année après année et remplissant ainsi l’office qui s’inspire du Christ: il bénit, purifie, aide à guérir toute l’humanité. Par là, L’Église Mère confirme l’assurance que donne à chacun de nous notre bien-aimée Leader lorsqu’elle écrit dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 186): « Ayez la pleine assurance qu’Il pourvoira à tous vos besoins selon Sa richesse et avec gloire, Celui en qui demeurent la vie, la santé, la sainteté complètes. »

Rapport du Secrétariat,

Mary Baker Eddy, notre bien-aimée Leader, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, établit sur le Principe le gouvernement de son Église. Le Secrétaire doit, sous la conduite du Conseil Directeur de la Science Chrétienne, appliquer les Règles et les Statuts qui le concernent, et qui figurent dans le Manuel de L’Église Mère, par Mrs. Eddy. L’obéissance est donc essentielle, et nous la trouvons profitable. Dans l’accomplissement de cette belle tâche, nous essayons autant que possible d’éviter aux candidats et aux membres les formalités ou les complications inutiles. Nous apprécions beaucoup la coopération sérieuse des membres, des praticiens et de tous ceux qui nous aident dans ce travail.

Avec une profonde gratitude, nous pouvons dire que pour toutes les branches du Secrétariat l’année fut des plus favorables. Les demandes d’admission reçues pendant les douze derniers mois ont été nombreuses, ce dont nous sommes très heureux. Elles émanaient de toutes les régions des États-Unis et de bien des pays étrangers. Mieux que précédemment, nous avons pu rétablir le contact avec des personnes qui n’avaient plus donné de leurs nouvelles. Pour nous tous c’est une inspiration de voir se démontrer l’amour maternel de cette Église. Aussi tâchons-nous d’exprimer cet amour en accueillant avec cordialité le nouveau membre, en persuadant avec douceur ceux qui hésitent, et surtout en encourageant avec persévérance et patience ceux qui s’égarent.

Outre l’activité dont la portée est mondiale, le Secrétaire vaque à des tâches multiples dans le district même de L’Église Mère. Citons par exemple la surveillance des Salles de lecture entretenues par L’Église Mère; les mesures à prendre lorsque L’Église Mère fait donner une conférence; la direction du travail accompli par la Section groupant les services ayant trait aux Publications, avec ses comités pour le soutien des annonces, pour la circulation et la distribution. Travaillant de concert avec l’Œuvre des Camps, cette Section prépara des paquets de périodiques pour ceux qui, aux armées, s’intéressent à la Science Chrétienne; elle est aussi venue en aide, dans toute l’étendue du Champ, aux églises filiales ayant besoin de périodiques supplémentaires.

Rapport de L’école du dimanche

Notre École du dimanche attire toujours bien des élèves venant de milieux non-Scientistes. Dans plusieurs cas, les parents viennent pour la première fois à nos cultes du dimanche ou à la réunion du mercredi soir, et font inscrire leurs enfants à l’École du dimanche parce qu’ils cherchent pour les jeunes et pour euxmêmes une meilleure compréhension de Dieu.

Dan The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, Mrs. Eddy déclare (p. 181): « Le progrès est spirituel. » En outre, à la page 1 de The People’s Idea of God, elle dit: « Chaque pas vers le progrès est un pas plus spirituel. » A l’École du dimanche, on s’efforce de faire sentir aux élèves le pouvoir spirituel des « premières leçons » et des « leçons suivantes » indiquées dans le Manuel, Article XX, Section 3. Souvent les élèves relatent des guérisons obtenues grâce à leur propre travail, qu’il s’agisse de maux physiques ou d’autres difficultés; la Science Chrétienne les aide aussi beaucoup dans leurs travaux d’école.

RAPPORT SUR L’ŒUVRE DES CAMPS

Des cultes Scientistes Chrétiens ont lieu parmi les troupes à Pearl-Harbor, à Guam, à Okinawa, aux Philippines, au Japon, en Corée, en Afrique, aux Açores, en Égypte, en Europe, en Islande, à Terre-Neuve; c’est aussi le cas sur des navires, à certains postes militaires et dans des hôpitaux pour anciens combattants aux États-Unis.

Quatre cent soixante-dix Aides Scientistes Chrétiens, soit rétribués soit bénévoles, consacrent leur temps aux soldats dans les hôpitaux ou dans les armées. Le personnel militaire et les combattants hospitalisés peuvent obtenir sans frais des livres ou des périodiques, en général par l’intermédiaire des aumôniers ou des Aides Scientistes Chrétiens.

L’Œuvre des Camps est maintenant représentée dans les Iles Britanniques où résident neuf Aides Scientistes Chrétiens. Les Bureaux de Londres sont en rapport avec les Scientistes Chrétiens à Hong-Kong, à Malacca, à Singapour, en Égypte, à Gibraltar ou ailleurs.

Quinze Scientistes Chrétiens classés parmi les protestants remplissent les fonctions d’aumôniers; ils organisent des cultes Scientistes Chrétiens et des services destinés à tous les protestants. Trois d’entre eux travaillent en Corée, l’un est au Japon, un autre en Europe.

Le Conseil Directeur de la Science Chrétienne a récemment nommé Richard H. Chase, qui fut aumônier pendant la deuxième Guerre mondiale, comme Chef de notre Œuvre des Camps. Il travaillera notamment en accord avec les aumôniers Scientistes Chrétiens aux armées, comme aussi avec les Aides.

Le témoignage suivant, écrit par un aviateur faisant son service au-delà des mers, montre ce que la Science Chrétienne représente pour un homme portant l’uniforme. Les docteurs lui conseillaient l’ablation d’une grosse tumeur dans son oreille. Il préféra se faire traiter en Science Chrétienne par l’Aide attaché à cette base. Au début, l’aviateur chancelait dans sa foi et pensa même qu’il aurait recours à la chirurgie matérielle. Grâce aux encouragements de sa femme et aux traitements que l’Aide lui donnait, sa pensée s’éclaircit. Un jour, comme il portait la main à son oreille, quelque chose de dur en tomba. La tumeur avait disparu sans laisser de traces.

Conclusion

Pour finir, je citerai ces paroles de notre Leader dans Miscellaneous Writings (p. 321): « Mon cœur s’emplit de joie à la pensée que l’idée de la Vérité en Science Chrétienne fait continuellement des progrès; chaque an nouveau voit la balance s’ajuster davantage du côté de Dieu, de la suprématie spirituelle, ainsi que le montrent les triomphes de la Vérité sur l’erreur, de la santé sur la maladie, de la Vie sur la mort, de l’Ame sur les sens. »

Rapport des Administrateurs testamentaires de Mary Baker Eddy,

Les Administrateurs testamentaires de Mary Baker Eddy ont le plaisir de présenter leur rapport sur la gérance du Fonds qui leur est confié pour encourager et répandre la religion de la Science Chrétienne enseignée par notre Leader, Mrs. Eddy.

Au cours de l’année, les Administrateurs ont versé $192 696 pour aider cinquante-huit filiales — églises ou sociétés — à payer complètement leur temple, ce qui en rendit possible la dédicace.

Pour aider à établier et à maintenir des bibliothèques circulantes rattachées aux Salles de lecture, les Administrateurs ont donné $5 457; pour encourager la distribution gratuite des publications Scientistes Chrétiennes, ils ont versé $15 503.

Une somme de $16 864 fut consacrée à l’aide dont avaient besoin les nouvelles filiales pour payer leur première conférence, ainsi qu’à l’appui donné à plusieurs organisations dans des pays d’Europe où la monnaie est dépréciée, ce qui cause une situation difficile. Pour rendre possibles des conférences plus nombreuses dans les champs éloignés, les Administrateurs ont remboursé une partie des frais de voyage des conférenciers, ce qui représente $22 846.

Les Administrateurs ont versé $10 221 pour des abonnements au Christian Science Monitor envoyés à divers personnages officiels, notamment aux consuls des États-Unis et aux membres du Congrès.

Une somme de $49 700 fut répartie de plusieurs autres manières, les Administrateurs ayant toujours en vue l’avancement de notre religion.

Dans les bureaux de l’Agent des Éditeurs, l’activité fut très grande. Plusieurs nouvelles traductions des ouvrages de Mrs. Eddy ont paru. Le Manuel de L’Église Mère vient d’être publié en espagnol. Il existait déjà dans les traductions française et allemande, avec le texte anglais en regard. Nous annonçons maintenant la publication du Manuel en suédois et en hollandais. Rudiments de la Science divine et Non et Oui paraîtra prochainement en grec; ce sera la première traduction dans cette langue. Rétrospection et Introspection existe depuis peu en russe, et la « Prière des Enfants » est traduite en cinq langues.

Les disques longue durée reproduisant des chapitres de Science et Santé avec la Clef des Écritures sont très demandés, ce qui montre le grand intérêt du public. Les divers livres de notre Leader publiés en braille répondent toujours à un besoin. Le Champ apprécie les éditions peu coûteuses, quoique reliées en cuir, de Science et Santé et des Œuvres en Prose, ainsi qu’un nouveau petit volume, Retrospection and Introspection and Other Writings.

Nous remarquons avec gratitude qu’au cours des années, l’on apprécie et demande toujours davantage notre livre de texte Science et Santé. Mais les occasions de vendre le livre à des nouveaux venus se présentent constamment et devraient produire des fruits. Elles nous rappellent avec force ce commandement de notre Leader (Science et Santé, p. 570): « Donnezleur un verre d’eau froide au nom du Christ, et ne craignez nullement les conséquences de votre bonne action. »

Les annonces faites dans les journaux pour offrir Science et Santé atteignent maintenant un public immense. La bonne influence de cette publicité et ses résultats tangibles sont encourageants.

Pendant l’année, quatre-vingt-six Salles de lecture ont transféré leurs locaux au rez-de-chaussée; cinq nouvelles Salles de lecture maintenues en commun par plusieurs églises se sont ouvertes, également à une rez-de-chaussée; une centaine de Salles de lecture ont augmenté le nombre des heures où elles accueillent le public.

Dans un poème de notre Leader, intitulé « Le Nouveau Siècle, » nous trouvons ces lignes dont la signification est profonde (Poems, p. 22):

« La fleur, les fruits, la terre le proclament:
L’Amour n’a qu’une race et qu’un pouvoir. »

Rapport des Délégués a la Publication,

Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, déclare (p. 252): « L’ignorance humaine relative à l’Entendement et aux énergies réparatrices de la Vérité est la seule cause du scepticisme touchant la pathologie et la théologie de la Science Chrétienne. » Partout dans le monde libre, les Délégués à la Publication récusent et guérissent les croyances ignorantes; ils préviennent, ils annulent les effets apparents des préjugés, de la haine, des faux rapports. Cela s’accomplit avant tout par la prière efficace, puis en faisant les judicieuses démarches humaines qu’indique cette prière.

Contrairement à la croyance générale, les Délégués ont encore souvent l’occasion de corriger de violentes attaques contre la Science Chrétienne et son éminente Leader. Elles se trouvent surtout dans des publications religieuses de divers genres ou dans des livres. Cette situation demande un bon travail métaphysique auquel doivent prendre part tous les membres de l’église, et non pas seulement les Délégués à la Publication.

Empêcher qu’on ne passe des lois restreignant la pratique de la Science Chrétienne, c’est un travail important; à cet égard des amendements protecteurs furent votés par plusieurs États. Dans l’Indiana et dans l’État de New-York, des projets de loi qui eussent aboli les exemptions accordées aux Scientistes Chrétiens furent repoussés grâce à l’excellent travail des Délégués que soutinrent au mieux les Scientistes Chrétiens individuels. Deux lois très importantes reconnaissant les droits des Scientistes Chrétiens furent promulguées en Floride, le Délégué à la Publication pour cet État en ayant pris l’initiative. L’une d’elles permet aux élèves dont les parents sont Scientistes Chrétiens de ne pas subir l’examen physique imposé par l’école; l’autre les dispense des cours d’hygiène considérés jusqu’ici comme obligatoires.

Pour obtenir et conserver ces exemptions en ce qui concerne les vaccins, les inoculations, les examens médicaux, les leçons d’hygiène, etc., il importe surtout que le Scientiste Chrétien ne manque pas de faire connaître son désir, puis qu’il fasse pleinement usage des exemptions accordées. Si nous n’agissons pas ainsi, les autorités médicales et scolaires croient que nos convictions religieuses ne s’opposent pas à ces pratiques et que nous n’attachons guère d’importance aux exemptions acquises.

Pour corriger l’ignorance humaine, une des meilleures méthodes consiste à présenter vigoureusement des informations justes. Les causeries faites à des groupes de non-Scientistes par un Délégué ou son représentant sont fréquentes — plus d’une par jour en moyenne. Nos émissions religieuses hebdomadaires, qui sont des enregistrements, furent radiodiffusées par quelque six cents postes dans les deux Amériques, en Australie, en Afrique du Sud, en Europe. Récemment nous les avons abrégées pour permettre à l’église ou aux églises locales d’y joindre l’annonce de leurs cultes. Nous avons eu aussi de nombreux programmes originaux, sans l’intermédiaire d’un enregistrement; quatre d’entre eux, sous la rubrique Church of the Air, utilisaient le « Columbia Broadcasting System, » et trois autres, dans la série Faith in Action, employaient la « National Broadcasting Company. »

A titre d’expérience, des programmes télévisés furent présentés en Californie et ailleurs. Le réseau Columbia télévisa dans toute l’étendue des États-Unis un programme de questions et réponses; il y eut aussi plusieurs émissions où l’on interviewait un conférencier. L’année prochaine, nous emploierons probablement davantage encore ce mode de communications. Dans bien des cas les postes émetteurs de radio et de télévision ont réservé gratuitement une place à nos programmes. Pour que la chose continue, il importe beaucoup que les auditeurs et les téléspectateurs expriment leur appréciation en écrivant à ces postes.

Avec reconnaissance je puis dire en m’appuyant sur maintes preuves que l’activité mondiale des Délégués à la Publication protège d’une manière efficace notre Cause bien-aimée.

Ici l’assemblée chanta le cantique 329: « Les cieux chantent la gloire. »

Rapport du Conseil des Conférences de la Science Chrétienne,

En juin 1952, Le Conseil des Conférences de la Science Chrétienne vota un ordre du jour exprimant l’appréciation du bon travail qu’accomplissent les membres des églises filiales qui soutiennent notre œuvre mentalement et spirituellement. Les rapports faits par chacun de nos membres indiquent que cette activité spirituelle porte toujours plus de fruits.

Une église filiale constata que six cents personnes avaient assisté à sa conférence. Ce nombre semblait très bas pour une ville aussi grande. En vue d’une nouvelle conférence, tous les membres furent engagés à donner leur soutien. Le public fut deux fois plus nombreux. Ce résultat venait évidemment du travail accompli et non des circonstances extérieures.

Nos conférences ont un double but — renseigner le public sur la Science Chrétienne, et donner une inspiration nouvelle à ceux qui l’étudient déjà; cela est en voie de s’accomplir. De nombreuses guérisons furent signalées.

Le jour où devait avoir lieu une conférence, une interview fut télévisée à midi. Le soir même huit personnes dirent au conférencier que par suite de cette émission, elles s’étaient rendues pour la première fois à une conférence Scientiste Chrétienne.

Les questions et réponses radiodiffusées amènent à nos conférences bien des chercheurs. Un conférencier reçut la communication suivante faite par une église: « Venant quelquefois à nos cultes, la mère d’une de nos membres avait écouté votre interview; par la suite elle déclara: “Je ne pouvais faire autrement que d’aller à la conférence, après avoir entendu cette radiodiffusion.” »

Dès qu’une église ou une société Scientiste Chrétienne, dans un esprit de prière, choisit un conférencier, la démonstration commence. Le fait spirituel, l’idée spirituelle dont une conférence est l’expression sur le plan humain, a toujours existé dans le divin Entendement. Son dessein sacré se déroule sans cesse. La démonstration de la conférence consiste à faire saisir aux humains l’activité, le développement de cette idée spirituelle.

Cette année de nouveau, l’un de nos membres se rendit en Orient et passa plusieurs jours en Corée. Quel événement pour les officiers et les soldats qui, venus parfois de loin, purent entendre une conférence sur la Science Chrétienne! Ils y puisèrent une fois renouvelée, l’inspiration, les encouragements. Beaucoup assistaient pour la première fois à une conférence de ce genre qui leur apportait une espérance nouvelle.

Soutenu par la prière, notre Conseil n’a garde d’oublier ces paroles de notre Leader, donnant à notre œuvre sa bénédiction (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 248): « La méthode du Christ pour comprendre la Vie — pour détruire le péché, la souffrance, et leur châtiment, la mort — c’est à vous, mes témoins fidèles, que je l’ai confiée en grande partie. » Puis elle ajoute: « Votre plus haute inspiration se trouve auprès du Principe divin et dans l’expression scientifique de la Vérité. »

Rapport des Administrateurs de la Société d’édition de la Science Chrétienne,

« “Le son doux et subtil” de la pensée scientifique porte à travers les continents et les océans jusqu’aux extrémités les plus lointaines du globe, » déclare notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 559). La Société d’Édition de la Science Chrétienne, obéissant avec joie à ce vibrant appel de notre Leader, a récolté au cours de l’année dernière des fruits abondants. Dans un pays lointain, un praticien reçut un message urgent: quelqu’un qui avait touché le vêtement du Christ en trouvant pour la première fois un de nos périodiques, implorati de l’aide. Le praticien reçut en tout quatre communications de cette personne qui signalait chaque fois des progrès; pour finir elle annonça par câblogramme la guérison complète d’un cancer. Ainsi dans des régions bien différentes les textes qui font connaître la guérison par la Science Chrétienne ont apporté aux cœurs réceptifs « “le son doux et subtil” de la pensée scientifique, » riche en bénédictions, en réconfort, donnant la certitude de la délivrance.

Plus que jamais notre quotidien, The Christian Science Monitor, eut l’occasion de faire intervenir dans les vastes sphéres de l’activité ou des progrés humains l’efficacité, le pouvoir de ce son doux et subtil. En 1952, les élections présidentielles aux États-Unis permirent au Monitor de rendre à la chose publique des services signalés. Bien avant que se réunissent les « conventions » où devaient être désignés les candidats, la rédaction du Monitor prévit les grandes questions qui se présenteraient, et le journal les exposa fort bien. La ligne adoptée par les rédacteurs conformément à ce qu’avait établi Le Conseil Directeur de la Science Chrétienne fut bien vue des deux partis, dont les chefs respectent une attitude sincère; les nouvelles exactes et complètes furent également appréciées. Au cours des douze derniers mois, de sérieuses améliorations ont été faites au point de vue typographique. Les titres, les illustrations, les procédés graphiques reflètent un constant effort pour être à la hauteur des idées actuelles.

En ce qui concerne le tirage du Monitor, tous les chiffres précédents furent dépassés, et nous sommes certains que si les progrès continuent nous tirerons bientôt à plus de deux cent mille exemplaires. Nous sommes heureux de dire que mille six cent cinquante placiers sont à l’œuvre dans le Champ pour obtenir des abonnements à notre quotidien. L’un d’eux en a déjà rassemblé plus de deux mille, et quelques autres en ont inscrit un millier chacun. Lors des conventions républicaine et démocrate qui eurent lieu en juillet dernier à Chicago, quelque quarante mille exemplaires du Monitor furent vendus ou distribués.

Plus de cent vingt postes émetteurs radiodiffusent maintenant notre programme The Christian Science Monitor views the News, par le réseau de l’American Broadcasting Company et les postes émetteurs à ondes courtes de WRUL.

Pendant l’année le Monitor a eu vingt-huit mille cent dix annonceurs, sans compter ceux qui insérèrent des petites annonces sous rubrique; l’augmentation est donc de huit cent quatre-vingt-quatre par rapport au plus haut chiffre atteint précédemment. Les annonces en coulerus ont été plus nombreuses; nos courtiers locaux ont obtenu une quantité d’annonces supérieure à tout ce que l’on avait eu jusqu’ici. Par les lettres reçues, nous savons que le travail de la publicité a maintes fois produit des guérisons et des bénédictions.

Les Rédacteurs du Christian Science Journal, de la Christian Science Sentinel et du Héraut de la Science Chrétienne dans ses diverses éditions constatent avec gratitude que le Champ soutient toujours davantage leur travail; de nombreux messages indiquent l’appréciation des lecteurs, ils disent que les articles religieux deviennent excellents et que les témoignages souvent remarquables ont des effets curatifs. Les informations importantes et les textes inspirés qu’apportent nos périodiques religieux les rendent indispensables à tout disciple vigilant; nous avons là une magnifique occasion d’étendre l’activité curative et missionnaire de notre mouvement.

Les Leçons-Sermons indiquées dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne ont souvent comme fruit la guérison; elles sont très appréciées, comme le montrent les lettres venues de toutes les parties du Champ.

A part les périodiques, au cours de l’année la Société d’Édition a vendu environ un million de Bibles, de biographies, de brochures, de feuilles pliées, de disques phonographiques, etc. Notre nouvelle brochure illustrée, The House with the Colored Windows, publiée dans un format qui plaît spécialement aux enfants, a été très bien accueillie.

Nous notons avec reconnaissance que les communications entre la Société d’Édition et plusieurs pays d’outre-mer se sont beaucoup améliorées, et que les restrictions ne sont plus si rigoureuses. Nos bureaux de Paris ont été transférés au numéro 20 de la Place Vendôme, ce qui marque un progrès.

Cette revue du travail accompli par la Société d’Édition est un jalon sur la route parcourue depuis 1898. Qui peut calculer les vastes réalisations que rendra possible le développement de sa mission? Avec notre Conseil Directeur, avec tous nos compagnons d’œuvre, avec les Scientistes Chrétiens où qu’ils se trouvent, nous nous réjouissons des progrès continus et des fruits abondants dont nous avons la preuve.

Rapport du Département des Filiales et des Praticiens,

Dans chacun de ses messages aux sept églises d’Asie, Jean le Révélateur écrivait: « Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises. » Notre éminente Leader, Mary Baker Eddy, déclare à la page 84 de Rétrospection et Introspection: « Les opinions des hommes ne peuvent pas être substituées à la révélation de Dieu. » Notre mouvement prospère dans la mesure où nous nous tournons tous vers l’Esprit pour y trouver l’inspiration et la révélation.

Le Département des Filiales et des Praticiens aide Le Conseil Directeur de la Science Chrétienne dans les questions se rapportant aux filiales de L’Église Mère et à la liste des praticiens ou praticiennes. Notre Département comprend aujourd’hui une section des Demandes, une section pour l’Activité des Églises, et une section des Organisations universitaires.

La section des Demandes rassemble les informations nécessaires concernant les personnes qui désirent être portées sur la liste du Christian Science Journal, soit comme praticiens soit comme gardes-malades. Nous sommes spécialement heureux de dire que dans les témoignages présentés par les futurs praticiens ou praticiennes, les guérisons rapides et complètes occupent une place toujours plus grande. Au cours de l’année, ces témoignages mentionnaient la guérison des maux suivants: surdité, tuberculose, fièvre des foins, cancer (parvenu au dernier degré selon le diagnostic), fractures, irritation de la peau, arthrite, suites d’accident, maladie de cœur, et beaucoup d’autres croyances erronées.

Pendant les douze derniers mois le nombre total des filiales de L’Église Mère s’est augmenté de trente-quatre; il s’en est notamment fondé une à Casablance (Maroc), à Apeldoorn (Pays-Bas), et plusieurs en Allemagne.

La section pour l’Activité des Églises put aider maintes filiales en leur communiquant les informations obtenues du Champ et d’ailleurs, au sujet de la construction, de la dédicace et d’autres phases du travail. Durant l’année, plusieurs églises ou sociétés qui semblaient être demeurées presque stationnaires ont retrouvé l’inspiration et ont vu s’accroître le nombre de leurs membres; dans certains cas, elles se sont mises à construire ou à faire des améliorations importantes. Notre Département s’efforce d’être bien renseigné sur ces faits qu’il communique très volontiers à d’autres filiales, sur leur demande.

Par exemple, une grande église située au centre de la ville semblait atteinte de marasme au double point de vue des ressources et de l’activité. Ses membres résolurent de faire chaque jour un travail métaphysique à cet égard. Il en résulta que le public s’intéressa davantage à la Science Chrétienne. De nouveaux membres se sont joints à l’église; parmi ceux qui assistent aux cultes, on voit de nouveaux visages, et l’église a fait face à ses obligations financières. Elle était en correspondance avec le Département des Filiales et des Praticiens, et nous pûmes lui être utile en lui faisant savoir comment d’autres églises avaient surmonté des conditions analogues.

La Réunion du mardi soir sera de nouveau enregistrée sur bande; ainsi dans le monde entier les membres auront l’occasion de participer au travail qui s’accomplit cette semaine dans L’Église Mère. Depuis le mois de juin 1952, des milliers de personnes ont entendu un enregistrement de ce genre, qui leur a fait sentir l’amour universel de L’Église Mère; grâce aux mesures prises par les églises filiales, il y eut en effet plus de sept cents réunions aux États-Unis, et plus de quatre cents dans trente-huit autres pays.

Dans les universités et les hautes écoles se trouvent des milliers de jeunes Scientistes Chrétiens, et L’Église Mère s’efforce d’assurer leur bien-être spirituel. Pour y contribuer, un ancien aumônier de la marine travaille dans notre Département où il dirige la section des Organisations universitaires. Il visitera ces organisations, les affermira, encouragera ceux qui ont part à une œuvre aussi importante. Beaucoup d’églises filiales ont nommé un comité qui centralise les renseignements au sujet d’une organisation universitaire, et ce travail fut très efficace au cours de l’année. Nous avons donc l’impression que le Champ dans son ensemble prend mieux conscience de ce qui peut s’accomplir dans nos universités, où cette prophétie de Mrs. Eddy doit trouver un écho (Non et Oui, p. 33): «Si la Bible et mon ouvrage, Science et Santé, avaient leur place légitime dans les établissements d’instruction, ils révolutionneraient le monde en hâtant le règne de Christ. »

Rapport des Administrateurs des Institutions de Bienfaisance,

L’œuvre importante des trois institutions charitables de L’Église Mère est comprise, appréciée par le Champ, comme le prouvent le soutien qu’elles continuent à recevoir et leur utilisation de la part des Scientistes Chrétiens. Les Administrateurs en expriment ici leur gratitude.

Comme on le sait généralement, ces institutions furent développées parce que notre Leader sentait que le mouvement en avait besoin, et qu’elle indiqua la chose en diverses occasions. Ainsi dans une lettre écrite en 1905 et reproduite dans la Christian Science Sentinel du 7 octobre 1916, Mary Baker Eddy montrait qu’il serait souhaitable d’avoir « une maison pour les malades qui n’ont ni foyer ni parents capables de prendre soin d’eux quand il le faut; une place où ils puissent aller reprendre des forces. » Les Sanatoriums de l’Association de Bienfaisance, l’un à Chestnut Hill (Massachusetts), l’autre à San-Francisco (Californie), constituent à ce sujet la réponse de L’Église Mère. Quant au Home de Pleasant View à Concord (New-Hampshire) où une centaine de personnes ayant longuement travaillé dans le Champ trouvent une demeure permanente, son établissement est motivé par le profond désir qu’exprimait Mrs. Eddy dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 214), où elle parle d’une institution de ce genre.

Du 1er mai 1952 au 30 avril 1953, les deux Sanatoriums ont reçu six mille sept cent soixante-quatorze hôtes, chiffre qui dépasse un peu celui de l’année précédente. Comme d’habitude, beaucoup venaient simplement pour étudier et se reposer dans l’excellente ambiance qu’offrent ces institutions. Ceux qui demandaient des soins étaient au nombre de mille deux cent trente-sept et l’on vit se produire bien des guérisons.

Le Home de Pleasant View rend aussi de grands services. Pendant l’année de nouveaux pensionnaires sont venus de plusieurs États: New-Jersey, Kentucky, Indiana, Californie et Vermont. Les demandes d’admission sont toujours examinées avec sympathie quand elles sont faites par des praticiens, praticiennes ou gardes-malades qui méritent d’être reçus et reconnaissent que le Home leur offre non seulement un abri protecteur, mais une plus haute occasion de servir.

Un fonds établi grâce à la générosité d’un membre de d’Église Mère a permis d’aider financièrement trente-quatre praticiens et gardes-malades résidant soit aux États-Unis soit ailleurs. Ce fonds est géré par les Administrateurs du Home de Pleasant View.

Dans l’un et l’autre Sanatorium, un apprentissage de trois ans est prévu pour les gardesmalades; pendant l’année une centaine d’entre elles ont obtenu leur diplôme. Elles venaient du Canada, d’Australie, d’Angleterre, du continent européen et de bien des régions aux États-Unis. L’on reçoit avec plaisir les demandes de Scientistes qui voudraient se préparer à la profession de garde-malade.

Nombreuses sont les filiales de L’Église Mère qui ont nommé un comité d’information chargé de faire mieux connaître aux membres des églises ce qu’offrent les Sanatoriums; dans ce domaine un bon travail s’est accompli. Les Administrateurs apprécient le dévouement des comités et le soutien que leur donnent le conseil et les membres des églises.

Aux Sanatoriums ainsi qu’au Home, l’entretien des meubles et des immeubles joue un rôle important, nécessaire pour que ces institutions remplissent bien leur but. A Chestnut Hill la réparation la plus considérable fut celle de la grande pièce de séjour et d’étude, à l’étage inférieur. Le plancher fut refait et la pièce entièrement remise à neuf. L’on apprécie beaucoup ces heureuses améliorations, car il s’agit d’une pièce dont des milliers de Scientistes Chrétiens qui ont visité le Sanatorium se souviennent avec reconnaissance. Un second parc de stationnement pour les automobiles des visites doit être aménagé sur le terrain qui s’élève derrière le Sanatorium. Naturellement les réparations et les remplacements habituels se sont poursuivis; par exemple, plusieurs des chambres destinées aux hôtes furent repeintes. Un poste de télévision, don d’un hôte généreux, fut installé dans la pièce de récréation, au rezde-chaussée du bâtiment réservé au personnel.

Au Sanatorium de San-Francisco, l’on nivela le terrain rocheux devant la maison pour créer un parc de stationnement, ce qui est une amélioration majeure. En outre, certains travaux furent exécutés dans les jardins; quant au bâtiment lui-même, il a suffi de l’entretenir comme d’habitude.

Nous savons tous que les deux Sanatoriums et le Home de Pleasant View sont extrêmement bien situés; aussi tâche-t-on que les domaines et les bâtiments soient toujours en très bon état.

Au Home de Pleasant View, le bâtiment principal a subi des réparations considérables; il a fallu entre autres jointoyer la maçonnerie et renforcer la charpente métallique des vérandas où l’on se tient beaucoup. L’étang que les Scientistes Chrétiens connaissent parce que notre Leader a dans Miscellaneous Writings un article intitulé « Étang et Objectif, » est devenu plus accessible grâce à un nouveau sentier; dans le bosquet voisin l’on construit un kiosque de jardin pour remplacer le pavillon de délassement qu’il avait fallu démolir voici quelques années.

Au cours de l’été, le Home reçut en cadeau un grand tapis d’Orient qui sert à embellir le vaste hall du deuxième étage; un poste de télévision acheté voici quelques mois met à la portée des pensionnaires bien des événements qui les intéressent.

Ces trois institutions, essentiellement charitables et bienfaisantes dans leur but et leur fonctionnement, ont toujours besoin que le Champ les soutienne, au double point de vue spirituel et pécuniaire. Dans les douze mois qui prirent fin le 30 avril, les dépenses totales se sont montées à $1255370; or les paiements faits par les hôtes des deux Sanatoriums représentent $534 242. L’écart était donc $721 127. Les legs, les dons faits par certaines personnes, par les associations d’élèves ou les filiales de L’Église Mère, ont atteint la somme de $409 903. Le solde débiteur, $311 223, fut remboursé en puisant dans d’autres fonds de L’Église Mère.

Par la démonstration progressive de l’Amour divin, ces institutions, nous en sommes sûrs, auront toujours ce qu’il leur faut et rendront à la Cause de la Science Chrétienne des services encore plus grands.

Rapports du Champ

L’Église Mère a reçu bien des lettres riches en inspiration; elles indiquent que l’année dernière fut caractérisée par les progrès et le développement spirituel dans les églises filiales, et que parmi les membres la consécration à la Cause de la Science Chrétienne devient plus active. Comme le temps était court, on ne lut que quelques passages pris dans ces rapports intéressants. Richard L. Glendon, de Los Angeles (Californie), et Mme Jane H. Newman, de St-Louis (Missouri), en donnèrent lecture, et nous citerons ce qui suit:

Première Église, Berne, Suisse, envoie par télégramme un cordial message de fidélité, de dévouement et d’unité avec L’Église Mère.

Première Église, Bruxelles, Belgique, annonce que son École du dimanche se développe, que des élèves de tout âge s’intéressent réellement aux leçons et se montrent très assidus. La conférence qui se donna au cours de l’année attira un public plus nombreux que d’habitude; elle eut notamment pour fruit la guérison de deux personnes dont la vue avait été mauvaise. Les gens de bureau apprécient le fait que la Salle de lecture reste ouverte plus longtemps.

Neuvième Église, Berlin, Allemagne, pense avec gratitude aux progrès accomplis en 1952. Elle put faire donner deux conférences. Grâce aux radiodiffusions, beaucoup entendirent pour la première fois parler de la Science Chrétienne et vinrent aux cultes. Certains témoignages donnés à la réunion du mercredi soir mentionnaient des guérisons qui s’étaient produites pendant les cultes ou durant une conférence. La Salle de lecture a été bien fréquentée. Maintes personnes s’intéressèrent à la Science Chrétienne parce qu’elles avaient vu nos livres dans une petite vitrine.

Deuxième Église, New-York, annonce qu’elle a mis en œuvre un plan de consécration individuelle renouvelée pour encourager un réveil chez les membres et ceux qui fréquentent les cultes — pour qu’à nouveau chacun se consacre spirituellement dans l’intérêt de l’Église et du travail qu’elle accomplit. En conséquence, le sentiment d’unité s’est accrue dans le domaine de la pensée et de l’action. L’École du dimanche rend témoignage au bon travail des membres qui s’en occupent. Le comité de distribution a pu répandre en plus grand nombre les périodiques, ce qui est encourageant. Parmi ceux qui ont reçu nos publications, beaucoup ont fait savoir qu’ils avaient eu des guérisons physiques remarquables; plusieurs fréquentent les cultes et les conférences auxquels on les avait aimablement invités.

Première Église, Tokyo, Japon, écrit avec reconnaissance que son temple est achevé et que les cultes y ont lieu régulièrement. Sous divers rapports les progrès sont sensibles; par exemple, de nouveaux élèves qui cherchent la Vérité fréquentent l’École du dimanche. L’église est un refuge pour les jeunes soldats ou marins qui peuvent souvent faire un bref séjour à Tokyo.

Société de la Science Chrétienne, Bombay, Inde, est heureuse de ce que le Livret Trimestriel est toujours plus demandé. La Salle de lecture, naguère ouverte deux soirs par semaine, s’ouvre maintenant tous les jours entre midi et deux heures trente. Plusieurs nouvelles bibliothèques, ainsi que l’Union chrétienne des jeunes gens, ont reçu le livre de texte Science et Santé, et nos périodiques sont régulièrement placés dans les hôtels. Une conférence fut donnée dans une belle grande salle nouvellement construite, et l’auditoire se montra très attentif.

Société de la Science Chrétienne, Bandoeng, Indonésie, reconnaît avec gratitude qu’elle fut conduite et protégée après la deuxième Guerre mondiale. Les cultes furent rétablis pendant la période de troubles, alors que le pays cherchait à devenir indépendant. Parmi ceux qui travaillaient pour la Science Chrétienne, beaucoup quittèrent la région, et les quelques membres qui restaient furent tentés de fermer l’église. Mais ils reprirent courage lorsqu’ils entrevirent le vrai concept de l’Église exposé par Mrs. Eddy, et en éprouvèrent le pouvoir protecteur. Les publications et les conférences attirent de nouveaux auditeurs. Ayant lu la traduction de l’article religieux dans The Christian Science Monitor, un monsieur d’un certain âge put trouver notre Salle de lecture et la foi qu’il cherchait depuis longtemps.

Le Conseil Directeur, au nom de L’Église Mère, exprime sa gratitude au sujet des encourageants témoignages envoyés par de nombreuses filiales — églises ou sociétés.

Récits de guérison en Science Chrétienne,

En Science Chrétienne, la guérison joue un rôle important; aussi donna-t-on lecture de quelques témoignages dûment vérifiés, écrits par des Scientistes habitant des régions très différentes. Chacun d’eux attestait la puissance curative du Christ.

L’assemblée se sépara après avoir chanté la Doxologie.

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